« Environ 99,9 % des substances chimiques ingérées par l'être humain sont d'origine naturelle. Les résidus de pesticides de synthèse dans les plantes utilisées pour l'alimentation sont en quantité insignifiante en comparaison des pesticides naturels produits par les plantes elles-mêmes.
Santé, saveur, éthique
- Le goût et la qualité des produits (51%). Pourtant, le bio n'est toujours pas bon marché: il est 79% plus cher que l'équivalent conventionnel, selon une étude de 2017 de l'UFC-Que Choisir, qui pointait alors les "marges exorbitantes" des distributeurs.
Inconvénients : - Les rendements de l'agriculture biologique sont moins importants que ceux de l'agriculture conventionnelle. - Le refus d'utiliser pesticides et désherbants chimiques implique une charge de travail plus importante pour les agriculteurs "bio".
Moins de cancers, moins de risques de surpoids ou d'obésité, moins de pesticides dans les urines : les mangeurs de bio seraient en meilleure santé. Ces résultats paraissent logiques, presque naturels, encore fallait-il les documenter scientifiquement.
Manger bio diminuerait le risque de maladies chroniques, notamment du diabète et des maladies cardiovasculaires. Cela est dû notamment à la teneur élevée en omega 3 des produits bios. Par ailleurs, l'absence de pesticides préserverait des maladies graves comme la maladie de Parkinson.
Oui, l'agriculture biologique utilise des pesticides
En réalité, l'agriculture biologique utilise bien des pesticides. Une centaine d'engrais et d'intrants (pesticides, insecticides ou fongicides) sont autorisés par la réglementation de l'agriculture bio en France et en Europe.
1. Le sel. Le sel est un minéral qui a longtemps été utilisé pour conserver les aliments. Ce qui n'est absolument pas étonnant, étant donné qu'il a une durée de vie illimitée, et qu'il ne se périme jamais.
Le principal facteur de cette décrue est évidemment l'inflation. Un produit bio reste en moyenne 30% plus cher que son équivalent conventionnel. "En période d'inflation, peu de foyers peuvent se permettre d'acheter 100% bio, et vont donc réaliser des arbitrages", explique NielsenIQ dans une étude.
« Environ 99,9 % des substances chimiques ingérées par l'être humain sont d'origine naturelle. Les résidus de pesticides de synthèse dans les plantes utilisées pour l'alimentation sont en quantité insignifiante en comparaison des pesticides naturels produits par les plantes elles-mêmes.
Il est impossible de garantir des produits 100 % bio, malgré la rigueur de la production, d'où le quota autorisé de 5 % de substances non bio. Les fruits et légumes ont une apparence moins flatteuse, en raison de l'absence de pesticides.
En 2020, le Danemark et la Suisse ont enregistré la plus forte consommation d'aliments biologiques par habitant au monde. Cette année-là, les consommateurs suisses et danois ont acheté l'équivalent de 418 et 384 euros d'aliments biologiques, respectivement.
Si l'objectif de préserver sa santé continue de se placer en tête des motifs du choix du bio, la préoccupation écologique figure en deuxième place, et semble particulièrement plébiscitée par les plus jeunes: 62% des 18-24 ans consomment bio pour préserver l'environnement.
DÉCRYPTAGE - Dans la grande distribution, qui a contribué à démocratiser le bio, les ventes ont reculé de 3,9 % en 2021. Les magasins spécialisés ne sont pas épargnés. Les arbres ne montent pas jusqu'au ciel… même quand ils sont bio.
Qu'est-ce qui pousse à la consommation de produits biologiques ? Pour 69% des personnes interrogées, il s'agit surtout de préserver sa santé. Mais, on retrouve aussi deux autres raisons : pour la qualité et les goûts des produits, ainsi que pour la préservation de l'environnement.
Les produits bio présentent avant tout l'avantage d'être meilleurs pour la santé, car sans produits chimiques nocifs. Ensuite, ils tiennent généralement compte des saisons et sont cueillis à maturité. Ainsi, ils possèdent plus de goût et de saveurs que des fruits et légumes qui finissent de mûrir dans des camions.
L'efficacité commerciale, la qualité d'exécution en magasin et la rentabilité sont désormais la priorité. Biocoop a été une marque pionnière sur des enjeux allant au-delà du bio : commerce équitable, approvisionnement local, saisonnalité… Le tout avec une posture assez revendicative.
1- C'est meilleur pour notre santé et celle des agriculteurs
Dans les régions agricoles, où les pesticides sont utilisés, ces substances se retrouvent en suspension dans l'air, polluent les sols et les cours d'eau et peuvent être systématiquement absorbées par certaines espèces de plantes non ciblées.
En France en 2021, et pour la première fois de son histoire, la vente de produits issus de l'agriculture biologique a chuté de 1,3%. Ce recul inquiète les producteurs et questionne sur nos habitudes de consommation : la crise du bio est-elle durable ? La baisse des ventes de produits bio se poursuit en 2022.
C'est donc le seul aliment qui ne périme jamais, à condition qu'il soit conservé dans un endroit sec. On raconte même que du miel vieux de 2000 ans retrouvé dans les pyramides égyptiennes est encore propre à la consommation (même s'il n'a plus aucun goût).
Contre : Certains analystes affirment que, en plus d'être coûteux pour le producteur, le bio ne fournira jamais les rendements nécessaires pour nourrir une population mondiale grandissante. Seuls l'apport d'engrais de synthèse et de pesticides, ainsi que l'utilisation de semences OGM, le pourraient.
Vers une consommation plus responsable
58 % Français ont modifié leurs habitudes alimentaires au cours des trois dernières années, notamment chez les consommateurs de produits bio (67 %), les femmes (63 %), les 25-34 ans (64 %) et les catégories socioprofessionnelles plus aisées (63 %).
Des acheteurs soucieux de leur santé
66% des consommateurs bio privilégient les produits bio pour leur santé et celle de leurs enfants et 58% pour protéger l'environnement. Pour 56%, il s'agit aussi d'une question de qualité et de goût.