Le feu est quelque chose de dangereux, car la combustion détruit les objets combustibles, la chaleur détruit ce qui n'a pas brûlé. Quant aux fumées, elles asphyxient, et détériorent les poumons si elles sont toxiques.
Lors d'un incendie, la dégradation des matériaux produit de la chaleur, des fumées, des gaz toxiques et une raréfaction de l'oxygène dans l'air ambiant en espace clos. Dans un feu, les fumées représentent un danger majeur de par leur opacité, leur chaleur, leur toxicité, leur risque d'explosion ainsi que leur mobilité.
Des risques de maladies respiratoires
Les fumées noires contiennent du benzène, du cyanure et du monoxyde de carbone responsable des asphyxies. Les fumées blanches, elles, dégagent des particules fines aussi nuisibles que celles des pots d'échappement en cas d'exposition prolongée.
Le monoxyde de carbone, reconnu comme le toxique majeur car toujours présent dans les incendies, est mortel en moins de cinq minutes à 1 % de présence dans l'air (cf.
Ainsi, l'eau refroidit l'atmosphère, les fumées, les objets, murs… et empêche l'incendie de s'étendre. Une fois le feu éteint, on continue le refroidissement à l'eau si nécessaire pour empêcher le feu de reprendre. L'extinction est donc une combinaison de l'« étouffement » par la vapeur et du refroidissement.
Le feu n'est pas une matière, c'est une réaction chimique. C'est un phénomène de combustion, qui crée de la chaleur et de la lumière. Le feu lui-même, le phénomène flamme, n'est pas solide. On a une absence de matière, même s'il y a combustion de matières, donc présence possible de particules dans la flamme.
L'eau est réputée efficace pour éteindre le feu. En milieu confiné, elle peut cependant entraîner un effet inverse et catastrophique.
Le rôle du feu : Les effets sur le sol
Le feu réduit ces matières en cendres riches en minéraux, recyclant et libérant ainsi des substances nutritives. Il crée également dans la forêt des éclaircies qui laissent pénétrer la lumière, laquelle réchauffe le sol et stimule la croissance des graines et des racines.
La flamme est du gaz en combustion, provenant de la décomposition du dioxygène de l'air et du combustible qui forme ainsi du dioxyde de carbone. La combustion forme comme on l'a vu plus haut beaucoup d'énergie et de chaleur. Au niveau moléculaire, à cause de la chaleur, les molécules s'agitent énormément.
En pratique ce qu'il faut retenir est que la dégradation des matériaux lors d'un feu produit de la chaleur, des fumées, des gaz toxiques et une raréfaction de l'oxygène dans l'air ambiant en espace clos. C'est la conjonction de ces facteurs qui fait la gravité des victimes d'incendie.
Un incendie est un feu non maîtrisé, ni dans le temps, ni dans l'espace. La caractéristique d'un incendie est de pouvoir s'étendre rapidement et d'occasionner des dégâts généralement importants.
Les éléments qui composent la fumée sont toxiques pour le corps humain (monoxyde de carbone CO, dioxyde de carbone CO²) : suffocation, hyper-sécrétion, irritations, larmoiements, brûlures pulmonaires, toxicité sanguine et musculaire voire cellulaire.
Les flammes sont des gaz en combustion
La combustion de gaz s'accompagne d'un dégagement de chaleur et, souvent, d'une émission de lumière. La chaleur provoque la dilatation des gaz, les rendant ainsi plus légers. Voilà pourquoi la flamme monte verticalement, même si tu penches la bougie ou le briquet.
le feu n'est pas fait d'UNE matière, c'est une réaction qui implique de la matière ou de l'energie.
L'incendie, un phénomène à cinétique (développement) ultra rapide. Un incendie peut atteindre des vitesses proches de 5 km/h. Si vous vous trouvez à 100m du front des flammes, elles vous atteindront en moins d'une minute.
Les flammes bleues sont souvent considérées comme étant les plus chaudes, suivies des flammes blanches. Ensuite, il y a le jaune, l'orange et le rouge, qui sont des couleurs communes que l'on voit dans la plupart des feux.
Le feu, tel qu'on se le représente habituellement, est constitué de gaz et de poussières (des particules à base de carbone, en particulier) qui émettent de la lumière visible. Le fait que le feu dégage de l'énergie thermique (de la "chaleur") montre que le feu émet aussi de la lumière invisible "infrarouge".
L'ampleur du feu ne va plus dépendre du combustible, mais bien du comburant, dont les variations de renouvellement vont avoir un impact majeur sur l'ampleur du feu. Nous parlerons alors d'un feu "contrôlé par la ventilation" ou d'un feu "contrôlé par le comburant".
Allumer le feu. Utilisez un briquet ou des allumettes. La manière la plus simple d'allumer un feu est d'utiliser un briquet ou des allumettes. Allumez avec précaution les allumettes ou le briquet et maintenez la flamme près d'un bout de bois d'allumage pour démarrer le feu.
La découverte du feu est un tournant majeur dans l'Histoire de l'humanité. Difficile à dater, elle s'est faite de manière progressive à plusieurs endroits à la fois. On sait qu'Homo erectus le domestiquait vers 400.000 ans avant notre ère, et qu'Homo sapiens a développé son usage.
Le vrai feu commence donc avec la combustion des gaz produits, à environ 225°C (température d'inflammation) et la libération simultanée de chaleur. Pour cela, une quantité suffisante d'oxygène est nécessaire. À près de 300°C, la combustion atteint son apogée.
La domestication du feu est attestée à partir d'environ 400 000 ans dans plusieurs régions du monde.
Pourquoi ne peut-on pas éteindre un feu avec de l'eau salée ? Salée ou pas, l'eau reste un inhibiteur de combustion, donc à priori, même salée, il n'y a aucune raison de penser qu'elle ne puisse éteindre un feu !
La molécule d'eau est une molécule suffisamment stable pour ne pas réagir chimiquement à la chaleur d'une flamme.
Ils sont déjà oxydés, ils ne peuvent pas se combiner à plus d'oxygène. On peut dire qu'il ne peuvent pas brûler. En d'autres termes (vu des pompiers) ils ne propagent pas un incendie.