Le blob n'existe pas uniquement pour étonner les biologistes. Il s'agit d'un véritable recycleur, fondamental pour les écosystèmes dans lesquels ils vivent, comme nous l'explique Audrey Dussutour : C'est un organisme clé dans l'écosystème. Il minéralise la matière organique.
"Derrière le blob, la recherche” est une expérience scientifique et participative inédite proposée par le CNRS auprès de 15 000 apprentis & apprenties scientifiques, dans l'objectif d'étudier les impacts détaillés des changements de température sur la croissance de cet organisme fascinant qu'est le blob.
En effet, il faut savoir qu'il existe différentes raisons qui poussent à l'adoption d'un blob, la première raison est bien entendu la curiosité. Un certain nombre de personnes sont passionnées par le domaine scientifique et le moins que l'on puisse dire, c'est que le blob est un puits sans fin dans ce domaine.
On en connaît environ mille et on estime qu'il y en aurait dix-mille.
Il ne craint ni le feu, ni l'eau, peut être découpé en morceaux et peut se régénérer. Le blob présente aussi des caractéristiques des plantes, des animaux et des champignons. Les capacités de cet organisme sans cerveau étonnent.
Le blob est-il comestible ? Oui et non, il est pas très bon mais pas toxique en petite quantité. Peut-il manger des être humains ou d'autre animaux ( par exemple décomposés) ? Non il mange uniquement des bactéries et des champignons !
C'est l'âge du blob testé par Audrey Dussutour dans son labo du CNRS à Toulouse. S'il adore les flocons d'avoine, le blob choisi pour aller dans l'espace n'a pas montré un goût manifeste pour l'alcool.
Les limaces et certains petits scarabées sont leurs seuls prédateurs car les blobs ne peuvent se sauver rapide- ment. Certaines tribus indigè- nes les mangent. Ils ont un goût de champignon.
Plus de 500 élèves et de « blobeurs » venus de la France entière ont confectionné vendredi à Châteauroux le plus long blob du monde : 53 mètres et 9 centimètres.
Il est possible de le croiser sur notre territoire dans des forêts humides sur les écorces, dans la litière mais également dans le compost de votre jardin !
Le blob : ni dangereux ni immortel
Il n'est absolument pas toxique, et ne présente aucun danger pour nous. Le blob peut se déguster, cependant, il n'est pas très bon ni très digeste.
Un blob en orbite terrestre
Ensuite, comme le blob respire il lui faut une boite où l'air peut rentrer mais lui ne doit pas s'échappe !
Tout d'abord, il prend l'aspect gélatineux lorsqu'il se nourrit. Cette forme est appelée plasmode car la cellule contient des milliers de noyaux nécessaires à son fonctionnement. Sa couleur est jaune en raison de la présence de pigments. Dans la nature, il se nourrit, entre autres, de bactéries ou de champignons.
Les myxomycètes peuvent être de différentes couleurs (rouge, rose, blanc...), mais le blob, Physarum polycephalum, est reconnaissable à sa couleur jaune vive.
Un Binary Large Object ( BLOB ) est un type de données MySQL qui peut stocker des données binaires telles que des images, du multimédia et des fichiers PDF.
À maturité, il disparaît en se transformant en millions de spores qu'il envoie dans l'environnement pour se reproduire, mais très peu se développeront. Le blob a deux handicaps : il n'aime pas la lumière et a besoin d'humidité en permanence. Placé sur un papier, il se dessèche en trois jours et ressemble à un lichen.
Quelle odeur a le blob ? Lorsque Physarum polycephalum est en bonne santé, il émet une agréable odeur de fruit exotique proche de la banane plantain.
Il sert aussi de nourriture à des êtres vivants comme les limaces. Mais surtout, le blob est inoffensif pour l'homme, essentiel pour les forêts, et pourrait se révéler très utile. « Le blob ne présente aucun danger pathogène, il recycle les matières organiques et pourrait dépolluer des métaux lourds.
Comment endormir un blob ? Le placer sur un papier filtre très légèrement humide et le laisser à l'obscurité et attendre 3-4 jours (voir le tutoriel).
Figure : Choix entre deux sources alimentaires de qualité différente. Le blob japonais choisit la nourriture la moins riche (1% Avoine (+)) dans 50% des cas alors que le blob australien choisit la nourriture la plus riche (10% avoine (++)) dans 90% des cas.
Pour se déplacer il déploie des veines appelées pseudopodes dans lesquelles le mouvement de va et vient du cytoplasme. lui fait atteindre des vitesses allant de 1 à 4 centimètres par heure.
Tous les jours, on écarte les restes de repas de Blobi et Bolga avant de changer leur gelée (comptez quinze minutes). Le meilleur outil est… le couteau à beurre. Sauf qu'à chaque manipulation, on tranche un petit bout de la créature avec une pointe de culpabilité.
Pouvant atteindre un tour de taille de 3 à 4 mètres, le blob est chaque jour deux fois plus grand que la veille.