« L'homme est le seul animal qui doit travailler » : les animaux ne travaillent pas, ils assouvissent leurs besoins directement, sans transformer le donné naturel.
D'après Kant, l'Homme se dicterait librement le travail car il en aurai besoin pour se libérer de la nature qui est en lui. En effet, le travail est une activité qui induit de suivre des règles, et ces règles permettent à l'être humain de se libérer de la nature qui réside en lui, c'est-à-dire de se civiliser.
Il éloigne l'ennui, le vice et le besoin. Il humanise par le lien social qu'il crée et maintient nos capacités intellectuelles en éveil. Il redresse le perverti, moralise le dévoyé, rend l'homme vertueux.
Le travail est essentiel pour la survie de l'homme, mais il est aussi considéré comme un châtiment et une contrainte. Le travail permet aussi de s'accomplir en tant qu'être humain et d'être libre.
Emmanuel Kant considère que le travail est un devoir envers soi-même, un devoir qui forme l'homme moralement parlant. Pour Emmanuel Kant, le travail satisfait la conscience morale et la fierté humaine. Ainsi, l'animal satisfait ses besoins par l'instinct, l'homme satisfait les siens par le travail.
Selon Marx, “les animaux ne travaillent pas car ils n'ont pas conscience de leur activité.” Il prend notamment l'exemple des abeilles, qui ne seraient que “les vecteurs des lois de la nature” en répétant au fil des générations le même schéma dans la construction de leurs ruches.
Par une conversion dialectique exemplaire, le travail servile lui rend alors sa liberté car il sait comment s'y prendre pour dominer la nature tandis que le maître, qui ne sait plus travailler, a de plus en plus besoin de son esclave et devient en quelque sorte esclave de l'esclave.
Oui, répondent les chercheurs du projet COW, car ces animaux mobilisent leur intelligence et leur sensibilité pour accomplir des tâches qui demandent bien plus que du simple conditionnement.
Le travail est une nécessité. En effet, l'Homme n'a pas le choix, il est obligé de travailler, car s'il ne travaille pas, il meurt. La nature, spontanément, ne lui fournit pas de quoi survivre. Donc plutôt que de parler d'obligation, on peut dire que le travail est une contrainte.
La réponse tient en quelques mots. On travaille pour gagner sa vie, pour exister socialement (être connu et reconnu), voir des gens et enfin pour faire des choses qui nous intéressent : soigner, enseigner, construire ou réparer, faire la cuisine, écrire, etc.
Conclusion : Le travail apparaît comme une activité dont l'Homme ne peut pas se passer, parce qu'il est une nécessité lié à sa nature mais aussi parce que le travail est un moyen pour lui de se libérer et de s'épanouir. Cependant, il n'y a pas de travail sans technique.
Hommes et femmes y sont confrontés sans distinction, et font face à d'autres conséquences que l'augmentation du risque d'AVC : dépression, hypertension et difficultés relationnelles sont régulièrement observées auprès des salariés qui travaillent le plus.
L'homme accomplit son humanité en inscrivant des valeurs et un sens humains dans le monde où il vit. Par le travail, l'homme n'est donc pas aliéné, il ne devient pas autre que ce qu'il est. Au contraire, le travail est la marque même de son humanité et ce par quoi il l'inscrit dans le réel.
Le travail n'est pas seulement une punition mais une possibilité de rachat du péché originel. Le travail constitue une réhabilitation sociale et morale et religieuse.
L'introduction se divise en trois parties : sujet AMENÉ, sujet POSÉ, sujet DIVISÉ. Les premières lignes de l'introduction doivent présenter, dans un contexte général, la nature du sujet qui sera traité. Le lecteur est ainsi fixé, dès le départ, en voyant que tu as choisi d'aborder tel thème.
Travailler permet de se réaliser. C'est une obligation envers soi-même. Mais travailler est un devoir moral, non seulement envers autrui mais aussi envers soi-même. En effet, travailler n'est pas seulement répondre à ses besoins vitaux, c'est aussi réaliser ce qu'il y a de plus humain en l'homme.
Essence et existence
Chez Heidegger, l'essence de l'homme consiste à se comprendre en tant qu'être-là, i.e. en tant qu'existence. Dans le premier cas, dont Descartes est un représentant, l'abstraction essentielle de l'existence donne l'essence, et inversement dans le second, comme chez Sartre.
Il est important de savoir que le travail rend libre comme il peut également aliéner l'homme. Tout dépend donc de nous. Le travail a permis à l'homme de se libérer de la nature, de se sociabiliser et d'emmagasiner des connaissances, donc de devenir quelqu'un de meilleur.
Un animal ne travaille pas ; il constitue seulement un moyen pour l'homme. C'est parce que le travail exige l'application de son esprit à la nature et que l'animal n'en dispose pas que son activité ne peut pas être appelée travail.
Les fourmis exécutent parfaitement ce qu'on leur demande en équipe et leur attitude conformiste nous rassure sur la qualité de leur travail. Les abeilles, de leur côté, sont les innovatrices, celles qui renversent l'ordre établi et sont avant-gardistes.
Le texte explique que le travail est une activité proprement humaine qui suppose la conscience de ce que l'on fait, alors que l'activité animale relève de l'instinct, même si on peut sous une certaine forme la comparer a celle de l'être humain.
Le travail nous fait perdre notre liberté
Visant essentiellement la libération à l'égard de la nature et de sa nécessité, le travail perd alors son but initial : il avait pour but de satisfaire nos besoins ; son but devient la production elle-même.
le travail est un moyen de vivre rien de plus. certe le travail est nécessaire a la vie par le seul fait qu'il apporte un salaire qui lui est nécessaire a la survie.
Le travail transforme la nature mais, selon Marx, il transforme aussi l'homme lui-même. En travaillant, l'homme actualise ses dispositions, y compris celles qui lui sont propres et concernent la conscience et l'esprit. C'est donc par le travail que l'humanité se construit.