La plupart des facteurs qui expliquent l'intérêt de la Russie pour l'Ukraine sont bien connus. Mais en creusant un peu plus, on trouve un thème sous-jacent: la crainte que la Russie soit un jour absorbée par l'Asie. Appelons cela une "insécurité démographique".
Le conflit en Ukraine s'inscrit dans le contexte de deux décennies de tensions entre la Russie et l'Occident, durant lesquelles se sont manifestées des divergences sur les différentes questions internationales : l'indépendance du Kosovo en 2008, la guerre de Géorgie la même année, la guerre en Syrie depuis 2011, la ...
Grâce à une immense superficie de terres arables, la première en Europe hors Russie, et en particulier grâce à ses terres noires, très fertiles, l'Ukraine est incontestablement une puissance agricole. Sa production de blé se classe dans les dix premières mondiales.
L'origine du conflit remonte au 21 novembre 2013 , à la suite de la décision du gouvernement ukrainien de ne pas signer l'accord d'association entre l'Ukraine et l'Union européenne.
Le gouvernement russe estime que les projets d'expansion de l'OTAN en Ukraine et en Géorgie pourraient avoir un impact négatif sur la sécurité européenne. De même, les Russes sont pour la plupart fortement opposés à toute expansion de l'OTAN vers l'Est.
Bien que plusieurs raisons historiques, politiques et géographiques s'imposent, le président Poutine considère notamment une adhésion potentielle de l'Ukraine à l'alliance militaire comme une menace pour les frontières de la Russie et pour sa sphère d'influence.
Pour que la stabilité de la zone euro-atlantique soit assurée, il est indispensable que l'Ukraine soit forte et indépendante. Nouées au début des années 1990, les relations avec ce pays ont évolué jusqu'à constituer l'un des partenariats de l'OTAN les plus substantiels.
L'objectif est de soutenir les populations russes ou pro-russes de ces pays pour garantir leur autonomie politique vis-à-vis des Etats centraux.
En novembre 2013, débute la révolution de Maïdan durant laquelle des Ukrainiens manifestent, car le président refuse une plus grande intégration économique avec l'Union européenne. Une vidéo réalisée par Le Monde explique les origines de ce mouvement qui marque le début du conflit russo-ukrainien.
Au niveau international, les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, l'Allemagne, l'Union européenne et de nombreux autres pays ont condamné la Russie, l'accusant d'intervenir militairement en Crimée et ainsi de violer le droit international et la souveraineté de l'Ukraine.
Ces pays qui soutiennent encore la Russie de Poutine. Alors que l'invasion de l'Ukraine s'éternise, la Russie de Vladimir Poutine n'a jamais paru si isolée sur la scène mondiale.
La plus grande crise de réfugiés en Europe de ce siècle
Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a estimé que plus de 14 millions de personne ont fui l'Ukraine. Il s'agit du mouvement de population forcé le plus rapide depuis la Seconde Guerre mondiale.
Mais la principale cause de russophobie dans l'ancien « bloc de l'Est » et dans les républiques anciennement soviétiques est la géopolitique de la Russie et sa volonté de s'affirmer comme superpuissance en contrôlant son voisinage, comme en témoignent la guerre d'Ossétie de 1991-92, la guerre du Dniestr de 1992, la ...
En effet, le quatorzième alinéa du Préambule de la Constitution de 1946 prévoit que « la République française (…) n'entreprendra aucune guerre dans des vues de conquête et n'emploiera jamais ses forces contre la liberté d'aucun peuple ». D'autre part, le droit international interdit la déclaration de guerre.
Dans les faits : l'OTAN est une alliance défensive, qui a pour mission de protéger ses États membres. Nos exercices et nos déploiements militaires ne sont pas dirigés contre la Russie – ni contre aucun autre pays.
Au cours de la conférence de presse du 21 février 1966, il lance la "crise atlantique" : il affirme que la volonté de la France à disposer d'elle-même et à être utile aux autres nations n'est pas compatible avec une organisation de défense où elle est subordonnée. Il refuse toute subordination au sein de l'OTAN.
En 1993, la Russie, la Biélorussie, l'Arménie, l'Azerbaïdjan, le Kazakhstan, l'Ouzbékistan, le Tadjikistan, le Kirghizistan et la Géorgie signent un accord-cadre d'union économique dans le cadre de la CEI (l'Ukraine et le Turkménistan s'y sont associés).
Les Nations unies représentent le rêve d'un système de relations entre États fondées sur la notion de sécurité collective. L'OTAN, créée deux années après l'ONU, en raison de la Guerre froide, repose sur la notion plus pragmatique de défense collective.
Outre la Biélorussie, l'autre soutien indéfectible de Vladimir Poutine est sans conteste la Syrie. Et pour cause : Bachar al-Assad lui doit très largement son maintien.
Les autres partenaires EOP sont l'Australie, la Finlande, la Géorgie, la Jordanie et la Suède. L'Ukraine renforce également ses capacités et son interopérabilité au travers de sa participation à la Force de réaction de l'OTAN.
Publié: 22 Août 2022 à 09h01 Temps de lecture: 5 min Partage : Six mois après l'invasion de l'Ukraine par la Russie, le 24 février 2022, le conflit ne semble pas prêt de se terminer et s'enlise, selon des experts. Combats et frappes russes meurtrières se poursuivent au quotidien.
Que veut faire Poutine, selon vous ? Il veut détruire d'abord l'Ukraine, et à travers cette agression, détruire l'Europe. D'ailleurs, il n'a jamais caché cet objectif. Aujourd'hui, il est devenu absolument clair pour le monde entier, concernant l'Ukraine.
Au début de 1992, l'Ukraine réaffirme sa pleine souveraineté sur la Crimée. Pour les populations d'origine russe ou russophones, ou même russophiles, la Crimée, simple cadeau de Khrouchtchev à l'Ukraine soviétique, ne saurait devenir un simple oblast de l'Ukraine.
"La plupart des Russes pensent que les soldats sont accueillis en libérateurs en Ukraine. Et ils voient les Ukrainiens comme une population opprimée", poursuit-elle. La résistance russe existe toutefois bel et bien. Elle prend une forme très discrète.
L'Islande est, selon le classement Global Peace Index 2021, le pays le plus susceptible de rester pacifique au milieu d'une guerre mondiale. En raison de sa situation géographique (extrême nord de l'Europe, au milieu de l'océan Atlantique) et en raison de sa tradition pacifiste.