1) Pourquoi l'Afrique refuse-t-elle de se développer ? Son constat est clair : le sous-développement africain commence par le sous-développement de la perception de soi et du monde extérieur, par l'immobilisme des mentalités et se perpétue par le retour des Africains lettrés aux valeurs du terroir, sans condition.
Ces facteurs ont pour nom: la corruption généralisée (elle lamine et gangrène nos sociétés et nos Etats, créant ainsi la mal-gouvernance), la gabegie, le népotisme, le clientélisme, le détournement de deniers publics, l'impunité, le refus du développement (Axel Kabou dixit).
plusieurs éléments — des prix élevés des produits de base, de nouvelles liaisons commerciales et une amélioration générale de la gouvernance économique — se conjuguent pour faire de l'Afrique le continent qui connaît la plus forte croissance au monde.
Le manque de vision politique, l'instabilité politique, la faiblesse de la taille du marché, les difficultés d'accès au financement, et le faible niveau du capital humain sont également mis en évidence comme entraves majeures à l'industrialisation du continent.
II- Les problèmes liés au développement durable. Un problème dans son acception la plus courante, est une situation dans laquelle un obstacle empêche de progresser, d'avancer ou de réaliser ce que l'on voulait faire.
approvisionnement énergétique non fiable, réseau routier urbain–rural peu performant et ports inefficients — est l'un des principaux obstacles à la croissance.
La bonne gouvernance est la solution aux problèmes du continent africain. Les défis en matière de paix et de sécurité traduisent surtout des problèmes de gouvernance, tels la gestion des élections. Même les problèmes liés au terrorisme, à la gestion de la diversité, au développement ont trait à la gouvernance.
Néanmoins, le continent est lourdement handicapé par de nombreuses faiblesses: économie peu diversifiée, financement limité, situation politique instable, mauvaise situation sécuritaire, main d'œuvre peu qualifiée…Etc.
L'Afrique du Sud, l'Égypte, le Nigeria, le Maroc et le Kenya détiennent plus de 50% de la richesse privée du continent africain, selon un rapport publié mardi.
La stagnation de la production agricole ne met pas seulement en péril l'équilibre économique et par là le processus de développement, mais aussi l'équilibre politique; ce qui est très dangereux.
Le transfert des technologies des pays riches aux pays à faible ou moyen revenu devrait également être considéré comme une aide au développement durable. La technologie est importante dans la mesure où elle améliore la productivité des populations, et booste ainsi la croissance économique globale.
La corruption est le principal obstacle au développement économique et social dans le monde. Selon la Banque Mondiale, chaque année 1 000 milliards de dollars sont versés en pots-de-vin tandis que quelque 2 600 milliards de dollars, soit plus de 5 % du PIB mondial, sont détournés.
L'Afrique noire est mal partie est un livre de l'agronome René Dumont paru en 1962. Il y décrit méthodiquement les handicaps du continent africain, les problèmes de corruption, les conséquences de la décolonisation, et son diagnostic s'est révélé le plus souvent pertinent par la suite.
4Pour Axelle Kabou, ce refus du développement découle directement du système idéologique post‑indépendances, basé sur ce qu'elle appelle le "vendredisme" : dans le roman de Defoe, Vendredi symbolise à la fois le bon sauvage et le complexe de dépendance du primitif à l'égard de l'homme blanc.
Pourtant l'Afrique est le seul continent à avoir enregistré au cours des 25 dernières années une baisse de la production agricole par habitant. Ce qui s'est traduit par le manque d'autosuffisance alimentaire, des famines et la sous- alimentation qui devrait toucher selon la FAO près de 300 millions d'Africains en 2010.
Cet ouvrage aborde la problématique de la démocratie et du développement sous l'angle du conflit d'intérêts. L'auteur part en croisade contre l'afro-pessimisme en préconisant une voie africaine de développement, seule capable de juguler le conflit universel d'intérêts.
En un siècle, la population africaine pourrait plus que quadrupler, ce qui la ferait passer de 15 % de la population mondiale en 2010 à 39 % en 2100. Un homme sur sept vit aujourd'hui en Afrique, proportion qui deviendra probablement un sur quatre en 2050 et un sur trois en 2100.
La chute de la demande de la part des pays industriels et émergents comme la montée du protectionnisme réduisent les exportations africaines en volume. La récession des pays industriels conduit à une baisse en valeur des exportations.
Cette pauvreté est en partie due aux difficultés rencontrées par les agriculteurs (qui sont la majorité de la population) du fait de contraintes bio-climatiques défavorables dans de nombreuses régions. S'y ajoute une exploitation des richesses qui ne profite pas à la majorité des Africains.
Le sous-développement s'entretient de lui-même car les pays pauvres ne peuvent sortir d'une série de cercles vicieux, qu'on peut schématiser de la façon suivante : Pauvreté → faibles revenus → faible épargne → faible investissement → peu de capital → faible productivité → faibles revenus, etc.
La croissance économique africaine ralentit sous l'effet de la chute des cours mondiaux des matières premières, des carences en électricité et de l'insécurité
L'Afrique est très importante pour une raison fondamentale : parce que nos intérêts politiques, économiques et de sécurité sont en jeu. L'instabilité en Libye, au Sahel ou en Somalie affecte notre sécurité.
Le Burundi conserve la tête du classement, avec un PIB par tête de 307 dollars en 2023. C'est le seul pays du palmarès des 20 nations les plus pauvres de la planète à afficher un PIB par habitant inférieur au seuil de 400 dollars. Il est suivi du Sierra Leone et du Malawi.