En signant l'Acte fondateur OTAN-Russie, la Russie s'était engagée à s'abstenir de recourir à la menace ou à l'emploi de la force contre les pays membres de l'OTAN ou tout autre État. En annexant illégalement et illégitimement la Crimée, qui fait partie du territoire d'un État souverain, elle a trahi cet engagement.
Vladimir Poutine affiche son hostilité à cet élargissement de l'Otan dont il fustige les ambitions « impérialistes » et « hégémoniques ». Après de longues tractations entre Turcs, Suédois et Finlandais, le sommet de l'Otan à Madrid marque une étape clé dans l'élargissement de l'Alliance au Nord et à l'Est de l'Europe.
Bien que plusieurs raisons historiques, politiques et géographiques s'imposent, le président Poutine considère notamment une adhésion potentielle de l'Ukraine à l'alliance militaire comme une menace pour les frontières de la Russie et pour sa sphère d'influence.
D'après l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI), la Russie comptait en janvier 2021 6.255 ogives, soit le nombre le plus important au monde. Face à elle, l'OTAN dispose d'un total de 6.065, répartis entre les USA (5.550), la France (290) et le Royaume-Uni (225).
En réponse à l'invasion à grande échelle de l'Ukraine par la Russie, en 2022, les Alliés ont activé les plans de défense de l'OTAN et déployé des milliers de soldats supplémentaires depuis les deux côtés de l'Atlantique.
En 1993, la Russie, la Biélorussie, l'Arménie, l'Azerbaïdjan, le Kazakhstan, l'Ouzbékistan, le Tadjikistan, le Kirghizistan et la Géorgie signent un accord-cadre d'union économique dans le cadre de la CEI (l'Ukraine et le Turkménistan s'y sont associés).
Dans les faits : l'OTAN n'est pas en guerre avec la Russie et n'entend pas chercher la confrontation avec ce pays. En revanche, elle apporte son soutien à l'Ukraine, qui exerce son droit à la légitime défense, consacré par la Charte des Nations Unies.
De sa création à 1991, l'adversaire désigné de l'OTAN est l'URSS qui forme elle-même le pacte de Varsovie en 1955 à la suite de l'adhésion de la RFA à l'OTAN et à son réarmement.
1 – La Chine
La République Populaire de Chine compte un peu plus de 2,1 millions de militaires d'active, auxquels peuvent s'ajouter 510 000 réservistes. Ses moyens matériels comprennent 5250 chars et véhicules blindés, 3285 aéronefs et 777 navires de guerre dont trois porte-avions ou porte-aéronefs.
Pour que la stabilité de la zone euro-atlantique soit assurée, il est indispensable que l'Ukraine soit forte et indépendante. Nouées au début des années 1990, les relations avec ce pays ont évolué jusqu'à constituer l'un des partenariats de l'OTAN les plus substantiels.
La France se résout à l'entrée de l'Allemagne dans l'Alliance. La France n'a plus d'autre choix que d'accepter l'entrée de la RFA dans l'Alliance atlantique, en contrepartie tout de même d'un engagement des Britanniques et des Américains à maintenir sur le sol européen leurs forces affectées à l'OTAN.
Cette offensive militaire sur le sol ukrainien fait suite à l'annexion de la Crimée et la déstabilisation du Donbass en 2014, ayant constitué des atteintes à l'intégrité territoriale d'un État issu de la dislocation de l'URSS.
Mais la Finlande avait alors fait le choix, tout comme la Suède, de ne pas rejoindre l'Otan… C'était un choix librement assumé : la Russie ne paraissait pas à l'époque avoir de desseins stratégique et politique néfastes vis-à-vis de la Finlande.
L'actuel directeur général de l'État-major militaire international est le général de corps d'armée Janusz Adamczak.
Allié majeur de la Russie, la Biélorussie soutient ouvertement son voisin en laissant circuler des forces militaires russes sur son territoire.
En 2022, le pays avec la plus grande puissance militaire sont les États-Unis, pays fondateur et membre de l'OTAN.
L'OTAN est une alliance de pays d'Europe et d'Amérique du Nord. Elle établit un lien unique entre ces deux continents et permet aux pays de se consulter et de coopérer dans les secteurs de la défense et de la sécurité, ainsi que de conduire ensemble des opérations multinationales de gestion de crise.
En signant l'Acte fondateur OTAN-Russie, la Russie s'était engagée à s'abstenir de recourir à la menace ou à l'emploi de la force contre les pays membres de l'OTAN ou tout autre État. En annexant illégalement et illégitimement la Crimée, qui fait partie du territoire d'un État souverain, elle a trahi cet engagement.
L'OTAN est confrontée à l'environnement de sécurité le plus complexe qui soit depuis la fin de la Guerre froide. L'invasion à grande échelle de l'Ukraine par la Russie met en péril la sécurité européenne, et le terrorisme continue de représenter un défi mondial pour la sécurité et une menace pour la stabilité.
De son passé soviétique, la Russie a hérité d'une industrie métallurgique lourde puissante et concurrentielle, d'un savoir-faire pointu dans les domaines de l'aéronautique, de l'armement et de l'énergie.
Il y a d'abord une poignée de pays qui soutiennent explicitement Vladimir Poutine. Tout simplement parce qu'ils sont les obligés du régime russe. Le plus évident, c'est la Biélorussie, juste au nord de l'Ukraine, redevenue un satellite complet de Moscou. Les chars russes entrent en Ukraine en grande partie par là.
Un rapprochement sino-russe a commencé en 1992, avec les deux pays déclarant qu'ils étaient à la poursuite d'un "partenariat constructif "; en 1996, ils ont progressé vers un «partenariat stratégique», et en 2001, ils ont signé un traité "d'amitié et de coopération".
L'Union européenne reste le principal acheteur de ces exportations, dont la France qui a maintenu son approvisionnement en gaz russe malgré des sanctions prises contre d'autres secteurs de l'économie russe.