Elles opposeront les habitants et seigneurs du sud de la France aux envoyés de l'Église catholique. Ces croisades ont eu pour cause le courroux du pape contre les Albigeois, accusés d'être hérétiques.
Intervention royale (1226-1229)
La croisade des albigeois (1209-1229) (ou croisade contre les albigeois) est une croisade proclamée par l'Église catholique contre l'hérésie, principalement le catharisme et dans une faible mesure le valdéisme.
Au Moyen Âge, les cathares ont été accusés d'hérésie – et déclarés hérétiques au IVe concile de Latran en 1215 – pour des raisons de doctrine jugées incompatibles avec la foi chrétienne dont pourtant ils se revendiquaient.
Quelle que soit leur obédience, les cathares nient tous la Trinité, faisant du Père une personne supérieure au Fils et au Saint-Esprit. De même, ils croient à l'existence de deux règnes.
L'armée des croisés, menée par le représentant du pape Arnaud Amaury (ou Arnaud Amalric) et le chef Simon de Monfort, est chargée par le pape Innocent III de mettre un terme à la religion cathare. Elle prend la ville de Béziers, qui est mise à sac et dont les habitants sont tous massacrés.
La communauté cathare actuelle:
Il existe cependant une communauté, principalement en Occitanie, qui adhère aux idées cathares. Quelques centaines de personnes gravitent ainsi autour du sujet, et se rejoignent principalement sur Internet.
Les templiers, en revanche, n'ont avec les cathares qu'un seul point commun : comme eux, ils ont été accusés d'hérésie par l'Inquisition et, comme eux, beaucoup ont péri sur le bûcher. La création de cet ordre religieux militaire est une conséquence de la première croisade.
Le légat pontifical Arnaud Amaury l'aurait prononcée lors du siège de Béziers, le 22 juillet 1209. Cette phrase terrible, on la trouve dans un récit du siège dû à un moine cistercien, Césaire, maître des novices au monastère de Heisterbach (près de Bonn).
Les débuts du protestantisme sont généralement datés du 31 octobre 1517 , le moine augustin allemand et docteur en théologie Martin Luther publie les 95 Thèses dénonçant les travers de l'Église catholique romaine comme la vente des indulgences, et affirme que la Bible doit être la seule autorité sur laquelle repose la ...
Le terme cathare est une expression injurieuse inventée vers 1165 par le clerc rhénan Eckbert Schinau. Il fait référence au grec katharos, qui signifie pur et soupçonne les adeptes de cette secte de manichéisme (le monde est mauvais et il importe de s'en détacher par la quête de la pureté absolue).
L'Histoire des Cathares est avant tout l'histoire d'une guerre de religion qui, comme telle, montre la puissance de l'intolérance, le ridicule du dogmatisme au même titre que l'inhumanité de l'être humain, cette dernière symbolisée par l'Inquisition qui a inventé des moyens de contrainte, de coercition encore utilisés ...
Le Pays Cathare, ancienne zone occupée par les Cathares, s'étend de la côte méditerranéenne à la Montagne Noire, essentiellement dans le département de l'Aude mais aussi en Ariège et dans le Tarn. Le Pays Cathare est parsemé de châteaux forts et d'abbayes médiévales, situés au milieu d'une nature verdoyante.
Châteaux du Pays cathare est une appellation touristique employée pour désigner, de façon anachronique et fallacieuse, la série de forteresses bâties par le roi de France Louis IX (1214-1270) sur la frontière sud de ses domaines à l'issue de la croisade contre les albigeois.
Enfin, Albi est surtout un haut-lieu historique dont le nom a été donné aux adeptes du catharisme, les Albigeois, qui subirent une répression violente au XIII e siècle de la part de l'Église catholique romaine connue sous le nom de Croisade des albigeois.
On définit les cathares comme des chrétiens dualistes. Ils n'avaient pas de lieu de culte, peu de sacrements et niaient l'eucharistie. On définit cette église hérétique comme un christianisme médiéval dans lequel, le clergé, les bons-hommes rejetaient le Pape de Rome, symbole du mal qui persécute et excommunie.
Les cathares étaient des chrétiens qui voulaient mener une vie christique et revenir au christianisme originel. Ils ont été utilisés par le roi de France et la papauté pour provoquer la croisade albigeoise en 1208. Celle-ci a favorisé le rattachement définitif du Languedoc à la France en 1280.
ÉCLAIRAGE - Considérant la dévotion catholique à Marie comme étant excessive, les protestants rejettent la notion d'une montée au ciel de la Vierge. Une statue de Martin Luther, un des initiateurs du protestantisme, en Allemagne.
L'Église orthodoxe professe que Dieu se révèle par le témoignage donné par la personne de Jésus-Christ : « Je suis le chemin, la Vérité et la Vie » (Évangile de Jean, 14:6) et par l'inspiration du Saint-Esprit : « Quand deux ou trois se réunissent en mon nom, je suis au milieu d'eux » (Évangile de Matthieu 18:20).
La principale divergence entre catholiques et protestants tient à la lecture de la Bible. Conformément à ce que suggérait Luther, seule l'Écriture compte. Pour aller au plus près du texte, les protestants ont donc décidé de le traduire dans leur langue parlée, et non plus en latin.
Simon IV de Montfort, chef de la croisade contre les Albigeois, fut un guerrier à la fois pétri d'une foi sincère et capable des pires cruautés. Né vers 1160, il hérita de la modeste seigneurie de l'Yveline, au sud de l'Île-de-France.
L'inquisition : un tribunal pontifical contre l'hérésie
L'Église met alors en place une institution judiciaire exceptionnelle pour combattre l'hérésie : l'Inquisition est née. En latin, inquisitio signifie recherche. Et c'est bien ce que devient l'inquisition : une véritable traque des hérétiques.
Il se raconte que les derniers Cathares auraient caché leur trésor, et peut-être même le Graal, au pied du château de Foix. L'inquisiteur est aux portes de la forteresse et vous disposerez d'une heure, pas une minute de plus (le temps qu'il assiste à la messe), pour retrouver ces vestiges et les mettre en lieu sûr.
Une partie du trésor des Templiers a été retrouvée et conservée dans une chambre forte aux alentours de Jérusalem, où son emplacement exact est gardé secret. On y trouve notamment 108 pièces d'or pur 24 carats, pesant chacune 4,02 grammes.
Du grec ancien καθαρός , katharós (« pur ») : les fidèles étaient purs de tout rapprochement à Lucifer. La véritable origine du terme (Eckbert de Schönau, Sermones adversus catharos) vise à assimiler certains chrétiens qualifiés d'hérétiques à des adorateurs du chat (katers) c'est-à-dire du diable.
Le catharisme est un fait social et philosophique propre au monde médiéval ; la chute de Montségur en 1244 a marqué la fin de l'Église organisée et, actuellement, il n'existe ni chapelle, ni secte cathare (Julien 1990, 187).