L'inconscient forme un système indépendant qui ne peut pas devenir conscient sur une simple injonction du sujet parce qu'il a été refoulé. C'est une force psychique active, pulsionnelle, résultat d'un conflit intérieur entre des désirs qui cherchent à se satisfaire et une personnalité qui leur oppose une résistance.
Si l'inconscient signifie qu'il y a en l'homme des désirs inavoués, refoulés qui peuvent déborder la conscience, l'homme est comme dépossédé de lui-même, dépossédé de son libre arbitre car ce dernier en parviendrait pas à canaliser ce que l'inconscient peut provoquer.
Les causes possibles de l'inconscience sont nombreuses. Dans certains cas, la vie est en danger : inflammation des enveloppes du cerveau (méningite), intoxication (au monoxyde de carbone), diabète, manque d'oxygène et saignement entre les enveloppes du cerveau (hématome sous-dural).
L'inconscient chez Freud devient un substantif. Il désigne une partie de nous-mêmes, ou plus exactement une zone de notre esprit où sont stockés une foule de souvenirs, de fantasmes, de désirs inavouables, que nous ne pouvons pas atteindre car une résistance en nous s'y oppose.
En philosophie, l'inconscient est un concept dont l'usage semble remonter à l'Antiquité, et qui peut être entendu aussi bien en un sens ontologique, comme ce qui dans l'esprit est dépourvu de conscience, qu'en un sens gnoséologique, comme ce qui reste inaccessible à la conscience réflexive ou à l'introspection.
Les actes manqués (erreurs, oublis, lapsus), les rêves, ainsi que certains symptômes pathologiques tels que les phobies ou troubles de la parole, sont autant de manifestations de l'inconscient. Freud recense d'ailleurs ces manifestations dans son ouvrage Psychopathologie de la vie quotidienne.
Les mécanismes inconscients contrôlent la plupart de nos comportements, nos choix, nos émotions, nos décisions, comme le montrent de nombreuses expériences de psychologie. La conscience ne serait que la partie émergée de l'iceberg des processus cognitifs.
Il s'agit de concevoir la possibilité, si l'âme pense, de ne pas en avoir la connaissance ou de ne pas en être consciente, c'est-à-dire d'être incapable de se savoir pensante ou de saisir explicitement cette faculté qui est en elle de penser.
Passée au travers de cette censure, la pulsion inconsciente peut devenir consciente, ce qui ne signifie pas qu'elle le devient effectivement: elle est alors préconsciente, au même titre que tout ce qui est effectivement présent à l'esprit, sans qu'on le remarque de fait.
Dans la lettre du 10 mars 1898 , Freud situe « la naissance de l'inconscient entre 1 et 3 ans, période où “se forme l'étiologie de toutes les psychonévroses” », écrit-il.
La notion de « limite » trouve sa genèse dans l'inconscient à partir de l'expérience de la perte de jouissance de l'objet, cette perte instaure un bord entre le moi et le monde extérieur et elle crée un espace subjectif qui sera celui de la pensée et par conséquent du jugement et de la représentation.
Mettez une main à hauteur des yeux, paume face à soi et focalisez le regard sur un point au centre. Tout en relâchant le corps et en restant focalisé, demandez à l'inconscient d'avancer la main jusqu'au visage par des mouvements lents et saccadés, comme si elle était aimantée par le visage.
C'est dans l'hypothalamus, par exemple, que les sentiments de soif, de faim, et de satiété prennent naissance. Pour les désirs en général (conscients ou inconscients), c'est moins clair.
Elle y résiste positivement, dynamiquement. Si la connaissance est la saisie d'un phénomène par une conscience et que l'inconscient est ce qui se dérobe – accidentellement ou activement – à cette conscience, il semble donc impossible, voire contradictoire, d'accéder à une connaissance de l'inconscient !
« Les formations de l'inconscient » Il suffit de lire Freud : ses trois grands ouvrages des années 1900 en détaillent les premiers signes, rêve, lapsus et acte manqué, sans oublier encore leurs affinités avec le mot d'esprit.
L'inconscient – cette partie cachée de nous-même
L'existence des rêves suggère au contraire qu'il se passe bien plus de choses au cours du sommeil. Selon une thèse scientifique, le sommeil permettrait de construire notre mémoire. Ce processus reposerait sur le traitement des informations au niveau de notre inconscient.
L'inconscient se manifeste par des actes manqués (lapsus, actions…) et par les rêves. L'interprétation des rêves est utilisée dans la psychanalyse car elle permet de mettre en évidence ces mécanismes inconscients : refoulements, peurs, angoisses… Or, il est aussi possible de rêver sans être endormi !
Transe hypnotique, méditation de pleine conscience, mouvements oculaires… Ces techniques offrent de nouvelles voies vers l'inconscient. Et ça marche. En nous influençant à notre insu, notre inconscient pèse parfois sur nos vies.
La conscience est un état de l'individu qui sait qui il est, où il est, ce qu'il peut ou ne peut pas faire dans le contexte où il se trouve. Plus généralement, c'est la faculté à « se voir » soi-même et à se reconnaître dans ses pensées et ses actions. L'inconscient est ce qui échappe à la conscience.
Placez une main sur le front de la victime et basculez délicatement sa tête vers l'arrière. Dans un même temps, positionnez l'extrémité des doigts de l'autre main sous le bout du menton de la victime et soulevez celui-ci pour décoller la langue du fond de la gorge et dégager ainsi les voies aériennes.
L'inconscient étant l'autre de la conscience, il ne peut parler. Il ne peut être sujet du discours ou d'un discours véritable, comme par exemple énoncer que deux et deux font quatre ou que la terre est ronde. Ce dont il est sujet, ce ne peut être que d'une forme de discours justement non maîtrisée, non claire (cf.
Vérifiez que la victime respire. Tournez la victime sur le côté en position latérale de sécurité. Demandez à quelqu'un d'appeler les secours ; allez chercher de l'aide si vous êtes seul. Vérifiez régulièrement la respiration de la victime jusqu'à l'arrivée des secours.
Prenez le temps d'identifier tous ces aspects relatifs à vos blocages : prenez quelques minutes de méditation ou de réflexion, une ou deux fois dans votre semaine. Vous pouvez aussi pratiquer la respiration profonde, qui est idéale pour se recentrer sur vous-même.
La première forme est celle de l'inconscient freudien – une autre façon de désigner les pulsions sexuelles refoulées – ; le deuxième est l'inconscient cognitif : tout ce que l'on perçoit, mémorise, apprend et découvre sans en avoir conscience.