"La blessure de rejet est souvent en lien avec les stades de développement de l'enfance, parce que c'est à ce moment-là qu'on va acquérir l'estime de soi et qu'on va être baigné dans un environnement social.
Il n'est pas prêt à s'engager
Même si vous fréquentez un homme depuis plusieurs mois, il peut vous rejeter lorsque vous tentez de rendre les choses un peu plus sérieuses. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'il n'est pas prêt à s'engager.
Le sentiment d'exclusion nait généralement du fait d'avoir été mis de côté, rejeté par un groupe de personnes que vous appréciez et que vous aimeriez voir vous apprécier en retour. Il est possible de se sentir exclu après avoir été rejeté par un groupe de collègues ou d'amis.
A chaque blessure correspond un masque : Ainsi, le rejet adopte le masque du fuyant : il peut fuir les relations, il peut fuir dans l'imaginaire, les conduites à risques. Il peut même se fuir lui-même.
Plusieurs raisons peuvent présider à ce comportement, mais en général on rejette car on a peur de souffrir d'un éventuel échec de cette relation. Cela est souvent lié à la peur d'être abandonné, ou à un fort sentiment de déception dans une relation qui a beaucoup comptée. En général les deux sont liées.
Ne pas se sentir à sa place est un sentiment difficile : on se sent souvent incompris, inutile, seul (même si nous sommes entourés de gens) et impuissant, car on ne sait justement pas quoi faire pour trouver notre place.
Cette attitude a quelque chose de pathologique chez les parents. Elle est le fruit d'un moment douloureux de leur histoire intime. Il peut s'agir d'un secret de famille bien enfoui, une filiation douteuse par exemple." L'exclusion peut aussi être due à un mode de vie que la famille désapprouve.
Pourquoi le rejet romantique nous rend-il accro ? Selon Helen Fisher et ses collègues, la raison pour laquelle le rejet romantique nous rend accro est que ce type de rejet stimule des parties du cerveau associées à la motivation, à la récompense, à la dépendance et aux envies.
"S'intéresser à des hommes qui ne vous aiment pas est un excellent moyen d'éprouver des sentiments typiquement romantiques, et les amours romantiques sont par définition malheureux", explique la thérapeute de couple Emma Scali.
Parce que les personnes investissent beaucoup d'énergie émotionnelle dans ces liens. Nous avons besoin de ce soutien quotidien, car l'affection prend racine, l'amour crée des liens et construit le tissu de la confiance. Cela nous permet de nous sentir en sécurité et validés dans nos relations.
Avoir une faible estime de soi implique des croyances telles que « je suis inférieur », « je ne suis pas intéressant » ou « je suis incompétent ». Ces croyances accompagnent souvent l'anxiété sociale et le rejet sociale. Par conséquent, une personne souffrant d'anxiété sociale craint les contextes sociaux.
Elle se manifeste par des troubles du rapport à soi-même : mauvaise estime de soi et sentiment de ne pas être à la hauteur, et par des comportements excessifs dans les relations affectives. La demande d'amour est massive et les attentes démesurées.
Le rejet par un groupe d'individus peut avoir un effet négatif, particulièrement lorsqu'il engendre un isolement social. L'expérience face au rejet peut conduire à bon nombre de conséquences psychologiques telles que la solitude, une faible estime de soi, une agressivité et une dépression.
La grande caractéristique des personnes ayant un fonctionnement en arborescence (« haut potentiel »), c'est d'avoir le sentiment de ne pas être comme les autres, d'être trop différent, d'être trop en décalage, d'être « à part ». D'une part, la personne perçoit qu'elle n'est pas « en phase » avec le monde qui l'entoure.
Cultiver une attitude positive et pleine d'énergie constitue une première étape indispensable pour retrouver le chemin, et surtout pour retrouver un sens à votre vie. Cela nécessite de vous recentrer sur vous, vos passions et de vous poser des questions essentielles, au quotidien.
Une éducation trop rigide, l'absence de communication et d'expression des sentiments, la banalisation des affects ou au contraire leur trop grande démonstration/dramatisation peuvent conduire à se représenter le monde d'une façon menaçante et pénible au quotidien.
La réponse est que notre cerveau est structuré pour répondre de cette façon. Lorsque nous sommes rejetés, abandonnés ou subissons une perte, les mêmes zones du cerveau impliquées dans la douleur physique sont activées, à savoir l'insula antérieure et le cortex cingulaire antérieur.
Aucune réciprocité
Les relations toxiques sont souvent peu réciproques. Vous donnez du temps, de l'énergie, et parfois de l'argent, mais ne recevez rien en retour. Lorsque vous participez à une conversation, personne ne vous répond à moins que vous ayez quelque chose à offrir.
La blessure laissée par le rejet est d'autant plus douloureuse qu'elle puise souvent sa source dans notre enfance, nous est infligée de manière répétée. « Il peut arriver qu'un événement unique génère une blessure de rejet, surtout quand la personne qu'elle affecte est très sensible.
La blessure d'injustice, que l'on peut appeler populairement "syndrome de Caliméro" correspond à un mal-être permanent ponctué par des plaintes répétées et un sentiment constant d'inégalité. La personne qui en souffre se sent généralement victimisée, oppressée, et surtout, ni entendue, ni comprise.
Rejet, abandon, trahison, humiliation, injustice… Selon Lise Bourbeau*, telles sont les 5 blessures qui affectent et dirigent nos états émotionnels et nous empêchent d'être pleinement « nous-mêmes ».