Plus généralement cependant, l'hyperinflation naît d'un déficit budgétaire élevé, que l'État ne parvient pas à financer autrement qu'en créant de la monnaie, ce qu'on appelle communément « faire tourner la planche à billets ». Cet accroissement de la masse monétaire conduit à une hausse des prix.
En tant que banque centrale de l'euro, notre mandat est de maintenir la stabilité des prix. Lorsque les prix augmentent trop rapidement dans notre économie (autrement dit, lorsque l'inflation est trop élevée), une hausse des taux d'intérêt nous aide à ramener l'inflation à notre objectif de 2 % à moyen terme.
La planche à billets (money printing press) désigne à l'origine le procédé mécanique qui permet de créer de la monnaie-papier. La première planche à billets connue remonte à la dynastie Yuan (de 1279 à 1368 en Chine).
L' inflation est d'abord perçue comme un phénomène monétaire. Pour les uns, elle est due à une création excessive de monnaie. Pour d'autres, c'est le résultat d'un conflit de répartition de la valeur ajoutée . Désormais, il semble que la concurrence mondialisée en soit le principal déterminant.
On distingue l'inflation par les coûts, l'inflation par la demande et l'inflation par la monnaie. Dans la pratique, ces causes peuvent se superposer et se renforcer.
Quand il y a de l'inflation, mettons par exemple en zone euro, le pouvoir d'achat de chaque euro baisse, puisque les prix de ce qu'on achète avec augmentent. Ce qui signifie aussi que chaque euro emprunté coûte, en termes réels (c'est-à-dire en baguettes de pain, en kg de carottes, etc.), moins cher à rembourser.
A la base, la monnaie correspondait à la richesse en or que possédait le pays mais avec la modernité, les actifs financiers ont un peu changé et la machine boursière tient compte des biens immobiliers ainsi que des placements. Il est donc impossible de fabriquer plus d'argent pour ces raisons.
La création excessive de monnaie alimente donc le nombre de risques notamment l'inflation, la politique monétaire restrictive mis en œuvre depuis les années 1980(document 2) fait courir d'autres risques pour l'économie.
Le seul danger de cette stratégie est que la conséquence inévitable d'un excès de création monétaire est une inflation galopante.
Pour contrôler l'inflation, la banque centrale peut agir sur deux leviers : son taux directeur, ou la quantité de monnaie qu'elle émet. Ces deux instruments ne peuvent cependant pas être utilisés en même temps, toute variation des taux entraînant une variation de la quantité de monnaie, et réciproquement.
Pour juguler l'inflation, il faut tempérer la croissance de la masse monétaire et réduire la demande. C'est un langage économique dur à entendre pour les citoyens, mais la distribution d'argent gratuit ou la hausse des salaires, historiquement, a toujours alimenté l'inflation.
Si l'inflation a toujours, à long terme, des effets négatifs, elle peut avoir, à court terme des effets positifs. ➢ Les effets positifs : - allège la dette des débiteurs (par exemple, celui qui a emprunté pour acheter un logement). - profite à ceux qui bénéficient de revenus indexés sur l'inflation.
Une inflation trop élevée peut déboucher également sur une forte hausse des salaires, ce qui réduit la compétitivité des entreprises et du pays », indique notre source. Mais une inflation modérée (2% à 5%, c'est le cas actuellement dans le monde) reste bénéfique, et est facilement maîtrisable.
C'est l'économie qui le veut. Une partie des acteurs, certes minoritaire, en profite. Mais la majorité des hausses sont justifiées avec l'augmentation des matières premières, de l'énergie et du transport.
les tenants de la théorie monétaristes identifient la relation entre la masse monétaire en circulation et l'inflation. Plus la masse monétaire en circulation dans une économie est importante et plus les prix augmentent sous l'effet d'une dépréciation de la valeur de la monnaie.
On parle d'inflation lorsque les prix augmentent globalement, et non uniquement les prix de quelques biens et services. Quand tel est le cas, avec le temps, chaque euro permet d'acheter moins de produits. Autrement dit, l'inflation érode progressivement la valeur de la monnaie.
Quand une banque vous accorde un emprunt, elle prend un risque pour lequel elle espère être rémunérée, récompensée, sous la forme de flux que vous lui confiez. C'est la raison pour laquelle il est d'usage de confier à une banque autant de flux qu'elle vous accorde de crédits.
Les principaux États producteurs d'argent au monde sont le Mexique, le Pérou, la Chine, la Pologne, et le Chili.
En 687 av. J. -C, Gygès, roi de Lydie, fut le premier à créer et fabriquer de la monnaie métallique, au sens qu'on lui attribue aujourd'hui. Inventée en Chine, la monnaie-papier, elle, y est utilisée depuis le VIIe siècle.
L'inflation.
Lorsque les prix augmentent, et l'argent perd de sa valeur, on appelle cela un phénomène d'inflation.
Les administrations publiques locales (collectivités territoriales) et les organismes de Sécurité sociale représentent respectivement 9 % et 11 % de la dette publique. L'État seul accumule 1 610,2 milliards d'euros de dette à cette date (75,1 % du PIB).
L'inflation est favorable aux emprunteurs
Les salaires progressent en fonction des hausses des prix, mais pas les mensualités de vos emprunts. Par conséquent, le poids relatif de l'emprunt au sein des revenus décroît. La période semble donc propice à un achat immobilier.
La force d'une monnaie est déterminée par l'interaction de divers facteurs locaux et internationaux tels que la demande et l'offre sur les marchés des changes; les taux d'intérêt de la banque centrale; l'inflation et la croissance de l'économie nationale; et la balance commerciale du pays.