Dans les pays en développement, les rejets industriels et les produits chimiques finissent par s'infiltrer dans les nappes phréatiques et dégradent la qualité de l'eau. Chaque année, des millions de personnes meurent dans le monde à cause d'une infection de l'eau.
La ressource en eau se raréfie en raison d'une consommation croissante et de la dégradation de l'environnement (rejets industriels, pollution chimique, eaux usées). L'agriculture doit encore faire sa révolution environnementale et considérablement freiner les rejets de nitrates et de pesticides.
L'actu : pression démographique, changement climatique, production alimentaire, besoins énergétiques… L'eau est aujourd'hui une ressource rare et mal répartie dans le monde.
Des prélèvements excessifs en eau multiplient les situations de pénurie, voire de sécheresse. Des phénomènes naturels accentuent ces risques pour les sols, les lacs, rivières et nappes souterraines. Il s'agit du manque de pluie et de l'évaporation de l'eau sous l'effet de températures de plus en plus élevées.
L'eau, ressource rare. Faussement abondante, l'eau, est en train de devenir la ressource la plus rare et la plus précieuse de la Terre. Malgré toutes les alarmes lancées depuis plusieurs années, la prise de conscience est très insuffisante. 70% de la surface de la planète est couverte d'océans.
Surexploitées, polluées, ou encore asséchées par la canicule, les réserves d'eau potable sont mises à mal. Ce qui laisse présager une pénurie d'eau d'ici quelques décennies.
Mais alors, pourquoi l'eau est-elle en danger ? Si l'eau recouvre une grande quantité de la Terre, 97 % est salée et se situe dans l'océan. L'eau douce, elle, représente moins de 3 %. La pollution, le gaspillage, le changement climatique la rendent rare et donc précieuse.
ABRIS. Le manque de gestion durable des ressources d'eau peut amener à une dégradation de l'hygiène dans les abris (humidité, insectes, rongeurs), voire à leur destruction qui peut même toucher des communautés entières (dans les cas d'inondations ou de glissement de terrain par exemple).
L'eau, ressource essentielle à la vie et à la santé, est à la fois rare et inégalement répartie sur la planète. Certains pays se partagent l'essentiel des ressources alors que d'autres sont dans une situation critique. À cette inégale répartition s'ajoutent des inégalités dans la capacité à mobiliser cette ressource.
Étymologie. (Sens 1) de bleu pour rappeler la couleur de l'eau, (Sens 2) de bleu pour rappeler la couleur de la flamme du gaz qui brûle.
Par le biais de l'érosion (vent, pluie ou gel), les éléments chimiques des continents dont le sodium sont amenés jusque dans l'océan, notamment par les rivières et les poussières des déserts.
La raréfaction des pluies liée au réchauffement climatique et la surexploitation des nappes phréatiques sont effectivement des causes significatives de la pénurie d'eau douce dans la région du Drâa-Tafilalet, tout comme au Rif et à Rhamma.
Faiblesse des précipitations, épisodes de sécheresse de plus en plus récurrents, déficit sévère des bassins hydrauliques, niveau des nappes phréatiques qui recule de 2 à 3 mètres par an … : c'est le panorama de la situation hydrique au Maroc.
Mauvaise anticipation des sécheresses, surconsommation, pollutions agricoles et urbaines... tous ces facteurs, humains plus que naturels, expliquent que l'eau soit aujourd'hui devenue une ressource précieuse.
La rareté de l'eau n'est ni une simple donnée hydrologique ni simplement une donnée hydrologique. Elle ne dépend pas seulement de facteurs naturels, comme par le passé, mais principalement de ses coûts sociaux, économiques et écologiques induits par l'usage anthropique.
La Terre peut-elle perdre son eau et dans ce cas où va-t-elle ? Bonjour Yegor, la plus grande partie de l'eau sur Terre (>97 %) est dans les océans, et la Terre ne risque pas de perdre cette eau. C'est une toute petite partie de cette eau qui s'évapore et qui donne les pluies, formant le cycle de l'eau.
Les conflits, le dérèglement climatique, la pénurie croissante de l'eau, l'évolution démographique mais aussi l'urbanisation posent déjà des problèmes pour les systèmes d'alimentation en eau.
Installation de « mousseurs » qui ne coutent que quelques dirhams et qui permettent d'économiser jusqu'à 50% de sa consommation sur les robinets, le lavage de la vaisselle quotidienne dans un récipient plutôt qu'en laissant couler l'eau du robinet, jusqu'à 80% d'économie d'eau.
Cette pénurie impose, selon lui, de multiplier les efforts en termes de construction de barrages, d'exploration de nouveaux gisements d'eau souterraine, de traitement des eaux usées en vue de leur réutilisation, de construction de stations de dessalement de l'eau, ou encore de préservation des nappes phréatiques.
Cela a poussé le Royaume à entreprendre une politique de renforcement des infrastructures, de mobilisation et de stockage de l'eau, au niveau de l'ensemble du territoire, multipliant ainsi les grands barrages, les barrages collinaires, les canaux de distribution et autres stations d'épuration.
Ainsi, l'Espagne, le Maroc, l'Algérie, la Tunisie, mais aussi l'Arabie saoudite, le Pakistan ou encore le Kazakhstan, verront leurs ressources en eau pompées à plus de 80 % chaque année, relève la cellule spécialisée dans les questions environnementales.
D'ici 2020, la consommation d'eau devrait augmenter de 40 % et la moitié de la planète manquera d'eau potable. Aujourd'hui, pas moins de 900 millions d'individus n'ont pas d'accès à l'eau potable, 2,5 milliards ont peu d'accès à l'assainissement et 1,2 milliard n'ont aucun accès à l'assainissement.
C'est le cas de l'Arabie saoudite, du Yémen, du Sultanat d'Oman, du Bahreïn, du Koweït, des Maldives, de Malte, des Kiribati, des îles Marshall, des Tonga, des Tuvalu, de Monaco, et du Vatican.