Le chômage a un impact social majeur. Il augmente le risque de séparation et d'isolement social, il impacte l'avenir scolaire des enfants (Insee, 2004), il retarde la venue d'un premier enfant (INED, 2011). Non seulement ces conséquences sont ignorées mais « une certaine fatigue de la compassion » s'exprime.
La perte de pouvoir d'achat
La première conséquence du chômage est la perte du pouvoir d'achat et l'endettement des ménages. En se retrouvant au chômage, le salarié perd 25 % de son revenu, qui décroît en fonction de sa durée. En fin de droit, le chômeur ne perçoit plus que le RSA (revenue de solidarité active).
Le chômage entraîne souvent à la fois une dégradation du niveau de vie et un affaiblissement de la vie sociale. Le fort taux de chômage en France peut ainsi être perçu comme l'une des causes de la fragilisation du lien social.
L'analyse sociologique du chômage a pour objet le double caractère social de ce phénomène qui concerne toute une société et affecte directement cer- tains individus. Le chômage caractérise une société globale et dans celle-ci une population particulière. Ce fait social est également économique et démogra- phique.
Le chômage fragilise physiquement. En effet, cette situation entraîne bien souvent l'absence de rythme régulier, la baisse d'activité physique et une alimentation moins saine. Ces changements peuvent être source de problèmes physiques et avoir de lourdes répercussions sur la santé.
De plus la destruction d'emploi peut nuire à l'activité économique étant donné que les individus n'ont plus de revenus suffisant pour consommer comme auparavant cela fait baisser la production et peut donc entrainer une destruction d'emploi, ainsi cela entraîne un cycle s'en fin.
Le chômage se définit comme un état de déséquilibre du marché du travail, caractérisé par un excès d'offre de travail (celle des travailleurs) par rapport à la demande de travail des entreprises. En tant que phénomène économique, le chômage apparaît comme caractéristique des économies modernes.
Introduction : Le chômage constitue aujourd'hui l'un des principaux indicateurs de la santé économique d'un pays. Il détermine, dans la majorité des pays, la nature des politiques de l'emploi mises en œuvre et témoigne des mutations de notre société.
Le chômage est la situation d'une personne, d'une entreprise, d'un secteur entier de l'activité économique caractérisée par le manque de travail. Les causes d'absence d'emploi pour la population active sont nombreuses : entrée dans la vie active, licenciement, démission volontaire ou réorientation professionnelle.
Des craintes ont été exprimées à l'effet que le chômage chez les jeunes entraînerait une radicalisation de leurs attitudes envers la société. Selon cette hypothèse, les jeunes ne pouvant trouver du travail ressentiraient une frustration leur faisant rejeter le blâme de leur situation sur la société.
Il y a l'éloignement géographique des siens, l'éclatement des familles, la retraite, la perte d'êtres proches… » À cela s'ajoutent des questions de santé, voire la perte d'autonomie, deux facteurs aggravants. « Lorsqu'un des réseaux de sociabilité casse, cela fragilise l'ensemble. »
Cette surmortalité des chômeurs est multifactorielle : tabagisme, moins bonne alimentation, diminution des ressources financières, sédentarité… […] Ses travaux montrent aussi que le risque de cancer est lui aussi plus important pour les chômeurs.
Les politiques de lutte contre ce type de chômage cherchent à favoriser la loi de l'offre et de la demande sur le marché du travail et à en réduire les rigidités qui empêchent la fixation d'un équilibre entre offreurs, demandeurs et salaires.
Cette surmortalité des chômeurs est multifactorielle : tabagisme, moins bonne alimentation, diminution des ressources financières, sédentarité… «Il y a également un effet plus direct du chômage sur l'organisme : les troubles du sommeil et la dépression sont des facteurs qui augmentent le risque de maladies cardio- ...
En raison du chômage, les jeunes sont exposés à la marginalisation et la perte de la stabilité familiale ainsi qu'au renoncement à fournir à la famille une assistance, qu'elle soit physique ou morale.
La perte d'emploi entraîne la perte du revenu qui lui était associé. L'augmentation du taux de chômage dans la société peut donc signifier une augmentation du taux de pauvreté. La pauvreté correspond au phénomène de manque de ressources par un individu ou un ménage relativement au reste de la société.
Parce que l'assurance chômage porte sur la perte d'emploi, elle possède un premier avantage évident : elle limite les conséquences financières d'une perte d'emploi sur votre budget et sur l'équilibre de vos finances. Si vous venez à perdre votre travail, vos revenus vont logiquement baisser.
Les critères. – La plupart des pays se réfèrent aux critères établis par le Bureau international du travail (BIT) pour définir une personne au chômage. Ces derniers renvoient à trois conditions : être sans travail, être disponible pour travailler et rechercher effectivement un travail.
Selon un rapport de la Brookings Institution, un groupe de réflexion basé à Washington, « Les jeunes [africains] trouvent du travail, mais celui-ci est souvent mal rémunéré et ne leur permet pas de perfectionner leurs compétences ni de jouir d'une certaine sécurité de l'emploi ».
La définition du Bureau International du Travail
Selon la définition du BIT en date de 1982, un chômeur « est une personne en âge de travailler (donc avoir 15 ans ou plus) et qui répond à 3 conditions : Être sans emploi : Autrement dit ne pas avoir travaillé au moins 1heure durant une semaine de référence.
Le chômage est inventé à la fin du XIXème siècle pour distinguer les salariés privés d'emploi par les crises des autres pauvres.
Le régime d'assurance chômage est créé le 31 décembre 1958 pour les salariés de l'industrie et du commerce, sous l'impulsion du général de Gaulle, par les partenaires sociaux avec la signature par le patronat (CNPF) et les syndicats (FO, CFTC et CGC) de la Convention nationale interprofessionnelle.
Les quatre types les plus courants de chômage sont le chômage structurel, le chômage fricctionnel, le chômage conjoncturel, et le chômage saisonnier.