Parce que la France est un vieux pays d'immigration et que son immigration familiale s'est développée depuis le milieu des années 1970, elle a la particularité d'être l'un des pays d'Europe avec la plus forte proportion d'enfants d'immigrés.
L'immigration représente une composante de plus en plus importante de la croissance de la population. Cette évolution doit tout autant au ralentissement de la natalité et à la hausse de la mortalité (solde naturel) qu'à l'augmentation de l'immigration.
Que ce soit pour fuir la pauvreté, l'insécurité, pour des raisons démographiques ou climatiques, plusieurs facteurs poussent les individus à migrer.
Entre 1962 et 1973, les flux s'accélèrent. Les contingents les plus nombreux sont fournis par l'Espagne et le Portugal. En effet, l'État français favorise l'immigration portugaise dans les années 1960 afin de limiter celle qui vient d'Algérie, la guerre d'Algérie ayant exacerbé le racisme antialgérien.
En 2021, 47,5 % des immigrés vivant en France sont nés en Afrique. 33,1 % sont nés en Europe. Les pays de naissance les plus fréquents des immigrés sont l'Algérie (12,7 %), le Maroc (12 %), le Portugal (8,6 %), la Tunisie (4,5 %), l'Italie (4,1 %), la Turquie (3,6 %) et l'Espagne (3,5 %).
Les CAO sont des structures dans lesquelles les migrants sont orientés provisoirement, le temps pour eux d'effectuer les démarches de demande d'asile. Comme dans le cadre des CADA, les migrants concernés bénéficient d'un accompagnement juridique, social et sanitaire.
Proportionnellement à sa population, la France accueille ainsi deux fois moins d'immigrés que l'Allemagne, la Belgique ou les Pays-Bas, et trois fois moins que la Suède ou l'Autriche. Elle se trouve donc au bas du classement des pays d'Europe occidentale, au même niveau que l'Italie et le Royaume-Uni.
La France est en effet la destination naturelle des habitants du Maghreb et de l'Afrique subsaharienne francophone. En raison de la croissance rapide de la population africaine (deux milliards d'habitants en 2050) des observateurs prédisent un doublement à venir des flux extra-africains.
France terre d'asile a été créée en 1971 afin de promouvoir et de défendre le droit d'asile, une spécialisation jusqu'alors inédite dans le paysage des structures militantes pour les droits de l'homme.
Installation dans un pays d'un individu ou d'un groupe d'individus originaires d'un autre pays. (L'immigration est le plus souvent motivée par la recherche d'un emploi et la perspective d'une meilleure qualité de vie.)
CONCLUSION. L'immigration est un domaine qui traditionnellement est profondément ancré au coeur de la souveraineté des États. Des questions telles que l'admission des étrangers sur le territoire, l'acquisition de la nationalité ou encore le contrôle des frontières sont liées par essence à l'État-nation.
L'immigration contribue à la formation d'un marché mondial ouvert. Elle offre une perspective globale à la croissance sociale et économique des pays, élargissant ainsi les champs du développement. La plupart des partisans de l'immigration estiment qu'elle a le potentiel d'amener la prospérité sur la planète.
La réalité de cette immigration est complexe. Elle est faite de l'existence de filières de passeurs, du travail illégal, de la précarisation et de la paupérisation des déboutés du droit d'asile et des étrangers sans papiers.
La première vague d'immigration, à ne pas confondre avec la Première vague migratoire d'Algériens en France, est le premier mouvement migratoire d'étrangers vers la France contemporaine, qui débute durant la seconde moitié du XIX e siècle, pendant la révolution industrielle française.
Ainsi, huit immigrés sur dix résident dans des grands pôles urbains, contre six non-immigrés sur dix. En particulier, 38 % des immigrés (2,2 millions de personnes) habitent dans l'aire urbaine de Paris, où résident par ailleurs 17 % des non-immigrés (10,2 millions de personnes).
Ce graphique indique la part d'immigrés africains vivants en France en 2021 selon leur pays d'origine. Ainsi, 16,4 % % de tous les immigrés installés en France étaient nés en Tunisie ou au Maroc, tandis qu'environ 12,7 % venaient de l'Algérie.
Les trois villes de plus de 100 000 habitants qui comptent le plus d'immigrés selon les statistiques de 2012 sont trois villes de la région parisienne : Saint-Denis, Argenteuil et Montreuil, avec une immigration principalement en provenance d'Algérie, du Maroc et d'autres pays d'Afrique, ainsi que du Portugal ( ...
Selon la Direction générale des étrangers en France (DGEF), « la délivrance de visa s'inscrit en hausse en 2021 (2,9 %), avec un total de 733.069 visas délivrés ». On est loin des 3,5 millions de visas accordés avant la crise du coronavirus. En cause : la chute des déplacements internationaux.
Avec 10,4 millions de personnes, l'Allemagne est le pays qui compte le plus grand nombre d'étrangers.
Proportionnellement à sa population, la France accueille ainsi deux fois moins d'immigrés que l'Allemagne, la Belgique ou les Pays-Bas, et trois fois moins que la Suède ou l'Autriche. Elle se trouve donc au bas du classement des pays d'Europe occidentale, au même niveau que l'Italie et le Royaume-Uni.
Confrontée à la mondialisation des flux migratoires, l'Europe est un carrefour de liens – familiaux, économiques, géographiques, historiques, culturels divers avec les régions de départ – et de transit, mais elle continue souvent à considérer l'immigration comme une donnée temporaire alors qu'elle est devenue ...
On estime que 2 000 à 3 000 d'entre eux sont restés en France après la guerre. Ils sont recrutés par l'industrie et, particulièrement, par les usines Louis Renault de Boulogne-Billancourt et les usines Panhard et Levassor, formant ainsi le tout premier noyau de la communauté asiatique française.
La Fondation de France apporte son soutien aux associations qui cherchent à former leur équipe pour répondre aux besoins des migrants. Les associations peuvent demander une subvention afin d'organiser des formations techniques (français langue étrangère, droit des étrangers, accès aux droits sociaux etc.)
« La jungle de Calais » désigne aussi par extension l'ensemble des installations précaires, bidonvilles et camps de migrants et de réfugiés installés à partir du début des années 2000 à Calais, Coquelles et Sangatte, aux abords de l'entrée française du tunnel sous la Manche et de la zone portuaire de Calais.