Sous cet angle la culture dénature l'homme puisque justement elle constitue le processus même par lequel l'homme se fait homme en l'éloignant de la nature, en niant les instincts naturels de l'homme par des règles lui imposant discipline et contrainte.
Ainsi, seule la société qui permet à l'homme de vivre sous la règle de la raison, peut lui donner la possibilité de réaliser la perfection de sa nature, qui est l'accès à l'humanité, et donc, la possibilité d'atteindre le bonheur. Ce qui est suggéré, c'est que dénaturer l'homme, c'est lui faire perdre son humanité.
CULTURE - En favorisant l'éveil aux richesses que chaque milieu et que chaque individu possède, la culture "établit un trait d'union entre les autres et soi-même" ; elle permet de communiquer, elle est rencontre de l'autre.
2°) L'homme : un être bio-culturel
Ce dernier est à la fois et sous le même rapport un être naturel et culturel. En effet il est impossible de relever un acte purement naturel et un acte purement culturel chez cet être multidimensionnel.
Précisément parce qu'elle ne sert à rien, et qu'elle constitue l'expression d'une pensée pure, non calculante, en lutte avec la matière. Il faut donc distinguer l'utilité (qui concerne les objets d'usage), et la fonction, la finalité : l'art tend vers quelque chose, il est ek-statique.
Problématique et introduction.
Il a des pulsions, des besoins mais il est aussi capable de les mettre à distance et d'échapper à leur emprise par la culture. Par l'éducation en premier lieu, et par la technique qui lui permet d'être moins directement dépendant de la nature. En ce sens, la culture dénature l'homme.
La culture n'a aucune incidence sur la vie de l'homme, il peut vivre sans. L'homme devrait vivre à l'état de nature, en dehors de tout repère culturel. L'homme n'apprend pas de la culture, donc il doit s'en éloigner.
La nature est en elle-même un concept à fort contenu culturel : selon Augustin Berque (1990, p. 52), « la nature est forcément traduite en termes propres à une culture ; elle est intégrée au monde que l'homme est capable de concevoir, de percevoir et d'aménager.
La culture est l'ensemble des processus par lesquels l'homme transforme la nature. C'est l'ensemble des techniques, institutions, et traditions d'un groupe humain. La nature est tout ce qui existe, c'est-à-dire, tout ce qui entoure l'homme et qui n'est pas de son œuvre.
En effet l'être humain nait, comme le pense ARISTOTE dans l'Ethique à Nicomaque, avec des dispositions que son existence va permettre de développer pour devenir un être culturel. La culture est alors le moyen permettant le développement de nos facultés jusqu'à leur accomplissement.
Par la suite, le terme a pris un sens plus large : il désigne l'ensemble des activités humaines qui s'écartent des simples déterminismes naturels et qui sont issues de la réflexion. La culture est donc ce qui s'oppose à la nature : c'est ce qui est acquis.
La culture définit ce qui est bon à penser et à consommer
La culture influe sur ce que nous voyons, comment nous interprétons les choses et comment un environnement doit être organisé. Elle façonne nos perceptions, la manière dont on perçoit des marques, des services, des relations.
L'homme n'est pas cultivé de fait. Un homme qui n'a pas de culture ne peut être un homme si la culture est considérée comme naturel à l'homme. Pourtant un homme sans culture peut acquérir de la culture. La culture elle-même ne peut être la nature de l'homme.
La société est le moteur de la culture humaine
La société a donc pour fonction de socialiser et d'éveiller l'esprit de l'Homme. Mais elle est aussi un cadre, qui permet à l'Homme de transmettre sa culture ainsi que les pratiques matérielles et spirituelles qui la caractérisent.
L'homme est donc destiné à vivre dans la société. Un être humain ne peut pas vivre naturellement en dehors de la société. Selon Aristote, il est possible de voir un homme vivre hors de la cité par le hasard des circonstances, pour des raisons circonstancielles.
Au sens sociologique, la culture désigne les pratiques matérielles et spirituelles de la société dans laquelle nous naissons. En philosophie, on oppose souvent la culture à la nature, elle désigne alors ce qu'un être ou une chose développe avec une aide extérieure (volontaire ou imposée).
Se cultiver sert avant tout à dépasser ce que vous croyiez être vos limites professionnelles. C'est également ouvrir une porte sur un avenir professionnel prometteur, prendre confiance en soi et en les autres. En vous cultivant, vous élargissez votre champ de vision. La seule limite à votre ambition, c'est vous-même !
La culture est un thème large en philosophie. Omniprésente dans notre société, elle est ce qui façonne le monde dans lequel nous vivons. C'est aussi la culture qui influence notre perception, la vision qu'on a de celui-ci.
Des études ultérieures ont montré que les différences culturelles qui influencent les styles de pensée sont omniprésentes dans la cognition: elles affectent la mémoire, l'attention, la perception, le raisonnement et la façon dont nous parlons et pensons.
Une peuple sans culture est un peuple sans âme», disait l'écrivain Nigérian, Anthony Biakolo. Cette assertion cadre bien avec les motivations des organisateurs de la première «Journée Mondiale de la Culture Africaine & Afro descendante » (JMCA) prévue le 24 janvier 2018 à Bamako (Mali).
La culture offre également le moyen d'exprimer sa créativité, de se forger une identité propre et de renforcer ou de préserver le sentiment d'appartenance à la communauté. Les expériences culturelles offrent des occasions de loisirs, de divertissement, d'apprentissage et de partage d'expériences avec d'autres.
Transition : la culture semble bien constituer une condition essentielle à l'humanisation de l'homme. Elle rend l'homme humain en l'éduquant et en l'aidant à « cultiver » des capacités qu'il ne possédait pas de façon innée.
L'homme sans culture est un arbre sans fruit. Disait. Antoine de Rivarol.
La culture est l'ensemble des connaissances, des savoir-faire, des traditions, des coutumes, propres à un groupe humain, à une civilisation. Elle se transmet socialement, de génération en génération et non par l'héritage génétique, et conditionne en grande partie les comportements individuels.