Ces jeunes qui refusent d'avoir des enfants, entre acte écologique et angoisse de l'avenir. S'il peut s'expliquer par des raisons environnementales, le choix de ne pas procréer recouvre souvent des considérations diverses.
Les raisons sont multiples, mais bien souvent, la première est simplement le fait de ne pas en avoir envie. 8 milliards d'humains sur Terre d'ici novembre 2022. Ce chiffre donne le tournis et ce n'est pas fini : la population mondiale va bien atteindre une forte hausse d'ici quelques mois.
"Le non désir d'enfant prend ses racines au fin fond de l'inconscient et ne peut faire l'objet de généralités", répond la psychanalyste Catherine Vanier. "Il peut trouver sa source dans la façon dont les relations avec le père ou la mère ont été vécues, dans une histoire familiale.
Le retour de nombreux jeunes chez leurs parents permet ainsi de sécuriser leur parcours économiquement pour le futur. Ils en profitent souvent pour se réorienter au niveau des études, pour trouver un meilleur départ et mieux s'insérer sur le marché du travail.
Il en est ressorti trois grandes raisons d'engendrer couramment avancées : le plaisir, ou la joie que procurera la présence de l'enfant ; le devoir, la volonté de transmettre des valeurs, un nom, une histoire ; et enfin l'amour.
Avoir un enfant est une étape clé dans la vie d'un couple et d'une femme et qui apparaît comme une suite logique. Avoir un bébé, c'est passé de deux à trois, devenir une famille. Certaines femmes, faute de partenaire, n'hésitent pas à vivre cette maternité tant attendue seule, quitte à être mère célibataire.
De leur côté, les deux spécialistes sont unanimes: la maternité n'est pas un passage obligé pour vivre une vie pleinement satisfaisante. « Le problème, c'est que certaines personnes ont encore de la difficulté à croire qu'une femme puisse vraiment ne pas désirer avoir d'enfant », observe Isabelle Tilmant.
S'installer à deux. Au-delà de l'autonomie, les jeunes désirent surtout vivre avec leur moitié. 28% d'entre eux quittent le nid pour cette raison. Mais attention aux amours éphémères : les ruptures amoureuses représentent, quant à elles, 24% du retour de ces jeunes au domicile parental.
Parce que tu as besoin de respirer.
« Quand on a l'impression d'être traité comme un enfant, que les parents se montrent dévalorisants ou étouffants, alors partir c'est gagner sa survie et devenir adulte », affirme Isabelle Filliozat, psychologue de la famille.
Ils sont toutefois minoritaires, puisque 85,5 % des 18-24 ans et 92,8 % des 25-29 ans qui habitent chez leurs parents y vivent toute l'année ou presque. La part des jeunes adultes vivant chez leurs parents décroît de façon continue avec l'âge, à mesure de leur insertion sur le marché du travail.
Qu'on les appelle Childfree ou S'envol (Sans enfant volontaires), ils sont de plus en plus nombreux à être sûrs et certains de ne jamais enfanter. Aujourd'hui, en Occident, une femme sur 5 mourra sans avoir eu d'enfant. Ceux pour qui c'est un choix nous expliquent pourquoi. Pourquoi ne souhaites-tu pas d'enfant ?
Expliquez-lui également qu'on ne naît pas papa mais qu'on le devient, et donc qu'être parent ne s'apprend que le jour où on le devient (et que pour cela, il faut bien l'être) ! Tous les parents ont déjà fait des erreurs ! En gros rien ne sera parfait mais il saura gérer comme un chef.
Résumé : Je ne veux pas être maman est un récit autobiographique qui traite du choix de la non-maternité, et des situations et conflits que génère la prise d'une telle décision, encore taboue dans notre société.
Selon les travaux d'Emmanuel Pont, renoncer à faire des enfants déclencherait des résultats peu significatifs et trop tardifs au regard de l'urgence climatique. Le chercheur rappelle que le poids écologique de l'humanité revient principalement aux pays riches ayant une faible natalité.
Ce n'est ni un sacrifice personnel, ni un choix égoïste. C'est une question de bon sens, de logique. Ne pas avoir d'enfant, dans le monde dans lequel nous vivons, c'est presque un don de soi à autrui.
En France en 2013, l'âge moyen (calculé à partir des taux de fécondité par âge) à la naissance des enfants était de 30,2 ans pour les femmes et de 33,1 ans pour les hommes, mais ces chiffres ont varié au cours du temps.
D'après une étude Eurostat de 2018, les Français quittent le foyer parental en moyenne à 23,7 ans, quand la moyenne au sein de l'Union européenne est de 26 ans.
A partir de tes 16 ans, tes parents peuvent demander ton émancipation auprès du juge aux affaires familiales. Dans ce cas, tu peux choisir ton domicile. A ta majorité, tu pourras quitter le domicile de tes parents qui seront toujours contraints de t'aider financièrement, et ce, même si tu vis en concubinage.
Nos jeunes sont, en majorité, irresponsables, parce que leus éducateurs d'autres fois, ceux qui devaient assumer leurs responsabilités, depuis qu'ils étaient encore bébés, se trouvent chargés de ce devoir, et, à cause de leur marginalisation dans leurs domaines, ils se soulagent, en s'imposant, inconsciemment, sur ...
Quand le petit dernier part de la maison, une page se tourne dans la vie des parents, tiraillés entre sentiments d'abandon et de libération. Une rupture qui peut être source d'une profonde angoisse, surtout chez les mères, c'est ce qu'on appelle "le syndrome du nid vide".
Et c'est le contraste des opinions qui est la cause principale. Les jeunes de nos jours se mettent en contradiction avec leur parents, concernant les études, leur futur métier, les questions d'amour ou simplement le choix d'amis. Ils ne sont pas comme autrefois : modestes, compréhensifs, obéissants, etc.
Elle veut qu'elle soit irréprochable, performante, aimée. Ses critiques peuvent aussi résulter de sa propre anxiété: elle a tellement peur que sa fille soit jugée par d'autres et elle veut tellement la préserver des coups qu'elle les porte elle-même en se disant que, venant d'elle, ça fera moins mal.
Les couples sans enfant, un écart à la norme
Aujourd'hui, d'après les estimations de C. Debest, environ 5 % de Français font volontairement le choix d'une vie sans enfant (l'absence d'enfant pour cause d'infertilité étant pour sa part difficile à quantifier (6)).
Nous pouvons alors conclure qu'un couple stérile, peut vivre heureux même si il ne peut biologiquement avoir d'enfant. Malgré le fait que cet enfant n'ait aucun trait de caractère ou trait de ressemblance avec ses parents, aux yeux de la loi, il reste leur enfant.