Les données statistiques mettent en évidence que les filles réussissent mieux à l'école. Par exemple, ces dernières ont de meilleurs résultats en français. L'évaluation internationale PIRLS de 2016 témoigne bien qu'en France comme ailleurs, les filles en CM1 sont plus performantes en compréhension de l'écrit.
En effet, de manière générale les garçons sont moins engagés dans l'école : ils consacrent en moyenne une heure de moins que les filles à leurs devoirs et "passent plus de temps que les filles devant des jeux vidéo, et moins de temps qu'elles à la lecture".
La scolarisation des jeunes filles est un élément essentiel de leur accès à l'autonomie économique et un enjeu majeur de développement. Par l'éducation, elles gagnent en connaissances, ce qui influe par exemple sur la mortalité infantile car une fois mères, elles auront les bons gestes pour leurs enfants.
Les filles seraient moins mobiles ou agitées et plus dociles, plus soumises aux règles, donc elles s'adapteraient mieux aux exigences de l'enseignement et des enseignantes et enseignants. Les filles «s'appliquent beaucoup» et «écoutent bien tout ce qu'on dit», affirme souvent le personnel.
La réussite scolaire des filles est expliquée par leur conformisme, leur autodiscipline, leur sens de l'altruisme. En revanche, la compétence scolaire des garçons est attribuée à leur confiance en soi et ambition, et à leur esprit de compétition.
Les filles sont aimables, généreuses, empathiques, calmes et douces. Les garçons sont pour leur part courageux, énergiques, indépendants, confiants et forts. Caractéristiques physiologiques et lois de la génétique, toutes les raisons sont bonnes pour justifier ces différences de caractères et d'aptitudes.
Les parents interrogés sur les raisons de la déscolarisation de leurs filles invoquent souvent des questions d'argent (frais de scolarité et coûts de renoncement), les mariages et grossesses précoces, des apprentissages insuffisants à l'école et une perte d'intérêt pour les études.
Les résultats obtenus démontrent à suffisance le rôle clé de la scolarisation des filles comme condition indispensable requise pour obtenir un changement à moyen et long terme du comportement des parents en vue de l'amélioration de la situation des enfants en matière de santé et d'éducation.
Éduquer une fille c'est éduquer une nation, parce que la femme est le fondement de toute société. Nous savons que l'éducation est le plus puissant facteur de réduction de la pauvreté dans le monde, capable de mettre fin aux cycles intergénérationnels de désavantages et de booster des économies entières.
Le soutien des parents est très important. On sait que les enfants qui réussissent le mieux à l'école sont filles et fils d'enseignant. Pour eux, l'écart entre les codes familiaux et les codes de l'école est moins grand.
L'enseignement supérieur apparaît plus généralement largement divisé entre des filières " masculinisées " (sciences et techniques) et des filières " féminisées ", comme les formations paramédicales et sociales (85 % de filles) ou les licences en lettres et sciences humaines (70 %).
Même si elle est nécessaire pour la réussite, l'école n'est pas «le chemin» vers la réussite. L'instruction n'attire la richesse que si elle est intelligemment dirigée dans le sens du succès, au moyen de plans d'action simples à mettre en pratique.
Les chromosomes XX sont pour le sexe féminin et XY pour le masculin. C'est le chromosome 23 qui détient les informations qui vont déterminer le sexe de l'enfant. Chaque cellule sexuelle contient la moitié des chromosomes (23). Ainsi, dans le cas de l'ovule, le chromosome 23 est un X.
La non-scolarisation (en anglais : unschooling) est une méthode et une philosophie d'éducation qui emploie et soutient les activités librement motivées des enfants comme moyen premier d'apprentissage de la vie et des compétences.
Parmi les principales causes ayant retenu notre attention, constatons le problème familial, le statut socioéconomique, le milieu où vivent les enfants, les difficultés scolaires et le redoublement scolaire. Chacune de ces mauvaises situations peut devenir une cause majeure de l'abandon des études.
Première étape : donner aux filles des bases solides, par le biais d'actions de développement de la petite enfance. Les handicaps accumulés tôt dans l'existence sont difficiles à lever mais on peut éviter qu'ils n'apparaissent grâce à des programmes d'éducation destinés au jeune enfant.
Parce que nos méthodes d'enseignement ne sont pas adaptées au fonctionnement du cerveau et de la mémoire. Pour l'auteur, professeur de psychologie cognitive à l'Université de Virginie, nous pouvons aider les élèves à aimer l'école si nous comprenons comment fonctionne leur intelligence.
La pauvreté et le sous-développement sont à la fois une cause et une conséquence de ces inégalités. Et, pour sortir de ce cercle vicieux, l'accent est de plus en plus mis sur l'éducation des femmes et des filles car elles ont un rôle fondamental de « locomotive » dans la société.
D'une façon générale, les garçons ont une taille, une masse musculaire et une pilosité supérieures à celles des filles. Une autre différence est la présence des seins chez les femmes, destinés à l'allaitement du bébé. La principale différence morphologique entre garçon et fille concerne l'appareil génital.
L'égalité entre les filles et les garçons est un principe fondamental inscrit dans le code de l'éducation. Elle encourage un climat scolaire serein, assure un cadre protecteur - sans comportements ni violences sexistes - et elle favorise la mixité et l'égalité en matière d'orientation.
Dans les propos qui suivent, la réussite scolaire est synonyme d'achèvement avec succès d'une tâche scolaire, d'un cours, d'un examen, d'une classe. C'est aussi l'obtention d'un diplôme à chaque étape du parcours scolaire.
Nombreux sont ceux d'entre nous qui n'envisagent pas l'éducation comme un cadeau. Et pourtant, l'éducation contribue à une vie meilleure pour tous, en réduisant la pauvreté, en améliorant la santé, en réduisant la mortalité infantile et en favorisant l'égalité des sexes.