Elle s'est tournée vers l'Afrique pour avoir un minimum de garanties d'approvisionnement, investissant dans tous les pays qui ont du pétrole et des ressources naturelles. Maintenant, elle cherche aussi à accroître son marché, à avoir des débouchés pour ses produits et ses capitaux. »
Le gouvernement chinois est particulièrement actif pour solidifier les investissements chinois vers l'Afrique : mus par des intérêts économiques, les initiatives chinoises sont appuyées par des mécanismes de coopération, notamment dans l'accès aux matières premières, dont le plus connu est certainement le Forum sur la ...
Elle a ainsi indirectement un impact important sur l'Afrique. Sa demande croissante est un facteur de pression sur les prix mondiaux des produits primaires minéraux, énergétiques et agricoles. De par son rôle dans les exportations mondiales, elle entraîne la baisse des prix des produits manufacturés.
Grande pourvoyeuse de prêts financiers, d'infrastructures et d'échanges universitaires, la Chine a su répondre aux besoins de transformation de l'Afrique bien mieux que les Américains.
La Chine est devenue le premier partenaire économique du continent africain, mais aussi un bailleur très important, certainement le premier même. Elle est aussi un partenaire commercial. La dimension politique de la relation entre la Chine et l'Afrique est un autre aspect très important.
En Afrique subsaharienne, recense AidData, la Chine a notamment financé un boulevard périphérique de 320 millions de dollars autour d'Addis-Abeba, une ligne ferroviaire à 3 milliards de dollars entre Addis-Abeba et le port balnéaire de Doraleh, à Djibouti, une autre ligne à 4 milliards de dollars entre Nairobi et le ...
Les atouts de la Chine sont en effet nombreux : son économie connaît chaque année l'une des plus fortes croissances au monde. Elle est par ailleurs le pays le plus peuplé de la planète (avec plus de 1,3 milliard d'habitants) et le troisième plus grand par la superficie.
La demande chinoise dope les prix des matières premières, ce qui améliore les termes de l'échange et les recettes d'exportation des pays africains, et les nouvelles relations sino-africaines contribuent à réintroduire l'Afrique dans les flux internationaux du commerce formel, dont elle s'est trouvée à l'écart plusieurs ...
Ce pays finance dans notre pays de nombreux grands projets d'infrastructures énergétiques, routières, portuaires, sportives, sanitaires, etc. Pour tout dire, la coopération entre le Cameroun et la Chine est diversifiée et l'amitié sino-camerounaise solide. Les relations entre les deux pays sont promues à un bel avenir.
La conquête de Taïwan servirait d'autres objectifs de Pékin, tels que ses nombreuses revendications territoriales et maritimes. « Il faut resituer la problématique du détroit de Taïwan dans un ensemble plus vaste d'expansion globale de la puissance maritime chinoise, précise Marianne Péron-Doise.
Le développement d'échanges illicites est la face cachée de l'essor du commerce sino-africain. Les produits illicites (drogues, espèces protégées, contrefaçons, etc.) et les produits licites commercialisés de manière illicite (bois, minerais, etc.)
La Chine accorde une grande attention à la coopération avec le continent africain pour des projets industriels et agricoles s'inscrivant dans un avenir durable et pacifique.
Cela est dû à l'importance croissante de la Chine en tant que pays d'origine des investisseurs, notamment dans le financement des infrastructures, en particulier dans les pays en développement.
La maîtrise du chinois permet de voyager facilement dans l'Empire du Milieu. Voyager en Chine sans parler la langue peut être assez difficile. À part dans les grandes villes internationales comme Shanghai, parler chinois est une partie essentielle de la vie quotidienne car de nombreux habitants ne parlent pas anglais.
La demande chinoise croissante en matières premières a trouvé un fournisseur solide en Afrique, avec des exportations dans ce secteur qui étaient évaluées à plus de 17 milliards de dollars en 2019. Au-delà d'une simple relation commerciale, la Chine est également le premier investisseur étranger en Afrique.
Les officiels chinois mettent souvent en avant l'efficacité de leur engagement en Afrique et la rapidité avec laquelle leurs projets prennent forme et se concrétisent. Mais ces projets, à l'exemple du barrage de Méroé, sont aussi conçus sans préoccupation aucune quant à leurs coûts sociaux et environnementaux.
La très rapide montée en puissance de la présence chinoise dans une large partie de l'Afrique a incité à parler d'une Chinafrique, qui supplanterait une Françafrique à l'agonie et, plus généralement, les intérêts occidentaux sur le continent.
L'accroissement des profits des entreprises, de bonnes rentrées fiscales pour l'Etat et la nécessité d'économiser pour la dot du fils unique contribuent à expliquer l'impressionnant bas de laine chinois.
Si les échanges entre la Chine et l'Afrique relèvent du commerce Sud-Sud, c'est-à-dire du commerce entre pays en développement, leur structure est de nature Nord-Sud. En effet la Chine exporte des produits manufacturés vers l'Afrique d'où elle importe des ressources naturelles (pétrole, minéraux, bois).
Tensions politiques, insuffisances en matière d'éducation, crise écologique et dépendance énergétique..., la situation de la Chine est beaucoup plus instable et son avenir économique plus incertain qu'il n'y paraît. La Chine inquiète autant qu'elle impressionne.
Les États-Unis sont la première économie mondiale devant la Chine et le Japon. En 2020, le produit intérieur brut (PIB) américain était de 20 937 milliards de dollars. Celui de la Chine était de 14 723 milliards de dollars et celui du Japon de 5 065 milliards de dollars.
La production nigériane représente environ 30 % de l'offre totale des pays africains. Le pays est le 12 e producteur de pétrole brut au monde, avec une moyenne de plus de 2 millions de barils par jour (soit quelque 107 millions de tonnes par an). La production du Nigeria représente 2 % de la production mondiale.
Le continent africain est aujourd'hui convoité par de nombreux prétendants à la recherche d'un approvisionnement en ressources minières et pétrolières pour leur propre marché national 27.