En ce qui concerne la dette de l'État, elle résulte du cumul des besoins de financement de l'État, c'est-à-dire de la différence, année après année, entre ses produits (recettes fiscales, produits de privatisations, etc.) et ses charges (dépenses budgétaires, prises de participation, etc.).
Peu importe le niveau de développement d'un pays, l'État peut être amené à faire plusieurs dépenses. Si les dépenses sont plus grandes que les revenus, le budget de l'État est déficitaire et ce dernier s'endette. L'État doit alors trouver des moyens de rembourser sa dette.
L'augmentation de la dette brute des administrations publiques résulte de celles de l'État et des administrations de sécurité sociale. Au premier trimestre 2022, la contribution de l'État à la dette publique augmente de 64,8 Md€.
Elle est étroitement liée à l'histoire des dépenses publiques françaises. L'État français a souvent eu recours à la dette pour faire face à des dépenses fortes, comme les guerres ou les plans de relances, ou une chute de revenus, durant des crises économiques.
Ce sont d'ailleurs également des banques et des investisseurs institutionnels (principalement les fonds d'assurance vie) que l'on retrouve parmi les principaux détenteurs résidents de la dette publique française. L'État français emprunte donc environ un tiers de sa dette aux banques et sociétés financières nationales.
Les premières causes d'augmentation de la dette sont les guerres, qui génèrent d'importants emprunts pour permettre leur financement, puis bien souvent, pour payer des dommages lors des défaites.
Quand il y a de l'inflation, mettons par exemple en zone euro, le pouvoir d'achat de chaque euro baisse, puisque les prix de ce qu'on achète avec augmentent. Ce qui signifie aussi que chaque euro emprunté coûte, en termes réels (c'est-à-dire en baguettes de pain, en kg de carottes, etc.), moins cher à rembourser.
Budget de la dette en Russie
En 2020, dernière année évaluée, le montant de 212,36 milliards d'euros a été le plus élevé des 22 dernières années. Rapporté au nombre d'habitants, cela correspond en Russie à un endettement de 1.474 euros par personne.
Les principaux facteurs structurels en faveur de l'inflation sont : l'effet de "la loi de l'offre et de la demande". La pandémie a affecté les modes de vie et de travail et elle a modifié certains besoins.
D'un côté, si elle est bien gérée, elle peut soutenir l'entreprise et favoriser sa croissance. De l'autre, si elle est mal gérée, elle peut compromettre votre entreprise, voire la ruiner, et même vous toucher personnellement.
La Chine, créancier du monde et les États-Unis, débiteurs du monde.
La dette publique française est détenue à moitié par des non-résidents. Selon l'Agence France Trésor (AFT), la moitié de la dette publique française est actuellement détenue par des entités non-résidentes, une situation inchangée malgré la pandémie de Covid-19.
- L'inflation profite à ceux qui peuvent emprunter à des taux de faveur et, si possible, inférieurs au taux d'inflation : - La capacité d'emprunter est cumulative, et dépend déjà de la capacité antérieure d'emprunter. Ce qui confirme précisément le proverbe populaire bien connu : « On ne prête qu'aux riches ».
L' inflation est d'abord perçue comme un phénomène monétaire. Pour les uns, elle est due à une création excessive de monnaie. Pour d'autres, c'est le résultat d'un conflit de répartition de la valeur ajoutée . Désormais, il semble que la concurrence mondialisée en soit le principal déterminant.
Diminuer le poids de la dépense publique dans le PIB constitue donc la solution la plus efficace, du point de vue à la fois des finances publiques, de l'activité économique et de la faisabilité politique.
La dette publique est en fait triple : celle de l'Etat proprement dit, mais aussi celle des collectivités locales et celle des administrations publiques. Sur les 1 646,1 milliards dus par la France, 1 286 le sont par l'Etat lui-même, selon l'Insee, soit l'essentiel.
À la fin du premier trimestre 2022, la dette publique s'établit à 2 901,8 Md€. Insee, 24 juin 2022. Dans sa dernière publication annuelle "Le compte des administrations publiques en 2021", l'Insee indique que la dette publique s'élève à 112,5 % du PIB fin 2021, après 114,6 % fin 2020.
C'est la 2ème plus grande économie en termes de PIB nominal Sa dette nationale en 2020 était de 8.876.399 millions d'euros, 10.115.837 millions de dollars (soit un ratio dette/ PIB de 68,06%), et sa dette publique est de 6.286 € euros par habitant, 7.164 $ dollars par habitant.
le plus endetté. Comme le rapporte BFMTV, Elon Musk, qui va racheter Twitter pour 44 milliards de dollars, soit un peu plus de 41 milliards d'euros, devrait voir ses dettes monter en flèche puisqu'il ne possède pas cette somme faramineuse en fonds propres.
Quant au Japon, pourtant synonyme de prospérité et d'avancées technologiques, il est le deuxième pays le plus endetté au monde (derrière le Venezuela), avec une dette publique qui atteignait 266 % du produit intérieur brut l'année dernière.
Les créanciers chinois représentent 26% des encours de dette détenus par des non-résidents et 12% de la dette fédérale détenue par le public (8 % de la dette brute). Il s'agit principalement des réserves de change de la Banque centrale de Chine, dont 42% des avoirs sont placés en titres de la dette américaine9.
Ainsi, le Burundi arrivait en tête des pays les plus démunis, avec un PIB par habitant de 269 dollars américains. Il était suivi du Sud Soudan et de la Somalie. Seul trois pays de cette liste sont hors d'Afrique : Afghanistan, Tadjikistan, Yemen .