Le mot « Parnasse » est pris en référence au lieu habité par Apollon et les neuf muses. Cette doctrine littéraire refuse l'engagement social et politique du poète. En effet, « la poésie n'a d'autre but qu'elle-même » (Baudelaire) et se caractérise par le simple culte de la beauté et de la forme.
Ses principes sont la valorisation de l'art poétique par la retenue, l'impersonnalité et le rejet de l'engagement social ou politique. L'art n'aurait pas à être utile ou vertueux et le but en serait uniquement la beauté : le slogan « L'art pour l'art » de Théophile Gautier, considéré comme précurseur, est adopté.
Le contexte historique et les origines du Parnasse
En 1830, une révolution populaire porte Louis-Philippe au pouvoir. En 1848, une autre révolution instaure la IIe République. Mais en 1851, Louis-Napoléon Bonaparte s'empare du pouvoir et impose par la force le Second Empire.
Le Parnasse est un courant littéraire du XIXe siècle qui s'oppose au romantisme. Les Parnassiens sont à la recherche de la forme parfaite et se considèrent comme des artisans. Les poèmes parnassiens font référence à l'Antiquité, tendent à l'objectivité pour atteindre un art pur.
Le Parnasse est un mouvement poétique apparu en France dans la seconde moitié du XIXe siècle qui avait pour but de valoriser l'art poétique par la retenue, l'impersonnalité et le rejet de l'engagement social et politique de l'artiste.
Le parnasse sera liée à la science et exprimera une philosophie pessimiste. En conclusion le Parnasse se définira par le culte a la forme et le rigueur sur la métrique.
Le Parnasse. Mouvement littéraire français de la deuxième moitié du xixesiècle qui, en réaction contre le romantisme et influencé par le positivisme, publia une poésie très intellectuelle dans la revue le Parnasse contemporain.
Les Parnassiens sont d'abord groupés autour de Théophile Gautier, qui est le précurseur du mouvement, à travers notamment sa théorie de l'art pour l'art présentée dans la préface de Mademoiselle de Maupin en 1835. On considère aussi Théodore de Banville comme précurseur.
On a dit de la poésie parnassienne qu'elle était fondée sur le souci de la forme, guidée par des mots d'ordre (celui, fameux, d'art pour l'art, ou encore celui d'impassibilité), orientée enfin par des figures tutélaires telles que Baudelaire, Gautier, Leconte de Lisle ou encore Théodore de Banville.
Se dit du mouvement de poésie française (xixe siècle) caractérisée, en réaction contre les épanchements romantiques, par une poésie savante et impersonnelle.
Le Parnasse est donc un mouvement littéraire élitiste : il est éloigné du monde quotidien utilitaire jugé avilissant. D'ailleurs, le nom Parnasse est une référence à une montagne grecque, le Parnasse, habitée par Apollon et les muses.
L'école parnassienne est une réaction contre l'école romantique: l'école romantique est subjective et néglige la forme; l'école parnassienne est impersonnelle et cultive surtout la forme; c'est pour cela qu'on l'appelle aussi l'école impassible, sculpturale ou plastique.
Émile Augier, François Ponsard, Joseph Autra sont les têtes de file de cette école qui garde sa faveur sous le Second Empire.
Il s'agira de démontrer que la poésie n'est pas qu'un plaisir esthétique ou le lieu privilégié de l'expression des sentiments. Elle permet également de critiquer les injustices sociales, mais aussi, dans un autre registre, de dépasser la réalité du monde pour atteindre une forme d'idéal.
Le mouvement a pour objectif de fonder l'art sur une conception spirituelle du monde et lui offrir des moyens d'expression autres que ceux de la simple représentation réaliste utilisée par les autres mouvements littéraires de l'époque. En effet, pour les symbolistes on ne peut décrire le monde directement.
La poésie lyrique exprime de façon passionnée et imagée des sentiments personnels sur des thèmes très généraux comme l'amour, la nature, la mort ou le temps qui passe. Les poètes en développent les moindres nuances, communiquant leurs angoisses, leurs regrets, leurs espoirs au lecteur : « Hélas !
Le Parnasse et le symbolisme se rejoignent dans la conception d'une poésie non engagée, mais si le poète parnassien ne cherche que le caractère esthétique et parfait du poème, le poète symboliste entend quant à lui déceler grâce au poème les secrets cachés de l'univers.
Dans la première partie intitulée Spleen et Idéal, le poète tente d'échapper au Spleen (l'ennui) en s'adressant à la poésie, puis à l'Amour. C'est un échec, le Spleen est le plus fort. Alors Baudelaire, sans se décourager, se tourne vers d'autres moyens d'évasion.
À l'épanchement personnel, les Parnassiens opposent un souci d'impersonnalité qui leur fait fuir les facilités du lyrisme. Leurs métaphores, constamment empruntées au domaine de la sculpture, prônent le travail poétique, résolument asservi au culte d'une forme parfaite.
Le symbolisme trouve ses origines dans Les Fleurs du mal qui a été réalisé par Charles Baudelaire. Baudelaire écrit plusieurs poèmes qu'il intègre dans son œuvre Les Fleurs du mal. « Le Flacon » est un de ces poèmes qui fait partit de cet œuvre et il s'inscrit bien dans l'esthétique du symbolisme.
Surnom de « Parnassiens » donné à ces poètes, dont Banville, Baudelaire, Gautier, Leconte de Lisle, Heredia, Coppée, Sully Prudhomme, Catulle Mendès, Mallarmé, etc. — En 1871 et en 1876, deux autres brochures.
La poésie engagée est une poésie qui cherche, par le pouvoir des mots et de la musicalité de la langue, à défendre un point de vue, réfuter une thèse, combattre ou soutenir une cause. Le but est d'émouvoir et d'attendrir le lecteur pour l'alerter sur des sujets comme : La religion.
On considère Baudelaire comme un héritier du romantisme et un précurseur du symbolisme. De Musset, il hérite du « mal du siècle », de « l'ennui », du « vague des passions », ainsi que d'une attirance pour la maladie et les affres de la création poétique.
La poésie est l'art d'exprimer les émotions et les sentiments, les rêves, les pensées... tout ce qui inspire l'homme en général et le poète en particulier. le poète peut être aussi un être marginal et révolté, qui refuse l'ordre social.