Juste la fin du monde, c'est juste un texte magnifique d'un pauvre type qui veut annoncer à ses « proches » éloignés depuis quelques années sa mort, ce qui après tout n'est pas la fin du monde. Et c'est beau, subtil, émouvant, cette difficulté à communiquer, il y a des types comme ça…
"Juste la fin du monde", adapté de la pièce de théâtre éponyme de Jean-Luc Lagarce, raconte le retour de Louis dans sa famille après plusieurs années d'absence pour annoncer à ses proches sa mort prochaine. Dans la pièce de théâtre écrite en 1990 à Berlin, l'auteur est atteint du sida.
Une dispute à l'intensité tragique éclate car Antoine veut le raccompagner à la gare, ce qui provoque la colère de Suzanne qui veut le faire elle-même. Louis se plaint de la possessivité de sa sœur et de la pression qu'on exerce sur lui pour qu'il reste.
Par un effet de parallélisme, Suzanne oppose ce « nous » aux « autres », renforçant d'autant plus l'impression que Louis est un étranger dans sa famille, même si elle lui reproche par la suite d'être très proche de leur mère.
La Mère n'est pas désignée par son prénom mais en sa qualité de génitrice. Louis est le prénom du personnage central mais aussi du père (absent) et du fils d'Antoine. C'est aussi le prénom des « rois de France » (on fera référence à la couronne introduite dans la mise en scène de Berreur).
Louis peut-il encore de ce fait être considéré comme un héros tragique ? Du héros tragique, Louis possède à la fois le destin funeste et l'absence d'espoir. L'histoire dans laquelle il évolue n'est pourtant que celle d'une famille comme les autres.
Personnages. Louis : À trente-quatre ans, Louis est très malade. Il revient une dernière fois dans sa famille, après une absence de plusieurs années, pour annoncer à tout le monde sa mort prochaine.
Dans un long monologue, Louis évoque la façon dont il a essayé de fuir la mort, de lui résister pour finalement s'y abandonner. Dans la deuxième partie, Louis décide de partir sans révéler sa mort prochaine. L'annonce de son départ crée de vives tensions.
Théâtre. par exemple, le rapprochement entre Jean-Luc Lagarce et le personnage de Louis: tout deux sont atteints d'une maladie grave, et tout deux ont ce blocage de communication quant à l'annonce à la famille.
Catherine, femme d'Antoine / Soisic Gourvil, actrice
plutôt ressent elle la possibilité de lui prodiguer ses soins, sa maternité ; par là exister à ses yeux. elle représente l'éternité.
Ainsi, Juste la Fin du Monde met en scène une crise personnelle, celle de Louis. En revanche, son retour vient bouleverser l'équilibre familial et provoque une crise personnelle chez chaque personnage. En outre, cela déclenche une crise familiale qui est à la fois violente et tragique.
Catherine. Catherine, c'est la femme d'Antoine, la belle-sœur de Louis. Dès les présentations, on perçoit son ambivalence : timide mais bavarde, elle parle longuement de ses enfants, mais avec toutes sortes de précautions oratoires..
Louis annonce dans le Prologue qu'il va mourir et que cette mort est irrémédiable : « Plus tard, l'année d'après – j'allais mourir à mon tour - ».
Antoine accuse Louis d'avoir formulé des reproches infondés : « Tu ne manquais de rien et tu ne subissais rien de ce qu'on appelle le malheur . » Les nombreuses tournures négatives (« ne.. rien » , « je ne sais pas », « sans que » ) expriment péniblement les idées d'Antoine.
Généralement, la “crise de la famille” évoque les difficultés nées de l'apparition de nouvelles formes familiales – nouvelles conjugalités, familles dites recomposées, homoparentalité – lesquelles ne correspondent pas à la conception légale de la famille fondée sur le lien d'alliance ou le lien de filiation.
Elle est le lieu des retrouvailles, ou de la tentative de retrouvailles. Un foyer. Et un territoire, le territoire familial, mais d'une famille bouleversée, déséquilibrée. Qu'elle ne soit dite que de la Mère et Suzanne exclut les figures masculines, le père mort et Antoine a priori au même titre que Louis « l'absent ».
En 1990, il part pendant trois mois à Berlin pour imaginer un double de lui-même, un malade devant annoncer à sa famille qu'il va bientôt mourir. C'est le sujet de Juste la fin du monde !
Elles sont présentées à trois âges de la vie (23 ans pour la sœur, Suzanne ; 32 ans pour la belle-sœur, Catherine – même les âges les situent comme des doubles, des reflets inversés ; 61 ans, enfin, pour la mère), mais toutes, avec leurs espoirs et leurs blessures, ont transformé Louis en un héros magnifique et ...
Il a l'intention de leur annoncer sa maladie et que sa mort prochaine est inéluctable, mais son arrivée fait resurgir souvenirs et tensions familiales. Chacun exprime divers reproches et Louis repart sans avoir pu faire l'annonce de sa mort.
Dans un long monologue, Louis évoque la façon dont il a essayé de fuir la mort, de lui résister pour finalement s'y abandonner. Dans la deuxième partie, Louis décide de partir sans révéler sa mort prochaine. L'annonce de son départ crée de vives tensions.
Louis annonce dans le Prologue qu'il va mourir et que cette mort est irrémédiable : « Plus tard, l'année d'après – j'allais mourir à mon tour - ».
La Mère n'est pas désignée par son prénom mais en sa qualité de génitrice. Louis est le prénom du personnage central mais aussi du père (absent) et du fils d'Antoine. C'est aussi le prénom des « rois de France » (on fera référence à la couronne introduite dans la mise en scène de Berreur).
Théâtre. par exemple, le rapprochement entre Jean-Luc Lagarce et le personnage de Louis: tout deux sont atteints d'une maladie grave, et tout deux ont ce blocage de communication quant à l'annonce à la famille.
Catherine, femme d'Antoine / Soisic Gourvil, actrice
plutôt ressent elle la possibilité de lui prodiguer ses soins, sa maternité ; par là exister à ses yeux. elle représente l'éternité.