Chez certains patients les antidépresseurs de la classe des inhibiteurs de la recapture de la sérotonine (ISRS) peuvent « mettre » des semaines pour commencer à agir. Les chercheurs pensent avoir trouvé l'explication de cet effet à retardement, une protéine cible qui pourrait en effet médier l'action des médicaments.
Le délai d'action correspond au temps mis par le traitement antidépresseur pour exercer son effet sur l'humeur dépressive : ce délai varie de trois à six semaines. Durant cette période, la personne déprimée peut ressentir une amélioration au niveau du ralentissement moteur, de la qualité du sommeil, de l'anxiété.
Vous ne ressentirez probablement pas d'amélioration notable le jour où vous commencerez à prendre un antidépresseur. Cependant, si vous continuez à prendre votre médicament régulièrement et comme vous l'a prescrit votre médecin, vous pourrez noter une certaine amélioration après une à deux semaines.
Personne n'a d'explication probante. Ce que l'on sait avec certitude, en revanche, c'est que ce manque de sérotonine dans le cerveau n'est en aucun cas lié à une « recapture excessive » de la sérotonine par les neurones émetteurs. Ce qui signifie que les médicaments n'agissent pas du tout sur la cause du problème.
Ils aident à sortir du fond du trou – et c'est déjà beaucoup. Mais ils ne règlent pas tout le problème. Concrètement, oui aux antidépresseurs si les symptômes vous submergent (dépression sévère), et toujours en association avec une psychothérapie ; non, si c'est juste pour surmonter une difficulté.
Les antidépresseurs agissent ainsi tant sur l'humeur que sur le plaisir, la motivation, l'énergie, la libido, les troubles du sommeil, mais aussi le stress et l'anxiété (sans créer de dépendance comme les anxiolytiques, lire plus loin). Il existe plusieurs types d'antidépresseurs.
La plupart des patients commencent à se sentir mieux après une à deux semaines de traitement, mais le plein effet bénéfique n'est généralement pas ressenti avant quatre à dix semaines de traitement. La durée du traitement par un antidépresseur varie d'une personne à l'autre.
Un antidépresseur pourra par exemple commen-cer par fatiguer et modérer l'activité d'une personne concernée, qui devra attendre quelques semaines avant de sentir son humeur s'améliorer. A côté des effets antidépressifs souhaités, les antidépresseurs ont souvent aussi des effets indésirables.
Trois antidépresseurs ont récemment démontré leur efficacité dans l'anxiété généralisée: la venlafaxine, la paroxétine et l'escitalopram.
Noms des antidépresseurs légers
"Mais certaines plantes peuvent être tout aussi efficaces, voire même davantage, que les antidépresseurs classiques dans le traitement de dépressions légères et modérées : c'est le cas de Mélioran® (une combinaison de Safran et Rhodiole), remarque le Dr. Lemoine.
5 molécules s'avéraient plus efficaces que la moyenne des 21 antidépresseurs (OR 1,19 – 1,96) : en tête la vortioxetine (BRINTELLIX), puis l'escitalopram, la mirtazapine, l'amitriptyline, l'agomélatine, la paroxetine et la venlafaxine.
L'association (tableau III) consiste à ajouter un deuxième antidépresseur au traitement initial afin d'obtenir un effet synergique2. Cette stratégie permet de maintenir les bienfaits du premier antidépresseur et accélère la réponse thérapeutique.
La prise d'un antidépresseur courant en dose unique peut modifier les connexions du cerveau en quelques heures seulement. C'est ce que montre le scanner cérébral de sujets ayant absorbé sous forme de pilule un inhibiteur de recapture de la sérotonine.
Un médicament de type antidépresseur va rétablir ce frein en agissant sur la communication entre les neurones, les cellules de notre cerveau. Cette communication est possible grâce à la présence de messagers chimiques qu'on appelle neuromédiateurs. Parmi eux la sérotonine, la dopamine, le GABA ou la noradrénaline.
La dépression résulte d'une interaction complexe de facteurs sociaux, psychologiques et biologiques. Les personnes qui ont vécu des événements difficiles dans leur vie (chômage, deuil, traumatismes) sont davantage susceptibles de développer une dépression.
Les antidépresseurs sont largement prescrits en cas d'insomnie bien qu'ils ne soient pas homologués pour cette utilisation et que les preuves de leur efficacité ne soient pas définitives. Cela pourrait être lié aux inquiétudes vis-à-vis des médicaments hypnotiques.
La fatigue dépressive est éprouvante (voir plus bas). Elle est l'expression d'une perte de l'élan vital dans un contexte dépressif. La personne dépressive se sent abattue, mais pas somnolente. Ainsi, la fatigue résultant d'importants efforts ne fait pas partie des symptômes typiques de dépression.
Perte de mémoire à court et long terme, douleurs musculaires, nausée, sautes d'humeur, mal de tête récurrent. 67% des patients ont ressenti au moins un effet secondaire majeur, et jusqu'à 80% des troubles d'ordre sexuel liés aux médicaments. 100% des patients ont ressenti les effets secondaires.
Elle peut aller de quelques semaines à plusieurs mois, voire plusieurs années. La plupart des épisodes dépressifs durent moins de six mois. Une guérison totale (disparition de tous les symptômes) et durable est possible.
Ces stratégies pourraient être : écouter un CD, lire un livre, faire du sport, faire une promenade, prendre un bain de soleil ou de luminothérapie, appeler une amie, faire du Yoga, prendre un bain… Chaque personne est différente et a ses préférences. Vous pouvez alors vous créer vos stratégies individuelles.
C'est un trouble biologique de l'humeur qui peut survenir à la suite d'événements de la vie perturbateurs, d'une maladie ou d'autres facteurs ou changements psychologiques dans la vie ou l'environnement d'une personne.
Phytothérapie : le Millepertuis, pour retrouver la joie de vivre.
Santé Selon les dernières données de l'OCDE, c'est toujours en Islande que le niveau de consommation d'antidépresseurs est le plus élevé. Avec une consommation moyenne de 15 doses quotidiennes pour 100 habitants en 2020, les Islandais battent tous les records dans ce domaine.