La contradiction fondamentale du règlement de paix provenait du poids des intérêts impériaux. La notion d'autodétermination se heurta aux politiques de renforcement de la puissance des empires, et les impérialistes l'emportèrent.
Une importante faiblesse structurelle du traité de Versailles réside dans le fait qu'il fût l'aboutissement de négociations au cours desquelles les Américains, les Britanniques et les Français ne purent s'entendre parfaitement car poursuivant des buts différents.
Certes, le refus du Sénat des États-Unis de ratifier le traité de Versailles, le 19 mars 1920, affaiblit la Société des nations en l'absence de la principale puissance mondiale et rend caduc le traité signé par Wilson et Lloyd George qui garantissait la sécurité de la France en cas d'attaque allemande.
Ce mouvement de protestation gagne alors tout l'empire et pousse l'empereur Guillaume II à démissionner le 9 novembre. Deux jours plus tard, le 11 novembre 1918, le dernier armistice est signé, mettant enfin fin à la Grande Guerre.
L'Allemagne qui n'a pas été autorisée à négocier les conditions de ce traité, le considère comme un diktat. Elle espère l'aménager voire l'annuler dans les années suivant la guerre.
Il perd 15% de son territoire, doit rendre l'Alsace et la Lorraine à la France et des territoires au Danemark. Son armée est aussi limitée à 100.000 personnes et l'ancien empire démantelé perd ses colonies. Sur le plan financier l'Allemagne sera aussi condamnée à verser des milliards en réparations économiques.
Alors, pourquoi la défaite allemande ? Parce que le pays ne tient plus : plus assez de fer pour les obus, plus assez de pain pour nourrir la population, plus assez d'hommes pour remplacer ceux qui sont tombés, de main-d'œuvre, d'argent… l'Allemagne est au bout du rouleau.
La contradiction fondamentale du règlement de paix provenait du poids des intérêts impériaux. La notion d'autodétermination se heurta aux politiques de renforcement de la puissance des empires, et les impérialistes l'emportèrent.
La signature de l'armistice de 1918
le 11 novembre 1918, après quatre années de combats meurtriers - plus de 10 millions de morts -, l'armistice est signé entre la France, victorieuse, et l'Allemagne.
C'est l'armée anglaise du général Birdwood qui libère Lille, le 17 octobre 1918. Toute la presse ressuscitée fête la délivrance (l'Echo du Nord, le Progrès du Nord ...). Le premier soldat français à entrer dans la ville libérée est le fils du maire, Carl Delesalle.
L'Allemagne perd toutes ses colonies : Cameroun, Togo, Namibie, Tanzanie passent sous contrôle français ou britannique. C'est la fin de l'empire colonial allemand.
Diktat est le terme utilisé pour qualifier le Traité de Versailles, imposé sans négociation, en 1919, à l'Allemagne, par les vainqueurs de la Première Guerre mondiale.
Le traité de Paris de 1763 mettait fin officiellement à la guerre de Sept Ans (1756-1763) entre la France et la Grande-Bretagne. Par ce traité, la France cédait à la Grande-Bretagne toute la Nouvelle-France, à l'exception de la Louisiane qui était devenue l'année précédente une possession espagnole.
Près d'un demi-siècle après la proclamation de l'Empire allemand, Georges Clemenceau savoure sa revanche : le 28 juin 1919, l'Allemagne, vaincue, signe le traité de paix dans la galerie des Glaces, c'est-à-dire à l'endroit même où son empire avait été proclamé.
Ce traité définit la fin des combats sur le front occidental, et les conditions de la défaite de l'Allemagne. Les signataires sont Ferdinand Foch pour la Triple Entente et Matthias Erzberger pour l'Allemagne.
La cause immédiate de la Première Guerre mondiale fut l'assassinat de l'héritier du trône d'Autriche, l'archiduc Franz Ferdinand, le 28 juin 1914 à Sarajevo. L'assassin était Gavrilo Princip, membre de la société de la Main Noire.
Quelques jours après la signature de la paix, le 28 juin, la cérémonie est à la fois un hommage aux 1 400 000 hommes tombés en quatre ans et une célébration de la victoire, celle de la France. L'armée française a joué un rôle capital dans la victoire sur l'Allemagne durant la Première Guerre mondiale.
Les civils en proie à la violence de guerre
Mobilisés à l'arrière, les civils sont touchés par la violence : de manière indirecte : de nombreuses familles sont confrontées au deuil (la guerre fera 600 000 veuves et 986 000 orphelins en France d'après les chiffres de la Mission Centenaire 1914-1918).
Conflit qui, de 1914 à 1918, opposa l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie, rejointes par la Turquie (1914) et la Bulgarie (1915), à la Serbie, à la France, à la Russie, à la Belgique et à la Grande-Bretagne, alliées au Japon (1914), à l'Italie (1915), à la Roumanie et au Portugal (1916), enfin aux États-Unis, à la Grèce, à ...
Parce que les conséquences des conflits sont vastes
Aider les gens à se confronter et à s'attaquer aux causes premières et aux facteurs de conflits, de même qu'à leurs lourdes conséquences exige un travail de concertation à moyen, voire long terme.
Quatre empires se sont effondrés à cause de la guerre, d'anciens pays ont été rayés de la carte, de nouveaux furent créés, des frontières furent redessinées, des organisations internationales furent mises sur pied, et beaucoup de nouvelles et d'anciennes d'idéologies s'ancrèrent fermement dans l'esprit des populations.
On se souvient habituellement de la Conférence de la paix comme d'un échec et de ses participants, comme de personnes obstinées, peu perspicaces, voire insensées, ce qui est injuste. Les artisans de la paix étaient confrontés à des problèmes souvent insolubles.
Le conflit dure de 1914 à 1918 et est considérée comme une guerre totale car l'ensemble des populations, des continents et des activités du globe s'organisent autour de cet événement. La particularité de cette guerre est qu'elle se déroule au sein de tranchées, soumettant les soldats à une violence inédite.
L'Allemagne perdit la Première Guerre mondiale. Par le Traité de Versailles de 1919, les puissances victorieuses (États-Unis, Grande-Bretagne, France et d'autres États alliés) imposèrent des dispositions territoriales, militaires et économiques punitives à l'Allemagne vaincue.
Drôle d'endroit, effectivement, pour ratifier un accord historique qui suspend un conflit mondial long de plus de quatre ans.