L'altitude entraîne une fatigue importante lors d'efforts en raison du manque d'oxygène. L'adaptation au-delà de 2 000 mètres, ou moins selon les organismes de chacun, peut demander quelques jours.
Attention en très haute altitude
La diminution de la quantité d'oxygène en altitude peut néanmoins entraîner des conséquences moins positives. «Pour compenser ce phénomène, notre respiration s'accélère, explique ainsi Grégoire Millet. Cela entraîne une hyperventilation qui réduit la teneur en CO2 du sang.
C'est un problème d'adaptation de la respiration. La quantité d'oxygène en altitude reste la même qu'ailleurs proportionnellement, mais la densité de l'air est moins importante. Cette raréfaction de l'oxygène peut provoquer une hypoxie, un manque d'oxygène dans les tissus qui conduit à un oedème cérébral.
Si les altitudes au-dessus de 3000 mètres peuvent provoquer des nausées et des céphalées, une altitude modérée, entre 1 000 et 1 500 mètres, serait bénéfique pour la santé.
Après plusieurs semaines en altitude, notre corps réagit et produit des globules rouges supplémentaires. Ainsi, le sang se charge de plus d'O2 au niveau des poumons et en délivre une quantité accrue aux différents organes. C'est cet effet que recherchent les sportifs en s'entraînant en altitude.
Du fait de la raréfaction de l'oxygène, que notre organisme compense en produisant davantage de globules rouges, la montagne est un dopant naturel. Contrairement aux idées reçues, on ne dort pas mieux à la montagne.
Oui. Le poids d'un corps est égal à la force de gravité que la Terre exerce sur lui. Il est aussi proportionnel à la distance qui l'en sépare.
L'altitude entraîne une fatigue importante lors d'efforts en raison du manque d'oxygène. L'adaptation au-delà de 2 000 mètres, ou moins selon les organismes de chacun, peut demander quelques jours.
L'altitude est aussi connue pour diminuer la sensation de faim (réduction d'une hormone qui stimule la faim, la Ghréline), phénomène connu sous le terme d'«anorexie d'altitude». Sans surprise, des chercheurs ont observé aux Etats-Unis que lorsque l'altitude de résidence augmente, le taux d'obésité baisse.
La montagne stimule la production de globules rouges dans notre corps. « Elle stimule la production de globules rouges dans notre corps et améliore ainsi le transport de l'oxygène par le sang vers nos tissus, nos muscles et même notre cerveau, explique alors Grégoire Millet.
Respirez avec le nez ET avec la bouche
Il se trouve que cet instinct n'est pas trompeur : en respirant par la bouche, le débit d'air est plus important qu'avec le nez. Clairement, respirer par la bouche permet donc d'emmagasiner une quantité de dioxygène plus importante qu'avec une respiration par le nez.
Avec l'altitude, la pression barométrique diminue et la quantité d'oxygène disponible est de plus en plus basse. Le corps se retrouve donc exposé à un manque d'oxygène que l'on appelle l'hypoxie.
La haute altitude permet à des personnes obèses de perdre du poids, et de maintenir cette perte de poids quelques semaines, selon les résultats d'une étude allemande mise en ligne jeudi sur le site de la revue spécialisée Obesity.
Une expérience menée par des chercheurs italiens démontre que la tension artérielle augmente au fur et à mesure qu'on gagne en altitude, une découverte qui pourrait avoir des répercussions pratiques au niveau de la mer.
Le terme hypoxie désigne une situation où la disponibilité en oxygène est réduite. Elle peut être rencontrée dans différentes situations pathologiques comme dans les maladies respiratoires ou cardiaques.
Le mal des montagnes peut être aggravé par toute affection chronique. Des complications peuvent être engendrées par d'autres problèmes de santé liés à une altitude élevée, tels que les engelures, les caillots sanguins dans les jambes et les poumons, une déshydratation et un gonflement des pieds et des chevilles.
Le mal des montagnes est dû au déficit en oxygène ressenti en haute altitude. Les symptômes comprennent des maux de tête, une fatigue, des nausées ou une perte d'appétit, une irritabilité, et dans les cas plus graves, un essoufflement, une confusion et même un coma.
À mesure que l'on grimpe, les maux empirent ou s'accentuent. L'hypoxie, c'est-à-dire la diminution du taux d'oxygène dans le sang, entraîne différents symptômes : nausées, vomissements, maux de tête (céphalées), saignement de nez, fatigue soudaine et parfois même évanouissement et coma.
Le mal aigu des montagnes est un ensemble de symptômes, variables en intensité selon les individus. Les céphalées en font toujours partie. Peuvent s'y ajouter les désordres déjà cités : gastro-intestinaux (une perte d'appétit, des diarrhées, etc.), vertiges, perte d'énergie soudaine et/ou sommeil perturbé en altitude.
Chez les femmes en effet, la diminution des hormones de reproduction accentue, avec chaque mètre de dénivelé, la probabilité que le cycle soit perturbé et que les règles n'arrivent pas ou soient retardées.
Un conseil donc : il est préférable d'opter pour une vallée à l'économie dynamique si vous souhaitez vous installer à la montagne. Dans cet esprit, l'économie de la région Rhône-Alpes remplit ces conditions avec les départements de l'Isère, des Hautes-Alpes et de la Haute-Savoie.
Le mal aigu des montagnes (MAM), autrement appelé "mal d'altitude", apparaît généralement à partir de 3000 mètres. Le point sur ses causes, ses principales manifestations et son traitement avec le Dr Frédérique Thiennot, médecin urgentiste en Ariège.
Le choix de venir s'entraîner en altitude ne relève pas seulement du phénomène de mode. Il s'explique par les bénéfices d'ordre physiologique générés. « En altitude, on augmente la masse totale d'hémoglobine (c'est-à-dire de globules rouges), ce qui permet d'augmenter sa capacité à transporter l'oxygène dans le sang.