Cet effet est souvent lié à l'utilisation d'une farine trop forte en gluten ou bien une pâte trop acide (notamment dû à l'utilisation du levain).
Ceci est dû à une pâte trop chaude et une levée à une température trop élevée, ce qui fait dessécher la pâte et provoque une perte de liquides. En plus, pendant la cuisson, il y a aussi plus d'évaporation de liquides.
En cause : un excès de fermentation avant blocage (dû à une pâte trop chaude, une température trop élevée, un pointage trop long…) ou un excès d'humidité (mauvais réglage de la ventilation et de l'hygrométrie en chambre de fermentation).
Une pâte bien pétrie est élastique, ni trop dure, ni trop collante. Pour connaître à coup sûr que la pâte est assez pétrie, enlevez une petite portion sur le coin de la pâte et étirez-la entre les doigts. Si la pâte s'étire en une membrane très fine sans casser, elle est parfaite.
Améliore la plasticité de la pâte, augmente la ténacité ainsi lui donne du corps et de la tenue. Il participe à l'hydratation de la pâte. Le sel permet d'améliorer la maniabilité de la pâte. Le sel est hygroscopique.
Est-ce que si on les met en contact, ils réagissent ? oui, un peu : le sel et son coté hygroscopique "pompe" l'eau contenue dans la levure et du coup la ramollie un peu. Et alors le sel va tuer les champignons ? Non, pas du tout, même un peu ramollie, elle va garder l'essentiel de son pouvoir de fermentation.
Le pointage se termine avec le boulage, l'étape pendant laquelle on forme nos pâtons.
La température de base est généralement voisine de 65°C. Le pétrissage est effectué à vitesse rapide et dure de 18 à 20 minutes pour un pétrin à axe oblique (après un frasage en vitesse lente, de 4 à 5 minutes).
Savoir quand arrêter le pétrissage. Vérifiez la texture de la pâte. Au départ la pâte est molle et collante, mais après 10 minutes de pétrissage elle doit être brillante et ferme. Elle doit rester un peu collante et élastique au toucher, mais pas trop sèche.
Chez un pâtissier, le travail de la pâte à pain se fait souvent dans le pétrin professionnel. Le bol de l'appareil en acier inox, aussi appelé cuve, doit être d'une capacité de plus de dix litres pour fouetter la pâte.
Les professionnels l'injectent avant d'enfourner mais dans un four domestique, on peut placer de l'eau dans un récipient large en bas du four pour faire de la vapeur. Cette humidité évite le dessèchement de la pâte en surface. Elle retarde la formation de la croûte, la rend plus fine et plus brillante.
Montez la température du four à pain vers 350°C environ en alimentant le feu avec du bois dur. Lorsque le four à atteint la température d'environ 350°C laissez s'éteindre le feu. Vers 300°C, retirez les braises et les cendres puis essuyer la sole avec un chiffon humide pour nettoyer les poussières.
Quel four est le plus adapté ? Un four avec chaleur voute et sole est le plus adapté à la cuisson du pain. Aujourd'hui, la plupart des fours sont équipés de plusieurs fonctions. Vous ne devez donc pas choisir entre un four avec chaleur tournante ou avec chaleur voute et sole.
Si vous pensez que de mettre un peu trop de levure dans votre préparation n'aura aucune conséquence, détrompez-vous. Cela pourrait donner au dessert un arrière-goût désagréable.
Vous rêvez de sortir une belle baguette comme celle de votre boulangerie préférée ? La farine T55 est votre meilleur arme : elle ne gonfle pas trop pendant la cuisson, elle est blanche donc fera un beau teint assez clair à votre baguette. Elle reste cependant, riche en gluten et garde un goût neutre.
L'eau de coulage
Une pâte doit atteindre une température autour de 23°C-24°C quand on termine de pétrir. Pour obtenir cette température, c'est simple: Tout d'abord, additionnez la température de la pièce + la température de la farine. Soustrayiez ce résultat à 70°C (température pour un pétrissage en machine).
Grâce au dégazage, la pâte gonfle mieux lors de la deuxième pousse ou de la cuisson. Enfin, en dégazant la pâte vous répartissez uniformément les gaz, ce qui permet d'obtenir des bulles d'air et des alvéoles bien régulières.
Un pétrissage mécanique intense sera responsable d'une mie particulièrement développée à alvéolage petit (type pain de mie), tandis qu'un pétrissage lent et court permettra l'obtention d'un alvéolage plus irrégulier, avec de grosses alvéoles.
La température idéale pour faire lever la pâte est de 25 à 30°C.
Le pétrissage intensifié doit se faire avec un robot pétrin à axe oblique. C'est après un frasage de 5 minutes que le pétrissage intensifié doit se faire. Cette étape consiste à obtenir une pâte développée et à incorporer beaucoup d'air dans la pâte à pain pétrie.
La température
Si l'eau est trop froide, les ferments s'endorment et la pâte ne lève pas. Si l'eau est un peu trop chaude, la pâte va lever une première fois, mais les ferments ultra-activés finiront par retomber lors de la deuxième pousse ou lors de la cuisson. De plus le pain n'aura pas de goût.
Plongez votre levure dans de l'eau chaude et observez : si elle remonte à la surface, c'est qu'elle est encore bonne et qu'elle va permettre de faire lever la pâte. En revanche, si elle reste dans le fond, il est préférable d'en acheter une autre.
Il faut alors la retravailler pour lui donner du corps en développant le gluten. Plier la pâte sur elle même et appuyer avec force avec le poing. Recommencer ainsi pour développer l'élasticité et encore pour obtenir une pâte ferme et élastique.
Un pain correctement apprêté rebondira lentement au toucher, remplissant l'empreinte de votre doigt en environ 10 secondes. La pâte doit être aérée et tremblotante, mais pas si pleine d'air qu'elle soit fragile. La pâte trop gonflée ne rebondira pas du tout lorsqu'on la pique.
pour le pétrissage, moi je le fais à la main, pdt 5 à 10min. La pâte colle un peu aux doigts si je la garde dans la main, mais en la travaillant, ça ne colle pas. Déjà en la pétrissant bien, ça lui permet de mieux gonfler, et de réduire le "risque" que la mie soit compacte.