Un amincissement de 10 % de la couche d'ozone devrait entraîner l'apparition de près de deux millions de nouveaux cas de cataracte par an à l'échelle de la planète.
Les scientifiques ont désormais la preuve de la réduction du trou dans la couche d'ozone, grâce à la suppression progressive de produits chimiques nocifs décidée il y a 30 ans. D'après de nouvelles données scientifiques, le trou dans la couche d'ozone au-dessus de l'Antarctique est en train de se refermer.
Lorsque la couche d'ozone s'appauvrit, les rayons ultraviolets peuvent la traverser, ce qui a des effets néfastes en augmentant les risques de coups de soleil, de cancer de la peau et de cataracte.
L'appauvrissement de la couche d'ozone entraîne une augmentation de la quantité de rayonnements UV atteignant la surface terrestre. Ces UV en quantité trop importante ont des effets néfastes pour la santé humaine : augmentation des cancers de la peau, cataractes ou encore affaiblissement du système immunitaire.
Le trou d'ozone polaire, apparu au début des années 1980, est devenu un phénomène saisonnier qui se traduit par une diminution importante de l'épaisseur de la couche d'ozone au dessus des pôles, au cours du printemps de chaque hémisphère.
Des études ont montré que l'exposition aux rayonnements UV était liée à de nombreux problèmes de santé humaine, notamment au cancer de la peau. Les scientifiques indiquent également qu'une exposition accrue aux UV -B affecte le système immunitaire humain et provoque un vieillissement prématuré de la peau.
La dégradation de la couche d'ozone engendre une augmentation des rayons ultraviolets qui vont atteindre la Terre, ces rayons sont nocifs pour tous les êtres vivants sur Terre.
La couche d'ozone en rémission
des substances qui détruisent l'ozone ont été éliminées. Dans un rapport publié lundi 9 janvier 2023, des experts mandatés par l'Organisation des Nations unies indiquent que la couche d'ozone devrait retrouver les valeurs de 1980 (avant l'apparition du trou) d'ici environ quarante ans.
Les substances appauvrissant la couche d'ozone ( SACO ) contiennent généralement du chlore, du fluor, du brome, du carbone et de l'hydrogène dans des proportions variables, et sont souvent regroupées sous l'appellation générique d'hydrocarbures halogénés.
Sous les latitudes moyennes de l'hémisphère Nord (35-60°N), la concentration d'ozone total est aujourd'hui inférieure d'environ 3,5 % à ce qu'elle était pendant la période 1964-1980. Sous les latitudes moyennes de l'hémisphère Sud (35-60°S), elle est inférieure de 6 % environ.
L'effet de serre concerne plutôt les basses couches de l'atmosphère (troposphère, entre 0 et 10-15 km d'altitude), bien qu'on trouve des gaz à effet de serre à de plus hautes altitudes (stratosphère et même au-delà) . L'ozone présent en assez faible quantité dans la troposphère est également un gaz à effet de serre.
La couche d'ozone se trouve dans la haute atmosphère terrestre et nous protège contre les rayonnements ultraviolets du soleil, nocifs pour les êtres vivants.
Selon le communiqué, la couche d'ozone devrait se régénérer complètement d'ici 2030 dans l'hémisphère nord, dans les années 2050 dans l'hémisphère sud et en 2060 dans les régions polaires… Si les efforts se poursuivent.
Toute vie sur Terre est protégée par la couche d'ozone. Celle-ci agit comme un filtre invisible qui protège toutes les formes de vie contre une surexposition aux rayons UV nocifs du Soleil. La plus grande partie du rayonnement UV est absorbée par l'ozone et ne peut ainsi atteindre la surface de la Terre.
Les CFC sont responsables de la dégradation de l'ozone qui protège la Terre à haute altitude (stratosphère) et absorbent les rayonnements ultraviolets de haute énergie, contribuant ainsi activement à l'augmentation de l'Effet de serre.
L'ozone est détruit par le chlore et le brome dérivés de la décomposition des CFC et des halons rejetés par l'homme. Ici, vous verrez comment l'ozone est détruit par le chlore dérivé des composés chlorés, mais ces mécanismes sont similaires avec les composés bromés.
Cet ozone stratosphérique absorbe fortement certains rayons ultraviolets du soleil, protégeant ainsi les organismes de la planète contre certaines radiations nocives pour la santé et la vie sur la Terre. Grâce à ce rôle bénéfique, l'ozone stratosphérique est considéré comme étant un « bon » ozone.
Le dioxygène est apparu vers –2 Ga et a progressivement entraîné l'apparition d'une couche d'ozone (O3) devenue importante vers –0,6 Ga. L'ozone se forme dans la stratosphère à partir du dioxygène et sous l'action de la lumière.
Australie : la fumée des feux de forêt provoque des trous dans la couche d'ozone. Les incendies qui ont ravagé l'Australie en 2020 ont fragilisé la couche d'ozone, le filtre qui protège la Terre du rayonnement solaire. Et le pire est à venir selon les chercheurs.
Chaque année, en septembre, à la fin de l'hiver polaire, une diminution drastique des niveaux d'ozone atmosphérique engendre un trou dans notre bouclier planétaire. À l'origine de cet accroc : l'utilisation de chlorofluorocarbures (CFC), des gaz très stables utilisés en grande quantité dans de nombreux domaines.
Les trois dernières années ont été marquées par de forts vortex et des températures basses, ce qui a entraîné des épisodes consécutifs de trou d'ozone importants et de longue durée. Il existe un lien possible avec le changement climatique, qui tend à refroidir la stratosphère.
Les CFC sont à la fois des gaz à effet de serre très puissants (ils interceptent efficacement les infrarouges émis par la surface de la terre, et ont une durée de vie dans l'atmosphère de plusieurs siècles), et surtout des précurseurs de la destruction de l'ozone stratosphérique.
1985 : la découverte du trou de la couche d'ozone.
La couche d'ozone se reconstitue lentement
Ainsi, la concentration d'ozone augmente dans la haute stratosphère (vers 40 km d'altitude) depuis le début du XXIe siècle. Les modèles indiquent que ceci est largement dû à la diminution de concentration des SAO.