Cet organe est chargé de détoxifier ce médicament. Or en cas d'excès de paracétamol, les capacités épuratrices du foie sont épuisées et une hépatite fulminante potentiellement mortelle peut survenir. Ce risque s'accentue si à cette surdose s'ajoute une consommation d'alcool.
A partir de 7 grammes, la dose devient toxique et peut entraîner la mort si 10 cachets de 1000 mg sont potentiellement pris en moins de 24 heures.
"En cas de surdosage, la partie toxique contenue dans le paracétamol peut détruire les cellules du foie, ce qui peut entraîner une hépatite médicamenteuse.
En cas de surdosage, le paracétamol présent dans le Doliprane® (et d'autres médicaments) peut entraîner des lésions graves du foie irréversibles. Le terme surdosage s'entend par l'utilisation d'un dosage non adapté, une dose trop importante par prise ou par jour, et un délai minimum entre les prises non respecté.
Le paracétamol est métabolisé dans le foie et excrété dans l'urine sous forme glucuroconjuguée (60-80%) ou sulfoconjuguée (20-40%). La demi-vie d'élimination après administration orale est de 2 à 2 h 30. Une petite fraction (moins de 4%) est oxydée via le cytochrome P450 et transformée en un métabolite hépatotoxique.
Les effets indésirables avec le paracétamol sont rares. Ont toutefois été rapportés : des réactions cutanées allergiques, une hépatotoxicité (toxicité du foie) à doses trop élevées, et une destruction des cellules du foie (cytolyse hépatique ) en cas de surdosage aigu (7g et plus en une seule prise).
La N-acétylcystéïne est un antidote en cas d'intoxication par le paracétamol. Ce médicament est un précurseur du glutathion qui diminue la toxicité du paracétamol en augmentant les réserves hépatiques de glutathion et probablement par d'autres mécanismes.
Il aurait un mécanisme d'action central (cerveau et moelle épinière) et périphérique. Le paracétamol pourrait agir essentiellement en bloquant la synthèse des prostaglandines dans le système nerveux central et, dans une moindre mesure, en bloquant la production de l'influx douloureux dans le système périphérique.
Au-delà de 4 grammes par jour, le paracétamol peut être toxique pour le foie. Mais même en-deçà de ces doses, cet antalgique pourrait présenter d'autres effets secondaires préoccupants, chez les personnes qui en consomment sur une base régulière.
Le Doliprane contient du paracétamol, le seul principe actif incorporé dans ce médicament. Le paracétamol est l'antalgique et antipyrétique de référence indiqué en première intention pour soulager les douleurs (maux de tête, douleurs musculaires…) et en cas de fièvre.
Rappel : l'élimination du paracétamol se fait essentiellement par voie urinaire (90 % de la dose administrée est éliminée par le rein en 24 heures), ce qui peut exposer à des risques de surdosage en cas de défaillance rénale. Il est recommandé de ne pas dépasser 3 grammes par jour en cas d'insuffisance rénale sévère.
Le surdosage de médicaments correspond à une prise supérieure à la dose qui peut être tolérée par l'organisme. Il peut être bénin, notamment s'il ne se produit qu'une seule fois, mais le surdosage peut aussi provoquer des effets nocifs voire dangereux pour la santé.
L'élimination est essentiellement urinaire (90%). La demi-vie d'élimination est de 1 heure 30 à 3 heures à doses thérapeutiques ; elle dépasse 4 heures en cas d'intoxication aiguë en raison de la nécrose hépatique qui limite l'élimination du paracétamol.
Des nausées, des vomissements, des douleurs abdominales ou encore une fièvre peuvent être retrouvés (en effet, l'ictère n'est pas systématique). Les symptômes ne sont donc pas spécifiques et peuvent faire penser à toutes les maladies du foie existantes.
En 1er choix : le paracétamol
Le paracétamol (Doliprane, Dafalgan, Efferalgan...) présente le meilleur bénéfice/risque pour les douleurs courantes (mal de tête, fièvre, douleurs dentaires...), et pour un dosage inférieur à 3 g par jour, soit trois comprimés de 1000 mg espacés toutes les quatre à six heures.
La dose habituelle est de 1 comprimé par prise, à renouveler au bout de 6 à 8 heures. En cas de besoin, la prise peut être répétée au bout de 4 heures minimum. Attention : cette présentation contient 1000 mg de paracétamol par comprimé : ne prenez jamais 2 comprimés à la fois.
Par contre le Doliprane au coucher devrait faciliter votre endormissement du fait qu'il peut diminuer la température du corps, condition indispensable à l'apparition du sommeil.
o brusque gonflement du visage et du cou pouvant entrainer une difficulté à respirer (œdème de Quincke), o malaise brutal avec baisse importante de la pression artérielle (choc anaphylactique). Si une allergie survient, vous devez immédiatement arrêter de prendre ce médicament et consulter rapidement votre médecin.
Il est recommandé de ne pas dépasser un gramme par prise et d'attendre au minimum 4 heures (voire 6 à 8 heures) entre chaque prise. Généralement, un comprimé contient 500 mg de paracétamol.
Composez gratuitement le 15 ou le 112 si vous appelez d'un portable et que le réseau est saturé. Donnez au médecin le nom des médicaments concernés. Ils pourront évaluer rapidement si le médicament est dangereux.
Acétylcystéine : Mécanisme d'action
En pneumologie, l'acétylcystéine est un mucomodificateur de type mucolytique. Elle exerce son action sur la phase gel du mucus, vraisemblablement en rompant les ponts disulfures des glycoprotéines, et favorise ainsi l'expectoration.