Elle est redoutée car elle peut provoquer un effet secondaire redoutable : la détresse respiratoire. Lorsqu'elle est administrée rapidement et augmente en pic dans l'organisme, elle entraîne une tolérance trop importante au CO2 : le patient "oublie" donc de respirer et n'a plus assez d'oxygène pour bien fonctionner.
Lors de la prise de morphine ou dérivés ont été signalés : - Dès le début du traitement : une constipation, des nausées qu'il faut prévenir systématiquement. - Plus rarement : des vomissements, une dépression respiratoire, de la confusion mentale, une bradycardie, une hypotension orthostatique...
Malgré ses effets bénéfiques contre la douleur, la prise de morphine s'accompagne d'effets indésirables divers tels que la constipation, la nausée, des vomissements, la dépression respiratoire et la dépendance potentielle à la molécule.
Ces symptômes se manifestent par de l'agitation, des douleurs osseuses et musculaires, de l'insomnie, de la diarrhée, des vomissements, et des frissons (avec la chair de poule).
C'est bien sûr le cas de l'hypersensibilité à la morphine, mais il faut faire attention en cas d'insuffisance hépatique (diminution de l'élimination), d'insuffisance rénale (risque d'accumulation des dérivés actifs glucuronoconjugués), d'insuffisances respiratoires (risque majoré de dépression respiratoire).
La personne peut donner l'impression de faire beaucoup d'efforts pour respirer, mais il s'agit là d'une réponse naturelle et normale. Lorsqu'on s'inquiète de voir que la personne respire plus rapidement et péniblement, et qu'elle est en détresse, on sait que la morphine n'y est pour rien dans le processus de mort.
Lorsqu'elle est administrée rapidement et augmente en pic dans l'organisme, elle entraîne une tolérance trop importante au CO2 : le patient "oublie" donc de respirer et n'a plus assez d'oxygène pour bien fonctionner. Il peut tomber dans le coma, voire mourir.
Chez l'adulte, la dose recommandée est de l'ordre de 1 mg par kg et par jour (qui sera divisée par 2 en cas d'insuffisance rénale ou hépatique), soit 10 à 30 mg de morphine orale LP, 1 à 2 fois par jour, en adaptant en fonction du maximum diurne ou nocturne de la douleur, du terrain (sensibilité particulière des sujets ...
Somnolence. Elle peut apparaître au début du traitement (environ 10% des cas) ou lors de l'augmentation des doses. En général, cet effet disparaît après quelques jours. Si ce n'est pas le cas, parlez-en à votre médecin.
La nalbuphine est deux fois plus puissante que la morphine. Elle est administrée en injections dans les douleurs aiguës et agit pendant deux à quatre heures. La péthidine (Péthidine Renaudin) est un dérivé de la morphine qui a un effet antispasmodique.
Les molécules utilisables en remplacement de la morphine avec une efficacité équivalente sont l'oxycodone et peut-être le tapentadol. Le tramadol, la codéine ou la buprénorphine sont des analgésiques moins puissants qui ne peuvent réellement remplacer la morphine.
C'est une molécule complexe utilisée en médecine comme analgésique (médicament utilisé pour lutter contre la douleur) et comme drogue pour son action euphorisante.
Nous n'avons trouvé aucune preuve directe que les opioïdes impactaient la conscience, l'appétit ou la soif du patient lorsqu'ils étaient utilisés pour traiter la douleur du cancer.
La consommation de drogues telle que celle des opiacés est l'une des causes de xérostomie et peut, par conséquent, provoquer des caries.
Le tramadol n'est pas un dérivé de la morphine mais une molécule originale qui agit sur les récepteurs du cerveau sensibles à la morphine, ainsi que sur les récepteurs d'autres messagers chimiques du cerveau (sérotonine et noradrénaline).
L'utilisation simultanée de plusieurs analgésiques vise essentiellement à améliorer les effets recherchés ou à obtenir un meilleur rapport entre les effets analgésiques et les effets indésirables potentiels.
La morphine est extraite de l'opium, obtenu à partir des fleurs de pavot. Elle est l'un des médicaments les plus uti- lisés et les mieux connus pour le traitement de la douleur. Elle fait partie de la liste des médicaments reconnus comme essentiels par l'Organisation mondiale de la santé.
L'ibuprofène ou le kétoprofène sont des exemples typiques. Ces médicaments possèdent un effet antalgique et analgésique efficace. Ils peuvent être prescrits pour soulager l'arthrose ou, dans le cas présent, une douleur du dos. L'effet de l'ibuprofène est optimal si les prises sont espacées de 6 heures au minimum.
Lorsque les douleurs sont moins fortes, en diminuant progressivement les doses selon les recommandations de votre médecin. Si vous recevez un traitement de morphine (ou dérivé) depuis de nombreux mois, la diminution peut durer plusieurs semaines voire mois, mais elle est possible.
Dans d'autres cas, une période transitoire peut être importante. Il s'agit d'un arrêt de la consommation de morphine au profit d'un médicament de substitution ingéré par voie orale, dérivé des opiacés, prescrit par un médecin agréé. Les deux principaux médicaments sont la méthadone et la buprénorphine haut dosage.
Présentations du médicament MORPHINE AGUETTANT
Sur ordonnance (Stupéfiant) - Remboursable à 65 % - Prix : 15,59 €. Sur ordonnance (Stupéfiant) - Remboursable à 65 % - Prix : 46,96 €. Les prix mentionnés ne tiennent pas compte des « honoraires de dispensation » du pharmacien.
La morphine peut réduire la réponse médullaire à l'accumulation du dioxyde de carbone ou à la baisse de l'oxygène, réduisant la dyspnée et l'anxiété sans provoquer de dépression respiratoire importante.
Le chlorhydrate de morphine est utilisé pour les solutions injectables. Cette forme est principalement utilisée dans les services hospitaliers pour lutter contre la douleur, notamment au bloc opératoire ou dans le traitement des cancers.
L'action de la morphine est relayée par les récepteurs µ-opiacés exprimés à la surface des cellules du système nerveux central. Ces récepteurs font partie d'une superfamille de protéines, les récepteurs couplés aux protéines G (RCPG) qui sont la cible d'environ 30 % des médicaments actuellement sur le marché.