La journée de solidarité permet de financer la prise en charge des personnes âgées et handicapées. Elle mobilise l'employeur et les salariés. La journée supplémentaire de travail non rémunérée pour le salarié peut prendre deux formes : Travailler sans être payé.
C'est après la canicule de 2003 que le gouvernement Raffarin a mis en place une journée de solidarité pour financer la prise en charge des personnes âgées et handicapées.
La Journée de Solidarité est obligatoire pour tous les salariés de plus de 18 ans relevant du code du travail (et ceux relevant du code rural), qu'ils soient à temps plein comme à temps partiel, cadres ou non, en CDI comme en CDD, intérimaires ou saisonniers.
Instituée par la loi du 30 juin 2004, la journée de la solidarité permet de financer des actions en faveur de l'autonomie des personnes âgées ou en situation de handicap.
La "journée de solidarité" envers les personnes âgées, travaillée mais non payée aux salariés, a été décidée par Jean-Pierre Raffarin, alors Premier ministre, après la canicule de l'été 2003 qui avait fait 15.000 morts en France.
Un salarié ne peut refuser d'effectuer la journée de solidarité. Cependant, il a le droit de poser une demande congés payés ou de RTT. Quelque soit le jour choisi pour la journée de solidarité, le salarié peut très bien poser un RTT ou partir en congé ce jour là.
Lundi de Pentecôte et solidarité avec les personnes âgées:
En effet, instaurée en 2004, par le gouvernement Raffarin après la canicule de 2003, la journée du lundi de Pentecôte est devenue une journée de solidarité destinée à financer la prise en charge des personnes âgées ou handicapées.
En revanche, si la journée de solidarité coïncide avec un jour férié, les salariés de moins de 18 ans ne travaillent pas, sauf si l'entreprise bénéficie d'une dérogation. Les travailleurs indépendants non salariés, quant à eux, ne sont pas concernés par la journée de solidarité.
En 2005, le Premier ministre de l'époque, Jean-Pierre Raffarin, avait en effet décidé de supprimer ce congé pour le transformer en journée de solidarité avec les personnes âgées et les handicapés.
Cette fête chrétienne clôturant les célébrations de Pâques fait suite à l'Ascension, célébrée 10 jours plus tôt. Elle marque la dernière rencontre de Jésus avec ses disciples, et l'annonce de la venue du Saint-Esprit. La célébration de la Pentecôte commémore ainsi la descente de l'Esprit saint parmi les apôtres.
Si le lundi de Pentecôte n'est pas la journée de solidarité, il demeure un jour légalement férié, mais pas chômé. L'employeur peut donc imposer aux salariés en CDD ou en CDI de venir au travail ce jour férié.
Ainsi, ce sont donc le 8 mai, le lundi de Pâques, le jeudi de l'Ascension, le 15 août et la Toussaint qui disparaîtraient de la liste des jours fériés. Le 8 mai, jour de la victoire des Alliés, serait supprimé pour faire du 11 novembre (Armistice 1918), un Jour des Victoires.
Depuis 2004, Jean-Pierre Raffarin a décidé de supprimer le lundi de Pentecôte du calendrier des jours fériés au profit de la fameuse « journée de solidarité ».
À défaut d'accord collectif, elles sont définies par l'employeur après consultation de l'instance de représentation du personnel. En règle générale, la journée de solidarité dans le privé prend la forme d'une journée de travail supplémentaire sur l'année, cette journée n'étant pas rémunérée.
Jour férié légal, le lundi de Pentecôte est une fête chrétienne en commémoration de l'envoi de l'Esprit Saint aux disciples et la naissance de l'Église.
Cette année, le lundi de Pentecôte 2022 est fixé au lundi 6 juin. Il est fréquent que ce jour férié soit pourtant travaillé au titre de la journée de solidarité pour l'autonomie des personnes âgées et handicapées.
Les pays ayant le plus de jours fériés dans le monde sont la Slovaquie et Chypre avec 15 jours par an.
La Pentecôte vient du grec pentêkostê qui signifie "cinquantième". La Pentecôte est en effet célébrée cinquante jour après Pâques, qui tombe entre le 26 mars et le 23 avril en fonction du calendrier lunaire, et marque la révélation de l'Esprit Saint à Marie et aux apôtres.
En 2021, on célèbre l'Ascension le 13 mai et la Pentecôte le 23 et 24 mai. Aux Pays-Bas, en Belgique, en Allemagne et en France, ces jours de fête font partie des jours fériés officiels. Cependant, ce n'est pas le cas au Royaume-Uni et en Italie, où les gens continuent à travailler ces jours-là.
Il faut garder à l'esprit que refuser de travailler un jour férié non chômé peut constituer une absence irrégulière, et donc passible de sanction. L'employeur peut se permettre de retenir sur le salaire mensuel la fraction correspondant aux heures non travaillées pendant l'absence.
Que commémore-t-on le 1er mai ? Historiquement journée de revendication salariale et syndicale, le 1er mai fait référence à la date anniversaire, en 1886, de l'appel de syndicats ouvriers américains pour revendiquer la journée de huit heures.
La journée de solidarité est simplement un jour de repos en moins. Elle n'a donc pas d'incidence sur la rémunération. Elle ne donne pas lieu à une rémunération supplémentaire, du moment qu'elle se limite à 7 heures, et ne s'impute pas non plus sur le contingent d'heures supplémentaires.
Un jour peut donc être chômé pour plusieurs raisons (congés, jour férié...). Dans le langage courant, on parle de « jour de congés » lorsque le salarié ne travaille pas en raison de congés payés qu'il a posés, et de « jour chômé » lorsque le salarié ne travaille pas car le jour est férié.