C'est lui qui permet de retenir une partie de la chaleur fournie par le soleil. Sans effet de serre, pas de vie sur Terre, il y ferait des températures négatives en permanence. Le principal gaz à effet de serre est d'ailleurs la vapeur d'eau.
Les émissions liées aux activités humaines ont augmenté le niveau de dioxyde de carbone de plus de 40 % dans l'atmosphère en à peine 150 ans. En cause, notre soif pour le pétrole, le gaz et le charbon.
Deux processus physique : il y a d'abord la dissolution naturelle des gaz présents dans l'atmosphère (y compris du CO2) dans les océans, à la surface entre l'air et l'eau. Cette dissolution est favorisée à basse température. Ainsi, les zones froides des océans absorbent plus de CO2 que les zones chaudes.
Le dioxyde de carbone CO2 est un des gaz contribuant à l'effet de serre, avec le méthane CH4 et le protoxyde d'azote N2O. Il est le deuxième gaz à effet de serre le plus important dans l'atmosphère, après la vapeur d'eau, les deux contribuant respectivement à hauteur de 26 % et 60 % à l'effet de serre.
Le CO₂ agit comme un produit final inerte qui s'accumule dans l'atmosphère et qui échange en permanence avec la biosphère et l'océan. Au contact de l'eau, le dioxyde de carbone réagit sous forme de gaz carbonique ou d'hydrogénocarbonate, ce qui modifie le pH de l'eau, c'est-à-dire son degré d'acidité.
Il joue un rôle primordial dans le cycle du carbone sur la planète : l'être vivant transforme l'oxygène en CO₂ tandis que les plantes transforment le CO₂ en oxygène. Le dioxyde de carbone participe ainsi activement à la respiration des êtres vivants et à la photosynthèse des plantes.
Le secteur énergétique
La production d'énergie et d'électricité est la championne des secteurs polluants. Elle est à l'origine de 31,5 % des émissions de GES.
La seule solution d'après les scientifiques : changer complètement de mode de transports, d'alimentation, de production.
Pour se limiter à 1,5°C, il faudrait diminuer nos émissions de 7 % chaque année jusqu'à 2030. En France, cela correspondrait à réduire le trafic routier de 25 %. Le problème, c'est qu'il faut s'y mettre tout de suite.
L'océan continue d'absorber le Co2
En d'autres termes, plus les quantités de CO2 ont augmenté dans l'atmosphère, plus les océans en ont absorbé. Les études menées à ce jour suggèrent donc que l'océan continue de jouer un rôle important dans le récent bilan mondial du carbone.
La "météorisation augmentée" : broyer des roches pour absorber le CO2. La "météorisation augmentée" consiste à extraire et à broyer des roches riches en minéraux qui absorbent naturellement le CO2, puis à les répandre sur terre ou en mer.
La concentration de CO2 dans l'atmosphère a atteint un record en dépassant les 420 parties par million (ppm), un taux qui n'avait pas été mesuré depuis 5 millions d'années.
L'accumulation du dioxyde de carbone (CO2) dans l'atmosphère contribue pour 2/3 de l'augmentation de l'effet de serre induite par les activités humaines (combustion de gaz, de pétrole, déforestation, cimenteries, etc.).
Si l'on rapporte ce chiffre aux émissions totales de CO2 (55,3 gigatonnes en 2018 selon le Programme des nations Unies pour l'Environnement), la respiration humaine contribue donc à 4 % des émissions de CO2. Par comparaison, le transport aérien est responsable de 2,8 % des émissions globales de CO2.
Le méthane est le principal responsable de la formation de l'ozone troposphérique, un polluant atmosphérique dangereux ainsi qu'un gaz à effet de serre, dont l'exposition provoque chaque année un million de décès prématurés (en anglais). Le méthane est également un puissant gaz à effet de serre.
Selon une étude relayée par la Nasa, l'agence spatiale américaine, le réchauffement climatique pourrait rendre complètement inhabitables plusieurs zones géographiques sur la planète, et ce, dès 2050. Le niveau de stress thermique engendré par les fortes chaleurs peut en effet s'avérer mortel pour les êtres humains.
La principale source de gaz à effet de serre d'origine humaine est l'utilisation de l'énergie. En brûlant des énergies comme le charbon, le gaz ou le pétrole pour produire de l'énergie ou pour alimenter les moteurs de nos moyens de transport, on émet du CO2 qui contribue au réchauffement climatique.
Les 3 premières places reviennent à 3 pays scandinaves avec en tête la Suède pour la quatrième année consécutive, suivie de la Norvège et du Danemark.
Origine des émissions de CO2 dues à la combustion d'énergie en 2018. En 2018, la production d'électricité reste le premier secteur émetteur de CO2 dans le monde, avec 41 % du total des émissions dues à la combustion d'énergie. Elle est suivie par les transports (25 %) et l'industrie (18 %, y compris la construction).
Le dioxyde de carbone, plus communément employé sous sa formule moléculaire CO2 (pour un atome de carbone et deux atomes d'oxygène), est un gaz sans couleur ni odeur.
Le dioxyde de carbone, également appelé gaz carbonique ou anhydride carbonique, de formule moléculaire CO2, est un gaz incolore, inerte et non toxique. Il se compose de deux atomes d'oxygène et d'un atome de carbone.
Le CO2 fait partie des émissions de polluants produits par l'Homme. Ce gaz opaque au rayonnement infrarouge de la Terre maintient comme un couvercle la chaleur à sa surface entraînant un réchauffement important.