Une entreprise choisit souvent de sous-traiter une partie de ses activités pour réduire ses coûts. Par exemple, une pièce peut être produite chez un fournisseur à prix plus abordable que si l'entreprise investissait à l'interne pour la fabriquer elle-même.
En résumé, la sous-traitance permet donc : Une meilleure utilisation de la division du travail et donc de la spécialisation. L'entreprise pourra également se concentrer sur ses activités de recherche et développement et d'innovation en déléguant la fabrication de ses produits à ses sous-traitants.
En effet, la sous-traitance permet d'engendrer des coûts uniquement lorsque nécessaire plutôt que 12 mois par année. Par ailleurs, plusieurs frais sont aussi évités, comme l'assurance-emploi, les avantages sociaux ou les syndicats.
Voici quelques enjeux de la sous-traitance qu'il faut prendre en considération. Certains enjeux liés à la sous-traitance peuvent être couteux en temps et en argent. Ils peuvent causer des dommages à long terme et/ou nuire à votre réputation. D'où l'importance de bien vérifier et de qualifier ses sous-traitants.
Le recours à la sous-traitance permet d'organiser une mise à l'épreuve des salariés du donneur d'ordres qui risquent d'être progressivement mis à l'écart dans leur travail au profit notamment des sous-traitants.
Les risques majeurs associés à la sous-traitance peuvent aller de la rupture de continuité d'activité au défaut de qualité de service, en passant par les failles de sécurité en matière de systèmes d'information, les fraudes ou encore le risque de contentieux fournisseur.
Voici les principaux inconvénients du recours à la sous-traitance : Vous êtes dépendant de votre sous-traitant (qualité, délai, prix, …). Vous avez moins de prise sur le circuit de production ; il vous échappe en partie, vous pouvez donc difficilement l'optimiser.
On parle de la sous-traitance de spécialité quand celles-ci ne possèdent pas les compétences et savoir-faire nécessaires. Tandis qu'elles optent pour la sous-traitance de capacité, lorsqu'elles n'ont pas les moyens techniques ou humains suffisants pour répondre à la demande d'un client dans les délais impartis.
Définition du mot Sous-traitance
La sous-traitance est un contrat qui lie deux entreprises. L'entreprise à l'origine du contrat est appelée le donneur d'ordre tandis que la seconde entreprise s'appelle le sous-traitant.
Nous distinguons trois (3) types de sous-traitance à savoir: - La sous-traitance de spécialité, - La sous-traitance de capacité, - La sous-traitance de marché.
La sous-traitance : principe juridique
Un contrat de sous-traitance permet à un entrepreneur de confier la réalisation d'une mission (de prestation de service ou de production) à un tiers, appelé « sous-traitant ». L'entrepreneur conserve la responsabilité propre à l'exécution de la mission.
Toute entreprise (SARL, SAS, SASU, EURL,…) peut engager un micro-entrepreneur comme sous-traitant. Dans ce cas, il existe des règles à respecter.
Le taux de sous-traitance augmente globalement avec la taille de l'entreprise. Ainsi, il est de 15 % en moyenne pour les grandes entreprises contre 14 % pour les PME hors microentreprises et 12 % pour les ETI et les microentreprises.
La sous-traitance peut être vue comme une variable d'ajustement du marché : elle permet une gestion de l'activité plus flexible. En choisissant de confier une partie de sa production (i.e. de « faire faire ») l'entreprise va, par la même occasion, externaliser les risques économiques sur ses fournisseurs.
Un sous-traitant peut-il sous-traiter à son tour ? Oui. On parle alors de sous-traitant de 2ème rang (ou rang ultérieur) en marché public ou marché privé. L'article 2 de la loi de 1975 indique que le sous-traitant de premier rang devient entrepreneur principal à l'égard de ses propores sous-traitants.
La mission confiée au sous-traitant vise à combler un déficit ponctuel de compétences internes. Quant au prestataire, ses missions renvoient aux biens ou aux services que des employés ne peuvent pas exécuter au sein de l'entreprise du donneur d'ordre.
En principe, la rédaction d'un contrat de sous-traitance n'est pas obligatoire. Toutefois, le fait de recourir à cette opération fait naître une relation complexe entre les trois parties. Il est ainsi essentiel d'encadrer, sécuriser et protéger les intervenants.
Le sous-traitant direct du titulaire du marché qui a été accepté et dont les conditions de paiement ont été agréées par l'acheteur est payé directement par lui pour la part du marché dont il assure l'exécution.
La sous-traitance est un contrat par lequel une entreprise demande à une autre entreprise de réaliser tout ou une partie de ce que l'entreprise cliente devait réaliser et fournir à sa propre clientèle. L'entreprise qui réalise est appelée sous-traitante.
Le pouvoir adjudicateur procède au paiement du sous-traitant dans le délai prévu à l'article 98. Ce délai court à compter de la réception de l'accord du titulaire ou de l'expiration du délai de 15 jours précédemment mentionné si le titulaire n'a notifié aucun accord ou refus au pouvoir adjudicateur.
Contrairement à la sous-traitance, l'externalisation est un contrat signé sur une longue période, généralement plusieurs années. Lorsqu'une entreprise choisit d'externaliser des tâches, elles sont souvent en rapport avec des processus administratifs ou comptables qu'elle n'est pas en mesure de gérer convenablement.
Les missions confiées à l'entreprise qui sous-traite sont clairement définies dans un cahier de charges fourni. Il s'agit donc d'un contrat d'exécution à une tâche précise et limitée dans le temps. L'externalisation quant à elle est un contrat à long terme, c'est-à-dire qui s'étale sur plusieurs années.