Un prêtre orthodoxe, souvent appelé pope en français, est un prêtre ordonné par l'une des Églises de la Communion orthodoxe. Contrairement à l'usage de l'Église catholique de rite latin, l'Église orthodoxe peut ordonner des hommes mariés. Seuls les moines sont astreints au célibat et à la continence.
Si l'Église catholique impose le célibat (c'est une règle qui s'est imposée au XIe siècle sans que cela ne soit un dogme), les prêtres orthodoxes peuvent être mariés et avoir des enfants.
Ces Eglises sont regroupées en fonction de leur nationalité, de leur langue et de leur culture. Le patriarche œcuménique de Constantinople est le leader officiel de l'orthodoxie orientale, le «premier parmi ses pairs ». Mais chaque église est indépendante et l'église russe a souvent affirmé haut et fort son autonomie.
Il existe donc, dans l'Église orthodoxe, deux types de prêtres : ceux qui sont mariés et ceux qui sont célibataires. Un homme marié peut être ordonné prêtre, à condition que, tant pour lui que pour sa femme, ceci fût leur premier mariage.
L'Église orthodoxe professe que Dieu se révèle par le témoignage donné par la personne de Jésus-Christ : « Je suis le chemin, la Vérité et la Vie » (Évangile de Jean, 14:6) et par l'inspiration du Saint-Esprit : « Quand deux ou trois se réunissent en mon nom, je suis au milieu d'eux » (Évangile de Matthieu 18:20).
La croix orthodoxe se différencie de la croix patriarcale et de la croix de Lorraine par la présence de la troisième barre en oblique. Et chacune des barres a sa propre signification.
La tradition rabbinique interprète homilétiquement Amen comme acronyme de 'El melekh ne'eman (אל מלך נאמן), Dieu, Roi en Qui l'on place sa confiance, les paroles dont l'individu qui prie seul fait précéder sa lecture du Shema Israël, proclamation biquotidienne du monothéisme.
Alors que les Catholiques ont des statues et des tableaux pour représenter les saints, l'Eglise orthodoxe a une riche tradition iconographique. Et l'art grec, contrairement à l'art occidental, ne se focalise pas sur l'image de Jésus, saignant sur la croix. Chez les Orthodoxes, le baptême se fait par immersion.
Catholiques et orthodoxes, tous issus de la grande famille chrétienne. Commençons par une petite leçon de grec ! Orthodoxie est un mot composé de « orthos » (juste, droit) et « doxa » (croyance). Donc l'orthodoxie serait la croyance juste, celle qui est la plus proche aux doctrines originelles du christianisme.
Les formes correctes permettent d'identifier leur utilisateur selon son niveau d'initiation dans la pratique de l'orthodoxie: mon père et, respectivement, révérend père ou très révérend père (s'il s'agit, comme nous l'avons déjà vu, d'un archimandrite ou du supérieur d'un monastère36), jamais “Monsieur le prêtre” ou “ ...
« On considère que les relations conjugales sont incompatibles avec ce don, cette consécration totale du prêtre pour l'Église ». L'interdiction du mariage pour les prêtres a été affirmée au XIe siècle, notamment par la réforme grégorienne.
En 1054, le pape Léon IX se lance dans une tournée des diocèses d'Italie du Sud, où l'on pratique le rite chrétien à la mode orientale. Cela provoque la colère du patriarche de Constantinople Michel Cérulaire, qui rompt définitivement avec Rome en 1054.
Le slavon d'église, également appelé slavon liturgique, est la principale langue liturgique de l'Église orthodoxe dans les pays de langue slave (l'autre langue liturgique majeure des Églises orthodoxes non slaves étant le grec). Elle est issue du vieux-slave.
Avant la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat de 1905, les prêtres étaient payés par l'Etat, qui leur versait un salaire. Depuis cette date, ils font appel aux dons des fidèles pour se verser un salaire. S'ils étaient salariés de l'Etat, ils sont désormais salariés d'associations créées par l'Eglise.
Ce sont les Églises qui sont nées et se sont développées en Orient.
La croix orthodoxe a en effet 3 barres horizontales, contrairement à l'unique barre horizontale de la croix catholique.
Le christianisme est l'une des principales religions du monde. Monothéiste, puisqu'elle professe la foi en un dieu unique, elle est fondée sur les actes et les paroles de Jésus. Elle est divisée en trois grandes confessions : le catholicisme, l'orthodoxie et le protestantisme.
L'Église orthodoxe a clairement dit aux fidèles qu'il est impossible de prier avec des catholiques et donc qu'il ne fallait pas venir à la messe célébrée par le Pape.
Ils pratiquent également la prière familiale et personnelle devant le " coin de beauté " où les icônes, comme à l'église, disent la présence de Dieu et la compagnie des saintes et des saints. Beaucoup d'orthodoxes pratiquent la prière continue de l'invocation du Nom de Jésus (prière du cœur).
En général, si un nouveau converti vient à l'Orthodoxie à partir d'une autre confession chrétienne pratiquant le baptême par immersion selon la Formule Trinitaire ("au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit"), ce baptême est reconnu par l'Église orthodoxe.
Le schisme de 1054 (du grec skhismos, "séparation") voit la séparation officielle entre les chrétiens catholiques (dans l'ouest de l'Europe) et les chrétiens orthodoxes (dans l'est de l'Europe et dans les possessions asiatiques de l'Empire byzantin, ou empire romain d'Orient).
Les croix orthodoxes, aussi appelée croix à huit branches, est une variante de la croix chrétienne, et se caractérise par ses trois barres horizontales. Comme pour la croix catholique, on retrouve la forme centrale, qui figure la croix sur laquelle fut crucifiée Jésus Christ.
À travers cette relation avec l'icône, les orthodoxes tissent des liens célestes avec le monde invisible : l'icône est un support pour la prière, qui aide l'âme, par mimétisme, à acquérir de bonnes dispositions et aussi à se concentrer et à s'élever.
L'aigle noir à deux têtes sur fond d'or – symbole utilisé par le Patriarche de Constantinople et, aujourd'hui, par l'Église orthodoxe de Grèce – fut l'emblème de la dynastie des Paléologues, les derniers empereurs byzantins (Svoronos, 1914: 1-67).