Plusieurs données restent encore floues, notamment la cause des symptômes évoqués par les victimes. Les enquêteurs tentent d'établir si les piqûres sont liées à des injections de drogues comme le GHB, dite "drogue du violeur".
Avec l'usage du GHB à des fins criminelles dans les boîtes de nuit, c'est le phénomène des piqûres mystérieuses qui prend de l'ampleur dans ces mêmes établissements. Et un peu partout en France.
Parmi les facteurs mis en avant par les nombreuses études scientifiques qui expliquent ce phénomène : la température corporelle (en gros au plus on dégage de chaleur au plus on se fait piquer), l'humidité (si on est tout moite, on a plus de chance d'être attaqué) et le dioxyde de carbone que nous expirons.
En France, du GHB - aussi appelé la drogue du violeur - a été retrouvé dans le sang de quelques victimes début mai à Roanne (Loire). Plusieurs femmes avaient subi des piqûres dans une boîte de nuit de la ville.
Effets : quels sont les symptômes d'alerte ? Sensations de malaise, tête qui tourne, bouffées de chaleur, "trous noirs", nausées, amnésie ou encore trouble du comportement sont rapportés par les victimes.
Pour le moment, la raison de ces piqûres reste inconnue. Aucun cas de suspicion d'agression sexuelle n'a été signalé, que ce soit à Nantes, Grenoble, ni dans les autres villes qui ont relevé ces faits.
Le fait de se piquer par accident avec une aiguille contaminée peut permettre à des liquides dangereux de pénétrer dans l'organisme par la peau. Le risque d'injection de médicaments dangereux existe, mais le risque posé par les liquides infectieux, en particulier le sang, est de loin le plus préoccupant.
Il est donc très important de se rendre le plus rapidement possible dans un commissariat ou une gendarmerie. En déposant plainte, vous allez être examiné par un médecin légiste qui constate les lésions avant qu'elles ne se résorbent (surtout les traces d'injection et les bleus).
Le groupe sanguin
Une étude japonaise publiée en 2004 dans la revue Journal of Medical Entomology montre que les personnes appartenant au groupe sanguin O sont plus susceptibles d'attirer ces culicidés.
Il existerait donc une corrélation entre les genres bactériens et le degré d'attractivité des moustiques. Si vous vous faites davantage piquer que votre voisin ou voisine, c'est peut-être parce vous n'avez pas les mêmes bactéries que cette personne sur votre peau.
Une étude japonaise réalisée en 2004 a montré que le moustique tigre était plus attiré par les individus de groupe sanguin O. Les personnes de ce groupe sanguin auraient 85% de risque supplémentaire d'attirer les moustiques, contre seulement 45 % de risque pour les autres groupes sanguins.
Les victimes craignent d'être droguées, afin que les auteurs puissent abuser d'elles sexuellement, comme le phénomène qui perdure depuis novembre 2021 dans des grandes villes, comme à Montpellier : le mouvement Balance Ton Bar, né en Angleterre, recense les témoignages de jeunes femmes droguées dans des bars ou boîte ...
Ce sont essentiellement des étudiantes victimes de piqûre dans les lieux festifs, mais là encore aucun produit toxique n'a été repéré. Et aucun suspect n'a été arrêté.
L'héroïne est un dérivé de la morphine et l'une des drogues extraites du pavot. On l'injecte ou on la fume, ou, comme on dit, on «chasse le dragon». Effets: Se 'piquer' à l'héroïne provoque une montée rapide d'excitation suivie par un sentiment de paix et de rêverie.
Description. Les punaises de lit sont des insectes piqueurs qui se nourrissent du sang des personnes pendant leur sommeil. Les punaises de lit peuvent ne piquer qu'une seule des personnes qui partagent une même chambre.
L'aiguille perce les 3 couches de ta peau : l'épiderme (insensible), le derme, puis l'hypoderme. En s'enfonçant la pointe de l'aiguille touche quelques terminaisons nerveuses, ce qui produit la première petite sensation de douleur.
Les aoûtats déclenchent des rougeurs et des démangeaisons, tandis que les mites adultes laissent une petite morsure qui devient généralement irritée des heures ou des jours plus tard.
Notre odeur est une cible pour les moustiques
Ce n'est pas le goût de la peau ou du sang qui les attirent, mais les odeurs corporelles. Dans une étude parue dans Current Biology en 2019, des scientifiques américains expliquent que "les moustiques utilisent l'olfaction comme principal moyen de détection de leurs hôtes".
Si vous essayez d'écraser un moustique, il ne reviendra pas vous piquer. C'est, en tout cas ce que tend à démontrer une étude américaine. Une piste intéressante dans la lutte contre le virus Zika, la dengue ou le chikungunya.
Les œstrogènes
La sécrétion d'œstrogènes pourrait également jouer un rôle dans le « choix » du moustique concernant la personne à piquer. Les femmes seraient plus sujettes aux piqûres au milieu de leur cycle menstruel et lorsqu'elles sont enceintes.
Si vous grattez autour d'un bouton de moustique, le cerveau perd l'information et les démangeaisons s'arrêtent. Mais prudence, car gratter intensément peut permettre aux bactéries de traverser la peau et par conséquent provoquer une infection.
Des études ont démontré que les moustiques étaient attirés par les bactéries présentes sur la peau. Souvent, les insectes piquent davantage les pieds et les chevilles car c'est sur cette partie du corps que se trouvent le plus de ces bactéries.
La Citronnelle de Java, la championne et la plus connue en tant que répulsif anti-moustique. Le Géranium Rosat, riche en monoterpénols, qui possède des propriétés antifongiques et anti-infectieuses. Elle est aussi capable d'éloigner les insectes.