Une économie de marché viable et la capacité de faire face à la concurrence et au marché de l'Union européenne ; L'acquis communautaire, c'est-à-dire la capacité de mettre en œuvre les obligations découlant de l'adhésion, et notamment de souscrire aux objectifs de l'Union politique, économique et monétaire.
Elle citait la "démocratie solide" incarnée par le régime, le bon fonctionnement de son administration, et une économie libérale "opérationnelle". Il faut dire que l'Ukraine a paraphé dès 2014 un accord de libre-échange avec l'Europe, un texte entré en vigueur le 1er septembre 2017.
Le Conseil européen accorde à l'Ukraine le statut de pays candidat à l'UE. Réunis dans le cadre du Conseil européen le 23 juin 2022, les dirigeants de l'UE ont accordé à l'Ukraine le statut de pays candidat à l'UE.
L'Union européenne impose en effet un certain nombre de critères pour rentrer en Europe et l'Ukraine ne correspond pas à tous, la corruption très importante dans le pays restant le principal obstacle à son adhésion.
Bien que plusieurs raisons historiques, politiques et géographiques s'imposent, le président Poutine considère notamment une adhésion potentielle de l'Ukraine à l'alliance militaire comme une menace pour les frontières de la Russie et pour sa sphère d'influence.
Le 16 décembre, le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, a déclaré que l'Alliance ne ferait aucune concession à la Russie sur la question de l'adhésion de l'Ukraine. Selon lui, l'Ukraine a le droit d'être protégée et c'est avec l'OTAN qu'elle déterminera la question de son adhésion à l'Alliance.
La désinformation et la propagande du Kremlin accompagnent et soutiennent les actions militaires de la Russie en Ukraine, notamment la tentative d'annexion de la Crimée, l'appui aux mouvements séparatistes dans l'est de l'Ukraine et la guerre d'agression en cours.
La réalité militaire sur le terrain a eu raison des revendications ukrainiennes. Le pouvoir stalinien, jugeant les Ukrainiens suspects de dérives nationalistes, a usé de l'arme de la famine pour affaiblir la région. C'est l'holodomor, qui a fait entre 2,5 et 6 millions de victimes en 1932-1933.
“Vladimir Poutine veut faire la jonction entre la Crimée et les territoires conquis autour de la Crimée.”(...), détaille Emmanuel Dupuy, président de l'Institut Prospective et Sécurité en Europe (IPSE) . “Il va, petit à petit, grignoter le territoire pour aboutir à une sorte de cohérence géographique”, ajoute-t-il.
Ces pays qui soutiennent encore la Russie de Poutine. Alors que l'invasion de l'Ukraine s'éternise, la Russie de Vladimir Poutine n'a jamais paru si isolée sur la scène mondiale.
La réponse la plus évidente est le retour de la grande Russie. Le maître du Kremlin veut rétablir une zone de protection autour de son pays et cela passe par une zone d'influence sur les pays de l'ex-URSS dont l'Ukraine faisait partie mais qui a pris son indépendance en 1991 (90 % des Ukrainiens ont voté en ce sens).
Cette entrée en guerre résulte de longs mois de tensions entre les deux pays, la Russie n'acceptant pas le rapprochement de l'Ukraine avec les démocraties occidentales et encore moins son désir d'adhérer à l'OTAN, un point inacceptable pour Vladimir Poutine qui y voit une menace pour ses frontières.
L'invasion russe, réactions de l'ONU. La Russie a lancé dans la nuit du 23 au 24 février 2022 une offensive militaire sur l'Ukraine. L'ONU considère que cette attaque est une violation de l'intégrité du territoire et de la souveraineté de l'Ukraine. Elle est contraire aux principes de la Charte des Nations Unies.
En 1993, la Russie, la Biélorussie, l'Arménie, l'Azerbaïdjan, le Kazakhstan, l'Ouzbékistan, le Tadjikistan, le Kirghizistan et la Géorgie signent un accord-cadre d'union économique dans le cadre de la CEI (l'Ukraine et le Turkménistan s'y sont associés).
Allégation : la défense antimissile de l'OTAN représente une menace pour la sécurité de la Russie. Dans les faits : la défense antimissile balistique de l'OTAN n'est pas dirigée contre la Russie et ne peut porter atteinte aux capacités de dissuasion stratégique russes.
En 1966, par une simple lettre, le général de Gaulle avait quitté cette instance. Motif principal : il refusait que la dissuasion nucléaire française puisse être placée sous le contrôle des Américains, maîtres incontestés de l'Alliance.
Ainsi, la France succède à la Turquie, qui a dirigé la force en 2021, et l'Allemagne lui emboîtera le pas en 2023.
Plus d'équipements militaires pour Kiev, et plus de sanctions pour Moscou. La France a décidé de renforcer son soutien à l'Ukraine dans sa guerre contre la Russie, à l'issue d'un Conseil de défense qui s'est tenu samedi en fin de journée.
Principal partenaire commercial de la Russie, la Chine (abstention) n'a pas condamné l'invasion de l'Ukraine. Sans tenir un discours très marqué en faveur de la Russie, Xi Jinping s'est déclaré favorable à une résolution du conflit par la voie diplomatique.
Les autres partenaires EOP sont l'Australie, la Finlande, la Géorgie, la Jordanie et la Suède. L'Ukraine renforce également ses capacités et son interopérabilité au travers de sa participation à la Force de réaction de l'OTAN.
La Russie, la Chine, Cuba, la Corée du Nord, l'Iran, la Syrie, le Vietnam, ont été parmi ceux qui ont voté contre.
Un rapprochement sino-russe a commencé en 1992, avec les deux pays déclarant qu'ils étaient à la poursuite d'un "partenariat constructif "; en 1996, ils ont progressé vers un «partenariat stratégique», et en 2001, ils ont signé un traité "d'amitié et de coopération".
La coopération militaire, soit pour l'essentiel les ventes d'armes, est une partie importante du partenariat stratégique entre les deux pays. La Chine, qui souhaite améliorer sa défense et maintenir son intégrité territoriale, est l'un des premiers clients de l'industrie d'armement russe.
Les Chinois continuèrent à dénoncer l'« impérialisme social soviétique » et à accuser leur voisin de se poser en ennemi de la révolution mondiale, mais les Chinois, depuis 1972, cessent tout soutien aux groupes révolutionnaires et se prononcent en faveur d'une paix négociée dans la guerre du Viêt Nam.
La banque centrale prévoit une reprise de l'économie dès l'an prochain, mais seulement en fin de second semestre. En 2023, la Russie devrait enregistrer une baisse de 1 à 4 % avec, au quatrième trimestre, une augmentation de 1 à 2,5 %. Avec pour objectif, en 2025, un taux de croissance potentiel de 1,5 à 2,5 %.