DÉCALAGE HORAIRE - Tout parent d'ados qui se respecte le sait : dormir n'est pas leur priorité. Résultat, ils sont le plus souvent en manque de sommeil. Discussions interminables au téléphone ou sur Internet, télévision, jeux vidéo et sorties sont autant d'éléments perturbateurs qui retardent l'heure du coucher.
Parfois, des problèmes de santé sous-jacents peuvent être la cause d'insomnie, comme le stress, l'anxiété ou la douleur chronique. Chez les adolescents, l'insomnie est souvent associée à des troubles de l'humeur comme la dépression.
Chez l'adolescent :
En cas d'éveil, se lever et pratiquer une activité calme, se recoucher après quelques minutes. Si besoin, privilégier les siestes de courtes durées (moins de 20 minutes). Éviter les activités trop intenses avant le coucher. Éviter les excitants (boissons énergisantes, café, thé, tabac).
Dr Madiha Ellaffi : Les recommandations parlent de 8 heures au minimum pour les adolescents et jeunes adultes. Il faut compter au moins 8 et jusqu'à 10 heures de sommeil pour certains, d'autant que si on parle des adolescents on englobe aussi les collégiens dès 11 ou 12 ans, qui ne devraient pas s'endormir après 22h.
D'abord il y a les écrans dans les chambres, qui repoussent l'heure d'endormissement. Ensuite, il y a l'institution scolaire. On sait que le rythme hormonal change à l'adolescence, le sommeil est plus léger en début de nuit, le pic de mélatonine se décale vers 23 heures et celui de cortisol démarre à 8 heures.
Comment améliorer le sommeil des adolescents ? Favoriser l'éclairage le plus important le matin, ce qui est très important pour permettre au sommeil de se caler sur 24 heures. Faire du sport le matin et non le soir car cela risque de retarder l'heure d'endormissement. Se lever à des horaires réguliers.
C'est normal. C'est hormonal, en fait. « À cet âge-là, l'horloge biologique fait en sorte que la commande pour dormir arrive plus tard le soir, précise le psychologue. Le pic de sécrétion de mélatonine, qui indique au cerveau que c'est l'heure de dormir, arrive de plus en plus tard à partir de la puberté. »
L'hypersomnie idiopathique
Elle est caractérisée par une somnolence diurne excessive constante entrecoupée de siestes peu reposantes et accompagnée d'un sommeil nocturne de durée normale ou accrue mais non reposant.
Pendant la nuit, plus particulièrement durant le sommeil profond, les enfants et adolescents sécrètent des hormones de croissance qui leur permettent de grandir. Les adultes ne sont pas en reste puisqu'ils régénèrent leurs tissus.
Quelles sont les causes de l'insomnie ? L'anxiété et le stress sont les premières causes d'un mauvais sommeil, ainsi que les facteurs liés à l'environnement (bruit, déménagement, etc.).
La camomille est peut-être la plante dont les vertus sur le sommeil sont les plus connues. Elle permet notamment de calmer l'agitation nerveuse qui impacte l'endormissement. Le tilleul est l'autre star du somnifère naturel car elle possède des vertus apaisantes et sédatives.
La mélatonine est déconseillée aux moins de 18 ans
Anses.fr), l'Anses met en évidence l'existence de populations ou de situations à risque pour lesquelles la consommation de mélatonine sous forme de complément alimentaire doit être évitée ou soumise à l'avis d'un médecin.
Certaines maladies, un rhume, une otite et même une poussée dentaire peuvent perturber le sommeil. Si un enfant se sent moins bien, il réclamera les bras de l'adulte. Il dormira inévitablement moins bien. Cette période devrait être passagère et durera alors de quelques jours à environ 1-2 semaine(s).
Le principe de sa méthode est donc d'inspirer doucement par le nez, la bouche fermée, tout en comptant jusqu'à 4 dans sa tête, de retenir sa respiration pendant 7 secondes et d'expirer par la bouche en comptant jusqu'à 8. Le tout à répéter 3 fois pour faciliter l'endormissement.
La cataplexie est la perte soudaine du tonus musculaire sans que la personne perde connaissance. Les personnes narcoleptiques ressentent également parfois des hallucinations ou des paralysies du sommeil de quelques secondes, au réveil ou en s'endormant.
L'obsession de rester couché dans son lit, ce que les spécialistes appellent la clinophilie ou la clinomanie, pourrait constituer un symptôme annonciateur de troubles mentaux plus graves, comme la dépression ou la schizophrénie.
L'adolescent a encore des besoins de sommeils importants.
Pour être en forme, 9 heures de sommeil en moyenne lui sont nécessaires. En dessous de 8 heures de sommeil, il sera bien souvent en privation de sommeil. A partir de 17/18 ans, cette moyenne passe à 7H30/8H de sommeil par nuit.
Si dormir peu n'est pas sans risque pour la santé, trop dormir le serait tout autant. C'est pourquoi les scientifiques ont mis en évidence l'importance du rapport de dormir au minimum 5 heures, et maximum 7 heures par nuit pour avoir un cœur qui bat avec efficacité.
À 16 ans. Il a le droit de choisir, seul, un médecin traitant, de s'immatriculer à la sécurité sociale, d'avoir une carte vitale et d'ouvrir un dossier médical personnel. Il peut aller de lui-même à la mairie pour se recenser.
Accorder du temps aux pauses
Après une mauvaise nuit de sommeil, il sera difficile d'être productif au travail… et c'est normal! N'hésitez donc pas à vous accorder des pauses. Si possible, allez faire un tour dehors pour prendre l'air et marcher un peu. La lumière et l'exercice léger vous aideront à tenir le coup.
La meilleure heure pour se coucher et s'endormir ? Entre 22 et 23 heures, assurent des chercheurs. À quelle heure est-il préférable d'aller se coucher ? Entre 22 et 23 heures, répondent des chercheurs de l'université d'Exeter, en Grande-Bretagne.