La pulpe du raisin, blanche ou rouge, va bien sûr influencer la couleur du vin mais c'est surtout la peau du raisin qui joue un rôle primordial. Lorsqu'elles sont rouges ou noires, elles vont colorer le jus par simple contact avec lui, pouvant aller du très clair au très foncé.
L'élément en cause est la peau. Pour que le vin acquiert sa coloration, le vigneron va écraser le raisin rouge et laisser la peau avec. C'est cette étape de macération avec la peau qui permet de transférer les pigments vers le jus et d'obtenir. La macération a lieu avant le pressurage.
La très grande majorité des cépages de raisin sont à chair blanche. Le jus extrait du raisin est donc toujours blanc. La couleur du vin vient en fait de la peau du raisin qui contient les pigments anthocyanes et peut être blanche ou rouge, selon les cépages.
Les vins blancs sont généralement obtenus à partir des raisins à peau blanche, tandis que les vins rouges proviennent des vignes de raisins à peau noire. C'est vrai, mais pas obligatoire. Tout dépend des procédés de fabrication, puis de fermentation choisis. La peau est à différencier de la pulpe (chair des raisins).
Les vins rouges sont élaborés à partir de raisins à pellicule noire et à jus blanc. Après la vendange, les grappes de raisin sont dirigées, le plus rapidement possible, vers l'endroit où est faite la vinification pour être transformées en vin.
Les tanins sont incolores, mais un autre type de polyphénol donne sa couleur au vin rouge (ou rosé) : ce sont les anthocyanes. Ce sont des pigments naturels qui se trouvent aussi sur la peau du raisin. Certains veulent simplifier le vocabulaire et regroupent anthocyanes, polyphénols et tanins sous le nom de tannins.
Le cépage correspond au type de raisin utilisé pour faire le vin, le type de plant. Ainsi, chaque variété de cépage est différente au niveau du feuillage et de ses grains. Ces derniers peuvent avoir des tailles, des couleurs spécifiques et bien sûr des arômes qui leur sont propres.
Le vin rouge a des vertus santé que le blanc ou le rosé n'ont pas. On parle souvent des antioxydants qui contribuent à la prévention de certaines maladies cardio-vasculaires.
Alors que pour le vin rouge, le jus est traité avec les peaux de raisin. Elles contiennent le pigment qui donnera sa coloration rouge au vin et qui sera libéré lors de la fermentation. Cette fermentation différente signifie alors plus d'efforts et donc aussi des coûts de production plus élevés.
LE VIN ROSÉ TIRE SA COULEUR DU RAISIN
Ce qu'il faut retenir dans le processus d'élaboration du vin rosé, c'est que la peau du raisin rouge est en contact avec le jus pendant un très court laps de temps. C'est cela qui va donner sa teinte rosée au vin.
Le vin rosé est en fait un vin comme les autres. Il est issu d'un ou de plusieurs cépages, et subit une macération plus courte que le vin rouge, d'où sa couleur autrement plus claire, et si caractéristique. Il est donc impossible de réaliser un vin rosé issu exclusivement de raisins blancs.
Le berceau de la vigne et du vin se situe en Arménie
La première représentation du procédé de vinification est le fait des égyptiens, au IIIème millénaire avant notre ère sur des bas-reliefs représentant des scènes de pressurage et de vendange. Ce sont les égyptiens qui ont appris aux grecs à cultiver la vigne.
1) Rosé clair ou foncé, une vinification différente
Ce sont les pigments contenus dans la peau du raisin qui donnent sa couleur au vin rosé. On va la laisser macérer plus ou moins longtemps pour obtenir une couleur plus ou moins claire. Il existe deux types de vinification : le rosé de saignée et le rosé de pressurage.
Le raisin blanc se caractérise par ses grains qui vont du vert pâle au jaune doré. A l'intérieur, la chair est juteuse, d'un jaune très clair, transparente et elle renferme des pépins. Il existe de nombreuses variétés de ce fruit issu de la vigne.
Alors qu'avec des températures trop basses, les tannins se montrent plus agressifs et les arômes se cachent, à l'inverse, lorsqu'elles sont trop élevées, l'alcool prend le pas sur le reste et déséquilibre le vin. Bref, pour savourer un vin comme il le mérite, mieux vaut s'attarder sur le mercure.
L'alcool provient toujours d'un sucre, qui a fermenté. La fermentation alcoolique est effectuée par les levures, qui transforment le sucre en alcool et en CO2. Plus le raisin est riche en sucre, plus le vin sera riche en alcool. Ainsi, retenez que 17g de sucre par litre, donne 1% d'alcool.
La Bourgogne, pourtant souvent reconnue pour la qualité de ses vins, est quant à elle mal représentée avec seulement 11 cuvées notées 100. La grande palme revient aux vins de la Vallée du Rhône, qui occupent 125 places parmi les lauréats, en particulier les appellations Côte Rôtie et Hermitage.
Le millésime 2018 Mouton Rothschild, premier cru classé bordelais, a été élu meilleur vin du monde à l'issue du concours Best Wine of the World 2021.
109 610 euros. Le vin le plus cher au monde est une bouteille du domaine de la Romanée-Conti. Il s'agit d'un Romanée Conti Grand Cru, produit à partir de Pinot noir. En toute logique il s'arroge aussi le titre de vin de Bourgogne le plus cher et de vin rouge le plus cher du monde.
Cependant, si tous les alcools protègent le cœur à faible dose, c'est bien le vin rouge qui concentre les vertus, car il est riche en polyphénols, des molécules antioxydantes, anti-inflammatoires et antiagrégantes (qui réduisent le risque de formation de caillots sanguins).
Le vin blanc est un alcool et comme tous les alcools, il possède des propriétés qui peuvent empêcher de dormir. Tout d'abord, le vin blanc contient de l'alcool, ce qui est un stimulant. L'alcool peut perturber le sommeil en augmentant les mouvements corporels et en réduisant la production de sommeil profond.
Le vin s'est avéré moins délétère pour le foie que la bière et les alcools forts. Ainsi, chez les hommes qui buvaient principalement du vin, le risque de cirrhose était 1,2 fois supérieur pour une consommation de 14 à 28 boissons par semaine par rapport à une consommation de moins de 14 boissons par semaine.
« Les raisons de leur interdiction sont bien moins avouables. En réalité, cette prohibition permettait aux grands bassins de production de se débarrasser de la concurrence de la viticulture paysanne, principale utilisatrice de ces variétés rustiques ».
La culture de ces six cépages a été interdite, officiellement pour des raisons sanitaires. En effet, le taux de méthanol (toxique du nerf optique) du vin issu de ces cépages est plus élevé que dans celui issu de Vitis vinifera.
linton, Noah, Isabelle, Othello, Herbemont et Jacquez : ils sont six cépages à avoir été interdits en 1934 en France. On les croyait « presque » définitivement bannis.