S'il n'y a pas beaucoup d'arbres dans les Prairies, c'est en raison des faibles précipitations qui y tombent chaque année (moins de 500 millimètres) et des températures annuellement enregistrées dans cette région du pays (en moyenne entre 0 °C et 20 °C).
Ce phénomène de croissance orientée est appelé « tropisme » dans le jargon des biologistes. Dans le cas présent, on a affaire à un « phototropisme » car les arbres penchés poussent « vers la lumière ». Les végétaux qui vivent fixés au sol ne peuvent pas se déplacer pour accéder aux ressources qui leur manquent.
Principalement à cause du froid. Pour que ces plantes puissent se développer, il faut que la température moyenne durant la saison de croissance soit d'au moins 7 °C. Ce n'est pas le cas au-dessus d'une certaine altitude et les grands végétaux ne peuvent pas s'y implanter.
C'est d'ailleurs, grâce à la présence de la gravité, que les germinations sortent de terre, que les plantes poussent vers le haut, que les arbres lancent leurs cimes vers le ciel. Mais la gravité n'est pour rien dans le fait que si on incline une tige à sa base, elle a tendance naturellement à se redresser.
Contrairement à un humain, l'arbre connaît une croissance continue tout au long de sa vie. C'est d'ailleurs en mesurant son nombre de cernes que l'on peut calculer son âge (la méthode de datation est la dendrochronologie).
Le plus vieil arbre du monde, un cyprès se trouvant en Patagonie, a été identifié par des chercheurs du CNRS. Il est âgé de 5484 ans. Son surnom : "Gran Abuelo", l'arrière grand-père. Ce cyprès de Patagonie, au sud du Chili, a été identifié par des chercheurs du CNRS comme étant désormais le plus vieil arbre du monde.
Avec sa cime qui culmine à plus de 116 mètres de haut, l'arbre Hyperion est considéré comme le plus grand du monde. Mais il est interdit de s'approcher de ce géant vert, un séquoia situé dans une région reculée du nord de la Californie (États-Unis).
La plante a réagi à l'inclinaison du pot. Elle ressent la gravité. Les plantes utilisent la gravité pour orienter leurs tiges vers le haut, ça s'appelle le gravitropisme.
Quand l'arbre croît, que sa tige ou son tronc s'épaissit, son périmètre s'accroît et cela met en tension les fibres. Quand l'arbre a besoin de se redresser, il fabrique plus de bois sur la face supérieure de la tige inclinée, cela génère une traction sur la face supérieure qui tire comme un hauban et redresse l'arbre.
C'est qu'à chaque instant, les plantes effectuent des mouvements, lents et donc imperceptibles à nos yeux, qui leur permettent de se maintenir debout avec rectitude.
Les plus hautes placettes forestières de l'Inventaire forestier national sont situées à 2289 m, mais quelques arbres isolés grimpent encore bien plus haut. Le record suisse est remporté par un arole qui pousse à 2585 m, au-dessus de Saas Fee (VS).
En effet, les températures de plus en plus froides envoient aux plantes le signal d'arrêter leur croissance. Pour un bon endurcissement au froid des plantes ligneuses, il faut que la baisse des températures à l'automne soit graduelle.
Les feuillus : chêne, hêtre, châtaignier, bouleau, grand érable, frêne, etc. Les conifères : sapin pectine, épicéa commun, mélèze d'Europe, etc.
L'arbre respire, se nourrit et produit de l'oxygène
Il utilise l'énergie lumineuse pour combiner le gaz carbonique, l'eau et les éléments minéraux puisés dans le sol pour les transformer en sucres simples puis en éléments organiques plus complexes qui seront distribués par la sève dans toutes les parties de l'arbre.
Les arbres croissent en longueur grâce à l'allongement de l'extrémité de leurs branches et de leurs racines. Les méristèmes primaires situés à l'extrémité des axes, produisent, par division des cellules existantes, de nouvelles cellules qui permettent l'accroissement progressif du houppier et de la couronne racinaire.
Sur un arbre, la jeune pousse de l'année s'appelle un scion. Il s'agit d'une jeune branche souple qui a poussé dans l'année. Ce jeune rameau flexible est aussi appelé rejet de l'année.
La dendrologie (du grec dendron signifiant arbre, et logos signifiant discours, science) est l'étude des arbres.
Le besoin de lumière est vital pour la plupart des plantes. À l'origine du processus de photosynthèse, l'énergie lumineuse permet aux végétaux de se nourrir et se développer.
La concentration d'auxine dans la partie inférieure de la racine augmente, ce qui inhibe l'élongation cellulaire. La redistribution asymétrique de l'auxine suite à un stimulus gravitropique induirait donc une modulation de la vitesse de croissance de chacune des faces de la racine, aboutissant à la courbure.
Les joubarbes sont des plantes des montagnes. Elles supportent le froid mais pas un sol humide. En plaine, elles se plaisent au nord de la Loire si on prend soin de les protéger de la pluie ou de les planter dans un sol très drainant.
Au fait pourquoi les racines poussent elles vers le bas ? Ce mécanisme est des plus simples et trouve son explication dans la coiffe racinaire qui contient des cellules (sous forme de grains d'amidon) spécialisées dans la perception de la gravité : les statocytes.
Ligneux peut signifier qui possède de la lignine, mais cette substance étant celle qui maintient les vaisseaux ouverts et leur permet de conduire l'eau, toutes les plantes vasculaires possèdent de la lignine, y compris les pissenlits, les arachides et les violettes, qui de toute évidence ne sont pas des arbres.
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Le Saule arctique, Salix arctica mesure 1 à 15 cm, tout juste. Sa longévité, observée au Groenland, peut atteindre 200 ans... Les montagnes d'Europe accueillent le Saule à feuilles tronquées Salix retusa, le Saule réticulé, Salix reticulata, le Saule à feuilles de serpolet, Salix serpyllifolia.