Ainsi, ces pays commencent leur notation musicale par la lettre C, qui désigne le Do ou Ut. Les correspondances peuvent être comprises ainsi : A (la), B (si), C (do ou ut), D (ré), E (mi), F (fa) et G (sol). Attention, en Allemagne et dans les pays germanophones, le B est remplacé par un H s'il s'agit d'un Si majeur.
C'est aussi vers cette époque que Ut est devenu Do, parce que Ut était une syllabe trop difficile à chanter (le choix pourrait venir de la première syllabe du mot Domine, Seigneur ou Dieu en latin).
L'analyse d'un chant religieux au 11e siècle
Le début de certains mots donnent en effet la gamme 'Ré', 'Mi', 'Fa' et ainsi de suite. Tout cela va évoluer : au 16e siècle, Anselme de Flandres, membre de la chapelle du duc de Bavière à Munich, ajoute le 'Si', avec les premières lettres des mots du dernier vers.
C'est Guido d'Arezzo - moine bénédictin lui aussi, mais italien – qui découvre l'astuce au début du XI siècle.
Parce que l'intervalle de quarte équivaut à l'écart entre quatre notes (do, ré, mi, fa), la quinte équivaut à cinq notes (do ~ sol), l'octave à huit notes, etc.
Le découpage de l'octave en 12 intervalles est mathématiquement optimal : il permet une quinte la plus juste possible, dans un format compact, et dans un tempérament égal (avec des intervalles égaux).
Nicolas, 11 ans. Guido d'Arezzo, un moine italien du 11e siècle.
La première clef aurait été inventée en 1025 par Guido d'Arezzo, un moine bénédictin. Au fil du temps, la forme des différentes clés va évoluer (surtout la clé de fa qui subira plus de cinq transformations), tout en restant étroitement liée aux notes par leur « autorité ».
C'est un moine bénédictin italien du 11ème siècle du nom de Guido d'Arrezo (992-1050), qui posa les bases du Solfège et qui met au point le système de notation musical que nous employons en France et dans les pays Latins.
Etymologie du nom des notes de musique
C'est Guido d'Arezzo, théoricien de la musique qui, en 1028, s'inspira d'un hymne des vêpres pour trouver un nom à chaque note de l'octave. Dans un premier temps, la gamme utilisée par Guido d'Arezzo ne comportait que 6 notes. On a donc obtenu : ut, ré, mi, fa, sol, la.
À Retenir : dans l'ordre suivant : do(C), ré(D), mi(E), fa(F), sol(G), la(A), si(B), do(C), ré(D),… Pour les apprendre, il suffit de les répéter en boucle dans la tête, Do, Ré, Mi, Fa, Sol, La, Si, Do, Ré, Mi, Fa, Sol, La, Si, Do, Ré…
Dans la musique occidentale, douze fréquences fondamentales différentes portent un nom. Sept d'entre elles sont considérées comme les principales et ont pour noms : do, ré, mi, fa, sol, la et si. Elles correspondent aux harmoniques naturels lorsque la note do est jouée.
C barré est une autre façon d'indiquer la mesure 2/2. 4/4 : l'unité de temps est la noire, il y a 4 unité de temps (4 noires) dans une mesure. C'est une mesure à 4 temps. 2/2 : l'unité de temps est la blanche, il y a 2 unité de temps (2 blanches) dans une mesure.
Note et appréciation au lycée ( 6e jusqu'à la terminale) : 20/20, Excellent ; 16/20 à 19/20, Très bien ; 14/20 à 16/20, Bien ; 12/20 à 13/20, Assez bien ; 10/20 à 11/20, Passable ; 5/20 à 8/20, Insuffisant ; 0/20 à 4/20, Médiocre.
B+ (75-79 %) : Le travail de cette qualité est satisfaisant et méthodique, indique une bonne connaissance du sujet et témoigne d'une capacité d'effectuer un examen critique du domaine de recherche.
(Musique) Clé qui indique le sol n o 3, proche du la du diapason, et qui concerne les sons aigus. Elle est représentée par le signe ? et se place en début de portée, sur la deuxième ligne en partant du bas.
Notation anglaise et germanique
La série constituée des lettres de l'alphabet A (la), B (si), C (do ou ut), D (ré), E (mi), F (fa) et G (sol), dite, « notation batave », héritée de la Grèce antique, a été conservée par les pays dits « protestants » ou « réformés » (Royaume-Uni, Allemagne, etc.).
La clé de sol est utilisée pour écrire une mélodie chantée ou la partition d'un instrument aux sons plutôt aigus (guitare, violon, la main droite au piano...). La clé de fa est utilisée pour écrire la partition d'un instrument aux sons plutôt graves (main gauche au piano, flûte, alto...).
Le son en général a son symbolisme (il représente le côté vibratoire des choses), et chaque son en particulier a son symbolisme (le phonème /i/ représente l'aigu, la note de musique la représente l'âme).
On considère généralement qu'un son musical est celui qui correspond de façon adéquate à une note de musique, si l'on veut bien considérer la partition comme une représentation de la musique et non comme un simple guide pour l'exécuter.
La pause, placée sur la quatrième ligne de la portée, elle correspond à la valeur d'une ronde : c'est un silence à 4 temps.
En musique, une octave est l'intervalle le plus consonant. Elle sert de base à la construction des gammes. En acoustique, cet intervalle correspond au doublement de sa fréquence fondamentale.
La musique : une histoire de proportion
Dès l'Antiquité, Pythagore a réussi à calculer mathématiquement les rapports sonores des intervalles musicaux les plus harmonieux. On mesure l'intervalle séparant deux notes en calculant le rapport de fréquences entre la note la plus aiguë et la note la plus grave.
En musique, une septième (nom féminin) est l'intervalle séparant deux sons. Une septième comprend sept degrés. Par exemple : do-si (six degrés : do-ré-mi-fa-sol-la-si) ou bien sol-fa (six degrés : sol-la-si-do-ré-mi-fa) forment une septième.