Plus généralement cependant, l'hyperinflation naît d'un déficit budgétaire élevé, que l'État ne parvient pas à financer autrement qu'en créant de la monnaie, ce qu'on appelle communément « faire tourner la planche à billets ». Cet accroissement de la masse monétaire conduit à une hausse des prix.
Plus la masse monétaire en circulation dans une économie est importante et plus les prix augmentent sous l'effet d'une dépréciation de la valeur de la monnaie.
Selon Friedman, « l'inflation est toujours et partout un phénomène monétaire en ce sens qu'elle est et qu'elle ne peut être générée que par une augmentation de la quantité de monnaie plus rapide que celle de la production ».
Nom familier désignant la création de monnaie centrale pour augmenter la liquidité de l'économie.
A la base, la monnaie correspondait à la richesse en or que possédait le pays mais avec la modernité, les actifs financiers ont un peu changé et la machine boursière tient compte des biens immobiliers ainsi que des placements. Il est donc impossible de fabriquer plus d'argent pour ces raisons.
La création monétaire se fait principalement par les emprunts effectués par les particuliers et les entreprises auprès des banques. Contrairement à ce qu'on peut penser, les crédits accordés par les banques ne sont pas financés par l'épargne des autres clients de la banque.
Ce sont les banques centrales (FED, BCE,…) qui "fabriquent" l'argent. Les monnaies fiduciaires (billets et pièces) leur appartiennent et c'est eux qui se chargent de la mettre en circulation (à travers les banques privées).
La création excessive de monnaie alimente donc le nombre de risques notamment l'inflation, la politique monétaire restrictive mis en œuvre depuis les années 1980(document 2) fait courir d'autres risques pour l'économie.
On l'a dit, la dévaluation monétaire a pour objectif d'aider un Etat à améliorer sa compétitivité. Cela est possible dans la mesure où, grâce à la baisse de la valeur de la monnaie, le prix des biens exportés et importés est directement impacté.
Un nombre suffisant de nouveaux billets doivent être imprimés pour remplacer les coupures usagées, répondre aux hausses anticipées de la demande d'espèces, dues aux pics saisonniers par exemple, et faire face aux augmentations imprévues de la demande.
Il y a trois raisons principales à cela : la réouverture rapide de notre économie, l'augmentation des prix de l'énergie, qui pousse l'inflation à la hausse, et un facteur que les statisticiens appellent « effet de base ».
Une hausse globale des prix
On parle d'inflation lorsque les prix augmentent globalement, et non uniquement les prix de quelques biens et services. Quand tel est le cas, avec le temps, chaque euro permet d'acheter moins de produits. Autrement dit, l'inflation érode progressivement la valeur de la monnaie.
- L'inflation profite à ceux qui peuvent emprunter à des taux de faveur et, si possible, inférieurs au taux d'inflation : - La capacité d'emprunter est cumulative, et dépend déjà de la capacité antérieure d'emprunter. Ce qui confirme précisément le proverbe populaire bien connu : « On ne prête qu'aux riches ».
Cette hausse marquée de l'inflation résulterait d'une accélération des prix de l'énergie, de l'alimentation et, dans une moindre mesure, des services. Les prix des produits manufacturés ralentiraient légèrement.
Quand il y a de l'inflation, mettons par exemple en zone euro, le pouvoir d'achat de chaque euro baisse, puisque les prix de ce qu'on achète avec augmentent. Ce qui signifie aussi que chaque euro emprunté coûte, en termes réels (c'est-à-dire en baguettes de pain, en kg de carottes, etc.), moins cher à rembourser.
L'inflation.
Lorsque les prix augmentent, et l'argent perd de sa valeur, on appelle cela un phénomène d'inflation. Concrètement, avec 10€ tu pourras aujourd'hui tu peux acheter plus de choses qu'avec 10€ demain, parce que les prix augmentent. De plus, le pouvoir d'achat diminue.
« Les moyens de traiter l'inflation consistent à freiner l'ensemble des dépenses » précise Milton Friedman dans l'ouvrage cité précédemment. Les ménages adaptent leurs modes de consommation. Augmenter les taux d'intérêt suppose en effet une augmentation du poids des charges d'intérêt.
La chute de la monnaie unique est l'effet de causes multifactorielles : l'inflation, les craintes de récession, la guerre aux portes de l'Europe. L'inflation galopante qui touche les secteurs de l'énergie, les matières premières, se double en effet d'une croissance ralentie.
Pour stabiliser les prix, et donc limiter l'inflation, la Banque centrale joue généralement sur les taux d'intérêt. La logique est assez simple : lorsque les taux d'intérêt sont bas, les particuliers et les entreprises seront plus enclins à souscrire un crédit pour financer leurs projets.
Quand une banque vous accorde un emprunt, elle prend un risque pour lequel elle espère être rémunérée, récompensée, sous la forme de flux que vous lui confiez. C'est la raison pour laquelle il est d'usage de confier à une banque autant de flux qu'elle vous accorde de crédits.
Les banques commerciales ne peuvent octroyer autant de crédits, ni créer autant de monnaie qu'elles le veulent. En effet, il existe deux limites à leur activité de prêts aux agents économiques : la réglementation prudentielle et la politique monétaire de la Banque centrale.
Le dinar koweïtien
Vous ne recevrez que 0,30 dinar koweïtien après avoir échangé 1 dollar américain, ce qui fait du dinar koweïtien l'unité monétaire la plus élevée au monde par sa valeur nominale, ou tout simplement "la monnaie la plus forte du monde".
En France, les billets sont fabriqués par la Banque de France et les pièces par la Monnaie de Paris.
Le dinar koweïtien ou dinar du Koweït (ISO 4217 code KWD) est la monnaie nationale du Koweït depuis 1961. Le dinar est subdivisé en 1 000 fils .