Des mauvaises habitudes acquises, comme survoler un texte plutôt que lire en profondeur, passer du coq à l'âne, zapper sans arrêt : tout cela mène vers une plus grande intolérance à l'ennui et une réticence à se plonger dans un texte. Heureusement, il est fréquent que le goût pour la lecture renaisse à l'adolescence.
Le livre, outil indispensable dans le développement intellectuel de l'enfant, n'occupe plus sa place d'antan. Les raisons profondes de cette crise de la lecture sont à chercher dans le milieu scolaire et même universitaire.
La lecture en baisse
Ceux qui lisent autant qu'avant sont 45 %, contre 48 % en 2017. Parmi les raisons invoquées, le manque de temps (72 %) et la préférence donnée à d'autres loisirs (63 %).
Senior Member. bibliophobe, mais attesté seulement comme adjectif.
Les enquêteurs ont noté qu'avec l'âge, les gens ont tendance à lire de moins en moins. Le nombre de personnes âgées étant de plus en plus important dans la population, cela concourt à faire diminuer la pratique de la lecture. Les jeunes générations, elles aussi, lisent moins que leurs parents à leur âge.
Les raisons profondes de cette « crise de la lecture» sont à chercher dans les environnements scolaire et même universitaire, le faible niveau des élèves, les programmes dépassés et inadaptés… Parents, élèves, enseignants, tous coupables ? Sud a voulu savoir pourquoi ce «désamour » entre les jeunes et la lecture.
La lecture a pour but de récolter des informations sur tel ou tel sujet. Et via ce passe-temps, la chose est simple à faire. Néanmoins, cela pourrait entrainer une remise en question inutile de votre personnalité et de vos opinions. Il faut dire que les livres et les divers articles peuvent déformer la réalité.
« L'incapacité à lire est souvent l'un des premiers symptômes de la dépression, ajoute Frédéric Fanget. Il est nécessaire d'être bien avec soi pour se retrouver seul avec un livre. »
Un lecteur peut ne pas aimer un livre à cause d'une traduction douteuse qui va jusqu'à rendre ambigu le sens et la limpidité du texte. 3. Un lecteur peut ne pas aimer les séries qui s'épuisent à force de ne plus finir par finir et de vouloir surfer sur son succès.
En moyenne, les jeunes lisent 3h14 par semaine, soit plus de treize minutes chez les 7-19 ans qu'en 2016. Au contraire, les garçons et les foyers moins favorisés passent moins de 3h à lire dans la semaine. Les mères ont un rôle important car ce sont majoritairement elles qui lisent des histoires à leurs enfants.
1 – La lecture stimule le cerveau
Et non seulement cette activité est bonne pour le moral, elle permet aussi de booster notre cerveau. Tout comme le tricot qui stimule les connexions neuronales et leur permet de fonctionner plus efficacement, la lecture fait travailler la mémoire et aide à garder l'esprit plus clair.
Seuls les 65-74 ans lisent plus, de 61 % en 2008 à 65 % en 2018. Dans l'ensemble, 62 % de la population aurait donc lu au moins un livre au cours de l'année passée. Depuis 1988, la baisse est constante : l'enquête de cette année indiquait 73 % de lecteurs, puis 71 % en 1997, 67 % en 2008 et finalement 62 % en 2018.
La non-lecture a donc pour conséquence le contraire de l'essor, de liberté de conscience. beaucoup plus dangereuses. « 1° Cette facilité de communiquer ses pensées tend évidemment à dissiper l'ignorance, qui est la gardienne et la sauvegarde des États bien policés ».
Le français laisse peu à peu la place aux mathématiques. Le numérique aussi a changé notre façon de lire : les séquences de lecture des jeunes sont plus courtes, souvent liées à leurs échanges écrits sur Internet, et donc sont très liées à la sociabilité.
C'est un excellent moyen de s'évader.
La lecture nous fait voyager et même si l'histoire qu'on lit ne se passe pas à l'autre bout du monde, elle aide notre esprit à oublier les tracas du quotidien !
Fiez-vous à d'autres médias que les livres.
Si vous n'aimez pas lire des livres, essayez des publications plus petites comme des magazines ou des journaux. Une lecture plus courte pourrait vous encourager à lire plus. Si vous voyagez beaucoup, essayez d'utiliser une liseuse électronique.
Il a un intérêt documentaire Il fait rire ou il fait peur Il permet de s'évader Il m'a fait comprendre une époque Il procure des émotions Il fait réfléchir Il rappelle des choses vécues L'auteur cherche à émouvoir, effrayer, témoigner, démontrer, critiquer…
Lire stimule le cerveau et améliore la mémoire
La lecture est un excellent moyen pour le faire travailler puisqu'elle participe à une bonne stimulation cognitive. Cela permet aussi à notre cerveau d'augmenter ses capacités de mémorisation, de réflexion, d'analyse ou encore d'imagination.
« Lire un bon livre, ça redonne envie de vivre. Ça vous donne envie de partir à la recherche du temps perdu », nous dit l'écrivain Pierre Perret. Mais un autre constat est que la génération présente ne puise que rarement dans ce trésor caché. En d'autres termes lire est devenu synonyme de perte de temps.
Les filles restent toujours les plus nombreuses à s'adonner à la lecture plaisir, 87% contre 70% pour les garçons, mais les garçons qui lisent pour le plaisir, lisent plus de livres. Plus le niveau dans les études augmente moins le nombre de livre est lu, c'est-à-dire qu'à l'entrée au collège, on passe de 6 livres à 2.
Le secteur du livre totalise, au sens large (édition, diffusion, distribution, commerce de détail et bibliothèques), plus de 80 000 emplois, soit un peu moins de 0,4 % de la population active mais près de 20 % de l'ensemble des emplois du secteur culturel (430 000).