L'accumulation d'objets permet donc de se concentrer sur autre chose que la réelle cause du désordre affectif, psychologique et sentimental. Elle agit comme un remède thérapeutique, comme un pansement pour l'accumulateur compulsif.
Une façon de gérer notre anxiété
Pour le psychologue, Stéphane Rusinek, cette fonction accumulatrice viendrait aussi de notre anxiété : "Acheter et conserver plein d'objets c'est de l'anticipation de ce qui peut nous arriver. Si un malheur survient, avec des objets, je gérerai.
Les personnes atteintes de syllogomanie (thésaurisation pathologique) ont toujours une telle difficulté à jeter ou à se séparer de leurs biens que les objets s'accumulent et encombrent les espaces de vie au point de les rendre invivables.
Les raisons récurrentes invoquées pour expliquer le comportement qui consiste à “tout” garder sont : La peur d'en avoir besoin un jour (“ça peut toujours servir”). L'objet rassure et permet de ne pas manquer. L'objet permet donc de nourrir un besoin de contrôler le futur.
La meilleure façon de lutter contre l'accumulation est de remettre constamment en question votre mentalité et les raisons qui vous poussent à garder certains objets.
Le syndrome de Noé, en anglais Animal Hoarding, est un terme qui désigne le fait d'accumuler chez soi plusieurs animaux alors que l'on ne peut les héberger, les nourrir et les soigner correctement.
Syndrome de Diogène : symptômes
Les objets accumulés sont systématiquement inutiles, obsolètes voire avariés, et leur accumulation n'est justifié par aucune raison logique.
La difficulté à jeter se traduit à divers degrés : un comportement plus ou moins lié à de la procrastination ou tout simplement une très mauvaise gestion de son quotidien jusqu'à un comportement pathologique nommé syllogomanie, ou le syndrome de Diogène pour des personnes qui s'entourent de telles quantités d'objets ...
Une pathologie neuropsychiatrique entraînant apathie ou amnésie. La peur de l'agression (liée à un traumatisme ou à la situation de vulnérabilité en elle-même) L'affirmation de soi et une manifestation d'insoumission lorsque le soin est perçu comme une contrainte et non comme une aide.
Il touche des personnes aux profils différents qui ont souvent pour seule caractéristique commune leur refus de recevoir toute aide extérieure. Manque d'hygiène, conditions de vie insalubres, isolement social, sont toutefois des signes de détection du syndrome.
Le syndrome de Diogène a été décrit en 1975 par Clark pour caractériser, chez la personne âgée, un trouble du comportement associant une négligence extrême de l'hygiène corporelle et domestique ainsi qu'une syllogomanie (accumulation d'objets hétéroclites) qui conduisent à des conditions de vie insalubres.
Outre une prise en charge médico-sociale du patient, il n'existe pas aujourd'hui de traitements spécifiques pour guérir du Syndrome de Diogène. Une thérapie comportementale est mise en place, associée à la prise de médicaments utilisés pour d'autres pathologies comme l'anxiété, la dépression, ou encore la démence.
La syllogomanie : Les personnes atteintes du syndrome de Diogène ont en général un rapport aux objets peu communs, se manifestant le plus souvent par l'accumulation ceux-ci soit parfaitement rangés, soit dans un désordre total, entraînant par la même occasion l'insalubrité de l'habitat.
Atlantico : Aux Etats-Unis, le besoin effréné d'accumuler est reconnu comme une pathologie psychiatrique à part entière. Généralement connue sous le nom de Trouble Obessionnel Compulsif (TOC) d'accumulation, cette maladie semble désormais avoir son pendant inverse.
Pour commencer, la syllogomanie entraîne un profond repli sur soi, La victime ne sort pas ou presque plus, évite autant que possible le contact avec l'extérieur et, surtout, n'invite personne chez elle.
Depuis des mois, l'artiste belge finalise ce grand projet qu'il a appelé «Sillygomania». Ce terme est un dérivé du mot syllogomanie, qui décrit: «Un trouble qui consiste à accumuler pas mal de choses, pas mal d'objets. Ça évoque aussi une difficulté à faire le tri.
« Si on adopte cette hygiène et qu'on prend une douche tous les deux ou trois jours, ça ne pose aucun problème, sauf si on transpire beaucoup ou qu'on fait du sport », résume Laurence Netter. « C'est même l'idéal pour concilier une bonne hygiène, une peau saine et une faible consommation énergétique », selon elle.
Eau et santé L'eau contaminée et le manque d'assainissement entraînent la transmission de maladies comme le choléra, la diarrhée, la dysenterie, l'hépatite A, la fièvre typhoïde et la poliomyélite.
Ne pas trop frotter
Donc on en a besoin, et si on se lave de manière excessive on va éliminer ces bonnes bactéries et favoriser des infections dues à celles qui ne doivent pas être sur la peau. La douche tous les jours n'est pas obligatoire, mais la toilette tous les jours est obligatoire.
Ranger et jeter pour se sentir mieux
Au contraire, jeter et désencombrer permet de mieux organiser sa vie et de se libérer d'une pollution tout autant visuelle qu'émotionnelle. Vivre dans un espace organisé où chaque chose a sa place aide à gagner du temps pour soi et pour les autres.
Dans la définition princeps établie par Jules Cotard en 1880, le syndrome de Cotard correspondait à une forme de dépression caractérisée par une mélancolie anxieuse, des idées de damnation ou de rejet, une insensibilité à la douleur, un délire de négation du corps et/ou de sa propre existence, ainsi qu'un délire d' ...
Qu'est-ce que le syndrome de Münchhausen ? Le syndrome de Münchhausen constitue un trouble psychologique où les sujets simulent ou provoquent volontairement des symptômes physiques ou psychiques sur sur eux-mêmes.