Des doses d'alcool faibles ou modérées ont un effet euphorisant, induit par l'activation du système de récompense libérant de la dopamine – le neuromédiateur du plaisir –, et un effet relaxant parce qu'il inhibe le système inhibiteur du comportement. L'alcool favorise les relations interpersonnelles.
L'alcool ne fait pas qu'enivrer, il désinhibe aussi. C'est pourquoi, lorsqu'on est saoul, on prend beaucoup plus facilement des décisions irréfléchies et on agit plus rapidement que d'habitude.
Selon une étude scientifique publiée dans la revue Cognitive, Affective, & Behavioral Neuroscience, cette hausse de l'agressivité serait due à des changements au niveau du cortex préfrontal, zone du cerveau qui sert entre autres à tempérer les niveaux d'agression des individus.
Ainsi, les alcools de la famille des "spiritueux" étaient les moins susceptibles d'être associés au fait de se sentir détendu (20%) tandis que le vin rouge était le plus cité pour susciter ce sentiment (53%) suivi de la bière (50%).
Anxiété, malaise et stress
L'alcool augmente l'activité inhibitrice des récepteurs GABA (acide gamma-aminobutyrique). Les récepteurs GABA réduisent les activités des neurones et l'alcool exagère cet effet.
"L'alcool a des effets dépresseurs (diminution des fonctions cérébrales, fatigue, difficultés de concentration, tristesse) qui sont liés à ses interférences avec le fonctionnement de plusieurs neuromédiateurs", ajoute le site Aide Alcool (Source 1).
Elle y parvient momentanément en consommant de l'alcool. Effectivement, l'alcool va activer les neurotransmetteurs GABA qui induisent la relaxation ainsi que la dopamine qui va apporter un effet euphorisant.
L'alcool entraîne la sécrétion d'endorphines dans le cerveau
Pour ceux qui ne le savent pas, les endorphines sont les hormones du bonheur. Elles viennent se stocker dans une zone du cerveau, et plus il y en a, plus la personne se sent heureuse.
Selon une étude publiée dans Clinical Psychology Science et relayée par nos confères du New York Post, l'état d'ébriété d'un individu révèle sa réalité et sa vraie personnalité. Un test a été effectué sur un groupe de 156 participants volontaires.
Les alcools qui détendent : vin rouge et bière
Pour le moment pourtant, aucune étude n'a cherché à vérifier si l'hormone se retrouve aussi dans le vin après fermentation.
La modification du comportement de la personne va augmenter les conflits, la violence verbale et/ou physique, les comportements à risque. L'agressivité ou des comportements inappropriés sont plus souvent exprimés car l'alcool désinhibe.
Outre les troubles de l'attention, de la concentration, de la mémoire, des capacités d'abstraction et des fonctions exécutives, l'intoxication alcoolique chronique peut être à l'origine d'un syndrome de Korsakoff, caractérisé par une altération massive et irréversible de la mémoire, une tendance à la fabulation pour ...
Entre 24 et 72 heures sans alcool
Votre corps se met en mode détox intensive et essaie d'évacuer tout l'alcool qu'il a absorbé. En plus des frissons et des nausées, vous ressentez une fatigue profonde et avez l'impression que plus jamais vous ne vous sentirez bien.
Une érythrose faciale (gonflement et rougeur du visage), parfois de la couperose témoignent d'une consommation d'alcool excessive. Si c'est une personne plus proche de vous, comme votre conjoint, observez-le intimement.
Nos émotions refoulées
L'alcool intensifie nos émotions. Par exemple, si vous vivez des moments difficiles au sein de votre couple, il se peut que vous vous mettiez à pleurer toutes les larmes de votre corps juste en y pensant, même si d'ordinaire vous contrôlez très bien vos émotions.
S'il commence à se sentir mal, parlez-lui pour le garder conscient, partez prendre l'air ensemble, restez près de lui s'il vomit, calmez-le s'il devient agressif. Si votre ami s'est endormi, protégez-le du froid mais aussi de toute source d'agression potentielle car il est sans défense.
Le phénomène est rarissime apparemment, mais il existe bel et bien : on appelle ça le syndrome de l'autobrasserie ou de l'auto fermentation. avec : Amine Benyamina (psychiatre addictologue).
Plus on boit, plus les émotions se font intenses. En effet, l'alcool empiète grandement sur nos émotions. Confiance en soi, assurance, relaxation, désir sexuel, agressivité, nervosité, dépression, solitude, agitation ou tristesse sont quelques effets émotionnels de l'alcool.
Le vin, la bière et les spiritueux contribuent tous à un endormissement rapide (en termes plus techniques, ils "réduisent la latence d'endormissement") mais les experts sont unanimes: en buvant avant le coucher, on risque de se réveiller au milieu de la nuit et de dormir moins profondément.
Une trop forte consommation d'alcool augmente le stress et les risques cardiaques. Des quantités modérées d'alcool peuvent avoir des effets sur le cerveau qui aident à se détendre, réduire le niveau de stress et l'incidence des maladies cardiovasculaires.
Pourquoi on a envie de rien ? Un comportement apathique peut être provoqué par de nombreuses causes. Les premières sont les troubles psychologiques : "L'apathie peut faire partie d'un tableau clinique", explique Dina Karoubi-Pecon. La bipolarité, la schizophrénie ou encore la dépression peuvent entraîner de l'apathie.
Avant de se coucher, on peut (et on devrait) boire un grand verre d'eau. Si le réveil est pénible le lendemain, la seule façon de vous rétablir est de vous hydrater en buvant des liquides, comme de l'eau ou du bouillon, de manger un peu et de vous reposer.
L'alcool entraîne aussi une déshydratation qui va avoir comme conséquence une fatigue, des douleurs dans le dos, des maux de tête. Il perturbe aussi le cycle du sommeil qui augmente le risque d'être mal et fatigué le lendemain. La capacité d'élimination de l'alcool par les enzymes varie d'un individu à l'autre.