Par l'appartenance à un groupe, l'adolescent se construit parmi ses semblables et s'attribue un nouveau statut. Le groupe devient la référence et aide le jeune dans sa construction identitaire par le vécu des mêmes choses, le dialogue, la compréhension.
Appartenir à un groupe comporte certains avantages, comme celui de ne plus être seul tout simplement. En effet, la solitude agit sur le moral des individus. De plus cela permet d'être motivé, comme par exemple, avoir des membres du groupe au travail, on ira plus volontiers.
Introduction. Au cours de l'adolescence, le groupe de pairs devient une référence sociale principale et une sphère privilégiée permettant au jeune d'élargir et de différencier les modes de socialisation et d'individuation.
Elles contribuent à l'ajustement socio-émotionnel et scolaire des élèves (Gifford-Smith & Brownell, 2003). Les pairs ont une influence sur le bien-être de l'adolescent. Avoir un ami protège contre la dépression et semble aider dans les transitions de vie comme le passage de l'école au collège.
Des critères objectifs peuvent déterminer l'appartenance à un groupe social : la profession pour le groupe socioprofessionnel d'appartenance, l'âge pour les jeunes, la génération comme la génération 68, etc.
Réunion de personnes ou organisation dont l'individu fait partie concrètement et/ou psychologiquement. Il peut s'agir d'une association, d'une fédération professionnelle, d'un syndicat, d'un club sportif, d'une fraternité religieuse, d'un groupe de fans, d'un parti politique…
L'appartenance à un groupe ou à une communauté lui procure les moyens d'obtenir de l'affection et de l'amour, ainsi que les moyens de s'exprimer, d'être écouté, d'être soutenu, d'avoir une place et un rôle à jouer, de structurer son identité et de recevoir la preuve de sa propre existence.
En effet lorsqu'il est enfant, l'individu est moins influencé par les groupes de pairs que par la famille qui constitue alors sa première instance de socialisation. Mais l'influence des groupes de pairs est tout de même présente puisque l'enfant reste influencé par ses camarades de classe.
Ceux-ci ont pour effet d'inculquer aux individus des éléments ressortissant de différents habitus, parfois contradictoires. Les habitus sont donc « clivés », et l'individu en société est un « homme pluriel », selon le titre d'un ouvrage de Lahire.
Ceux qui occupent le même rang, qui sont égaux en dignité, en situation sociale : Être jugé par ses pairs.
Ce faisant, les médias contribuent à marquer les processus de socialisation par les manières dont ils décrivent et interprètent les évènements de la vie publique (Lippman, 1992), rendent visibles ou invisibles certaines catégories de personnes ou certains faits, ou encore, produisent et diffusent des modèles et des ...
La découverte de ses affinités et la construction de ses amitiés avec les pairs vont lui permettre d'enrichir ses compétences sociales. La sensibilité envers autrui, l'empathie, le partage ou le conflit et la compétition sont autant de comportements que les enfants vont expérimenter au sein de leurs relations.
Socialisation : transmission des coutumes, des normes et des valeurs d'une société par l'éducation. L'instance principale de socialisation est la famille mais l'école, les pairs, la rue, les médias peuvent aussi y jouer un rôle. Le travail a également un rôle socialisateur.
Le besoin d'appartenance correspond à la nécessité de se sentir intégré à un groupe social. Le besoin d'appartenance peut être satisfait par un processus d'adhésion (association), une activité (activité professionnelle) ou par des symboles d'appartenance (téléphone mobile, vacances,...).
Travailler en groupe permet de se confronter à des styles, des opinions et des comportements différents. Autant de manières de sortir de sa zone de confort et de faire éclater sa bulle informationnelle pour une grande richesse sur le plan intellectuel.
Le besoin d'appartenance
avec lesquels il partage certaines caractéristiques (goûts, activités, idées, opinions, valeurs, convictions, statut social etc.), ce qui est un moyen à la fois de se reconnaître et d'être reconnu, d'accepter et de se sentir accepté.
La socialisation s'effectue par trois grands mécanismes que sont l'inculcation, l'imprégnation et l'interaction. Elle est classiquement verticale et descendante, mais de nouvelles formes émergent : la socialisation inversée et la socialisation horizontale.
La famille, l'école, un groupe de pairs, la religion, une entreprise ou encore les médias sont des instances de socialisation. Les instances de socialisation sont multiples : la famille est une instance de socialisation déterminante. En effet, les parents et la fratrie sont les premiers référents des individus.
La socialisation n'est pas identique pour tous les individus, elle dépend notamment du milieu social et du sexe. La socialisation est différente aussi selon le genre. Les garçons et les filles sont élevés de manière particulière en respectant certains stéréotypes véhiculés par la société.
Ils recueillent dans un premier temps des informations auprès de sources d'information, en leur assurant la protection des sources d'information, ce qui leur permet d'acquérir une audience, et valorisent, dans un second temps, leur audience par la vente d'espaces publicitaires.
Les médias transmettent des modèles de comportement qui peuvent comporter une certaine légitimité du fait de leur ressemblance avec le monde des adultes. Comme nous l'avons déjà évoqué, ces différents agents de socialisation peuvent rentrer en contradiction.
1. La famille. La famille est un milieu de socialisation primaire important où l'enfant acquiert sa personnalité.
Nous pouvons identifier des besoins dans 3 domaines : physiques, psychologiques et existentiels.
1. Les besoins vitaux : la faim, la soif, l'élimination, le maintien de la température corporelle, la respiration, le logement, le sommeil, la sexualité. Ces besoins physiologiques sont les besoins dont la satisfaction est importante ou nécessaire pour la survie.
L'être humain est soumis à l'impulsion de cinq grands besoins qui constituent les forces le poussant à agir : survie, appartenance, pouvoir, liberté et plaisir.