Pourquoi j'aime la corrida ? Parce que tout en respectant l'espace dévolu à l'ombre dans l'arène et dans la vie – rien n'est plus clairvoyant que ce spectacle, allant parfois jusqu'au sordide – elle fait en sorte que ce soit la lumière qui ait toujours le dernier mot.
L'argument économique avancé par les pro-corridas concerne aussi l'écosystème économique qu'elles généreraient comme les ferias, ces fêtes mémorables qui peuvent drainer un million de visiteurs comme à Bayonne. Seulement, un sondage permet de voir que 96% des visiteurs des ferias (Nîmes, Bayonne, etc.)
La corrida est un spectacle cruel qui consiste à torturer et tuer un taureau sous les yeux des spectateurs. La LFDA milite pour l'abolition de ce divertissement cruel d'un autre temps. La corrida consiste à infliger volontairement et sans aucune nécessité, blessures, souffrances et mort à un taureau.
En invoquant des arguments essentiellement éthiques, les abolitionnistes jugent que les corridas sont des spectacles « barbares » n'ayant pas de place dans une société civilisée, fondée sur « le droit de tout être vivant à être libre et à mourir naturellement [1] ».
Régulièrement attaquée devant les tribunaux par des associations de défense des animaux, la corrida est toujours autorisée en France. Si notre Code pénal réprime les actes de cruauté envers un animal, elle bénéficie d'une exception législative au nom de « traditions locales ininterrompues ».
Ses conclusions sont que, durant une corrida, le taureau ne souffre pas et même, ressent une sensation de bien-être.
Dans la tradition taurine, le taureau gracié est considéré comme particulièrement volontaire, et pourrait lui-même transmettre son courage à sa progéniture. Après la bataille, le brave Cazatodes a donc la mission de concevoir de nouveaux petits toros, eux-aussi destinés aux corridas.
Celui qui de nos jours combat le taureau, que ce soit à pied ou à cheval, est un « torero » : matador, peón, banderillero, picador ou rejoneador, tous sont des « toreros ». Celui des toreros qui tue le taureau après l'avoir combattu à pied est un « matador » (mata toro).
Torero : celui qui combat le taureau lors d'une corrida à pied ou à cheval. Les toreros sont regroupés en équipes ou "cuadrillas" dirigées par le "matador", chargé de tuer le taureau, assisté par les "peones" et le "picador".
Au Mexique, la corrida en voie d'interdiction.
Les toreros sont nos héros, mais quand on va voir un combat, on peut facilement en croiser un, car ils sont accessibles, ce qui montre aux fans que leur vie est exactement comme la nôtre, à ceci près qu'ils sont assez courageux pour s'attaquer à un taureau. »
La mise en cause de la corrida
Pour ses détracteurs, la corrida est un spectacle sanguinaire qui se termine inéluctablement par la mise à mort du taureau. En Espagne, celle-ci a lieu au centre de l'arène et, au Portugal, hors de l'arène.
La couleur vive du tissu exciterait l'animal. Il n'est est rien. Comme la plupart des mammifères, et tout particulièrement les ongulés dont les bovins font partie, le taureau distingue mal les couleurs. En revanche, il a une excellente vision des mouvements et le toréador qui agite la muleta le fait voir rouge.
Avec son interdiction, c'est un des derniers bastions de l'animal divertissement qui disparaît. »
Un matador de renom, comme l'espagnol El Juli, présent à Nîmes vendredi, peut empocher pour lui et son équipe (picador, banderillero, etc.) jusqu'à 120 000 euros. Pour un parfait inconnu, c'est le salaire minimum calqué sur la législation espagnole, soit 12 000 euros.
Lors d'une corrida en Espagne, après la mise à mort du taureau, un jury composé du président et de ses deux assesseurs décide de la récompense envers le matador : une oreille coupée au taureau si le spectacle était bien, deux oreilles si le spectacle était très bien, et deux oreilles et la queue s'il était fantastique.
En ôtant sa montera et en se tournant vers la présidence, le matador demande la permission de mettre fin au tercio de piques. Il souhaite ainsi ne pas affaiblir le taureau.
Selon la tradition, le festayre doit être habillé de rouge et de blanc uniquement. Ainsi, il doit absolument avoir un foulard rouge (qu'il noue autour du cou) et une cinta rouge (qu'il accroche à la taille). De blanc, le festayre aura la chemise, le pantalon et les chaussures.
Traditionnellement, le rose est associé à la bonne chance et le jaune à la mauvaise chance.
Taureau (du 20 avril au 20 mai)
Vous ne pouvez pas supporter les Gémeaux tellement ils sont excentriques. Vous êtes totalement décontenancé par leur indécision et ils vous rendent complètement troublé. Ils sont imprévisibles, ce qui les rend terrifiants pour vous.
Le plus gros défaut du Taureau est son côté possessif et exclusif. Le Taureau ne supporte pas, surtout dans son couple, que l'on puisse convoiter ce qui lui appartient. Sa jalousie est légendaire et le Taureau peut très vite s'emporter et foncer sans réfléchir s'il sent qu'il est menacé, et souvent à tort.
Sans oublier le prix des taureaux de combat, dont les meilleurs sont vendus aux alentours de 10.000 euros. « Sachant qu'un taureau de quatre ans coûte 3.500 euros à élever », insiste André Viard.
Le combat de l'arène est tout à la fois un sport, une science, une liturgie, un drame, un art, peut-être même… une résonance cosmique. D'effleurements en effleurements, les souffles sont binaires, mais la valse est toujours à trois temps.
La corrida est déficitaire partout. La tauromachie en Espagne, au Portugal et dans le sud de la France est très largement déficitaire et ne survit que grâce à des subventions publiques. Cette industrie reçoit des aides financières locales, régionales, nationales et européennes.