Madagascar doit encore importer du riz pour combler le déficit national. Pour l'année 2020, les importations sont évalués à 45 000 tonnes. Le riz importé est un substitut moins préféré que le riz produit localement.
L'essentiel du développement du marché rizicole est donc lié à l'accroissement démographique en Asie, où le riz reste très largement la céréale de base, et à la diffusion de la consommation du riz dans des régions non asiatiques où il ne faisait pas partie des habitudes alimentaires.
Ainsi, la vanille (605 M DTS) conserve la 1ère place des produits exportés par Madagascar en 2018 devant les exportations de matières textiles (357 M DTS) et le nickel, qui conserve en 2018 sa 3ème place pour 302 M DTS exportés.
Premièrement, on sème les semences dans les pépinières ou « tanin-ketsa ». Cette première étape dure environ deux semaines. En attendant cela, il faut préparer les rizières qui vont accueillir les jeunes plants. Une charrue et une herse tirées par des zébus donneront une boue liquide qui va servir pour le repiquage.
Le rendement moyen du riz (semis) par hectare est de 3 à 6 tonnes. Dans certains pays, comme l'Australie et l'Égypte, le rendement peut atteindre 10 à 12 tonnes ou plus par hectare (1 tonne = 1000 kg = 2200 lbs. et 1 hectare = 2,47 acres = 10 000 mètres carrés).
Pour faire face à ses forts besoins en eau et en chaleur, le riz pousse les pieds dans l'eau dans les régions chaudes et humides dont principalement l'Asie. Il est le fruit de la plantation des graines récoltées l'année précédente dans des champs couverts d'eau appelés “rizières”.
Rizières à Marovoay : Un des principaux greniers de Madagascar complètement inondé Presque 5 000 ha de rizières ont été inondés et 20 000 tonnes de riz sont irrécupérables à Marovoay, dans la région Boeny, un des greniers de Madagascar.
Les principaux pays producteurs sont la Chine, et l'Inde (environ 50% de la production mondiale) suivies de l'Indonésie, du Bangladesh, du Vietnam ou encore, de la Thaïlande. Ces 6 pays couvrent à eux-seuls près de 75% de la production mondiale.
Madagascar est la 139ème économie exportatrice au monde et le 137ème importateur. Le pays est membre de l'OMC et du COMESA (Marché commun de l'Afrique orientale et australe) et n'a pas de barrières non tarifaires importantes. De plus, la plupart des produits peuvent être importés sans licence d'importation.
Comme d'autres États insulaires, Madagascar fait face à des coûts de transport élevés. Le manque d'infrastructures bien développées rend les transactions commerciales coûteuses, ce qui entrave la compétitivité du secteur privé.
Après une croissance du PIB réel de 4,4 % en 2019, le pays est entré en récession en 2020 lorsque le PIB réel a diminué de 4 %. L'industrie manufacturière, minière et les services ont été les plus touchés en raison des mesures de confinement, tandis que l'agriculture s'est bien comportée.
Les principaux pays exportateurs sont par ordre décroissant la Thaïlande, le Vietnam, la Chine, les Etats-Unis, l'Inde et le Pakistan.
La Chine occupait la première place de ce classement avec un volume de production supérieur à 148 millions de tonnes. Elle était suivie par l'Inde, l'Indonésie et le Bangladesh.
Cette tendance persistante à la hausse tient principalement à une production stagnante, à des importations limitées et à une demande intérieure accrue en raison de la pandémie de covid-19.
Cette statistique présente un classement des principaux pays consommateurs de de riz au niveau mondial en 2021/2022. La consommation de riz en Chine était d'environ 154 millions de tonnes métriques pour cette période.
Les émissions de méthane (CH4) contribuent fortement aux changements climatiques. C'est la majeure incidence des rizières, principale activité génératrice de ce gaz à effet de serre.
Eviter le riz (sauf le riz complet) qui a tendance à constiper. Consommer 5 à 6 portions de végétaux (légumes et fruits) crus et cuits par jour pour leur apport en vitamines, minéraux (bon fonctionnement de l'organisme) et surtout en fibres (amélioration du transit intestinal et prévention de certaines pathologies).
Traitement. Il consiste à administrer d'abord par injections puis par voie orale, de la vitamine B1 au malade. La guérison, rapide, est, dans la plupart des cas, totale.
Ils comprennent les diptères mineurs, les mineuses de feuilles, les scarabées des feuilles, l'hispide du riz, les chenilles légionnaires, les thrips du riz, les pucerons des tiges, les foreurs des tiges, les sautériaux et les criquets.
Un apport modéré de 20 à 30 K2O/ha permet d'améliorer les rendements du riz pluvial dans ces sols. · Le chlorure de potassium (KCl) est l'engrais potassique le plus courant. · La réponse du riz pluvial au potassium est en général faible, excepté dans les sols à forte carence.
Après une longue traque génétique, la science vient enfin d'identifier le lieu d'origine du riz cultivé. La Chine, bien sûr, mais plus précisément le sud du pays, près de la rivière des Perles.
À l'origine c'est une plante de marécage. Il lui faut de 1200 à 1 300 millimètres de précipitations pendant sa période de croissance. Il existe une riziculture sèche où le riz ne dispose que de l'eau des pluies. On peut la pratiquer sur des brûlis forestiers ou herbeux mais on doit déplacer les champs chaque année.
La glumelle (enveloppe externe du grain) est ensuite retirée par un passage dans des rouleaux. Ce riz « cargo », complet, riches en fibres et en nutriments, de couleur beige, est très long à cuire.