La corrida est l'âme de la culture taurine millénaire. La corrida davantage qu'un spectacle est un art, culminant dans la rencontre de courage et d'honneur qui se joue dans l'arène. Ce moment figure l'engagement total qui gouverne la vie de l'artiste.
L'argument économique avancé par les pro-corridas concerne aussi l'écosystème économique qu'elles généreraient comme les ferias, ces fêtes mémorables qui peuvent drainer un million de visiteurs comme à Bayonne. Seulement, un sondage permet de voir que 96% des visiteurs des ferias (Nîmes, Bayonne, etc.)
Pourquoi j'aime la corrida ? Parce que tout en respectant l'espace dévolu à l'ombre dans l'arène et dans la vie – rien n'est plus clairvoyant que ce spectacle, allant parfois jusqu'au sordide – elle fait en sorte que ce soit la lumière qui ait toujours le dernier mot.
La corrida (en espagnol, « corrida de toros », « course de taureaux ») est une forme de course de taureaux consistant en un combat entre un homme et un taureau, à l'issue duquel le taureau est mis à mort ou, exceptionnellement, gracié (indulto).
Régulièrement attaquée devant les tribunaux par des associations de défense des animaux, la corrida est toujours autorisée en France. Si notre Code pénal réprime les actes de cruauté envers un animal, elle bénéficie d'une exception législative au nom de « traditions locales ininterrompues ».
Ses conclusions sont que, durant une corrida, le taureau ne souffre pas et même, ressent une sensation de bien-être.
Raison n°1) La corrida provoque la souffrance d'un animal
Cela commence par l'action des picadors qui, juchés sur des chevaux, plongent leurs armes (qui mesurent entre 20 et 30 cm) dans les muscles et les ligaments du cou de l'animal, de sorte que celui-ci se trouve forcé de baisser la tête.
Le matador (de l'espagnol matar : tuer) est le personnage central de la corrida. Torero principal et chef de la cuadrilla, c'est lui qui est chargé de mettre à mort le taureau.
De l'espagnol corrida (« course de taureaux »).
Les toreros sont nos héros, mais quand on va voir un combat, on peut facilement en croiser un, car ils sont accessibles, ce qui montre aux fans que leur vie est exactement comme la nôtre, à ceci près qu'ils sont assez courageux pour s'attaquer à un taureau. »
Ces bovins sont en effet incapables de distinguer les couleurs, car ils ne voient seulement que des nuances de noir et de blanc. Ce sont en fait les mouvements effectués devant lui par le matador et les nombreuses attaques de celui-ci qui déclenchent la colère du taureau.
En Amérique latine, les interdictions à la pratique de la corrida correspondent à la volonté politique et culturelle de se démarquer de l'occupant espagnol. Ainsi, au Chili, en Argentine, à Cuba et en Uruguay, elle est interdite et a disparu. Au Venezuela, malgré l'interdiction de 1894, elle est encore pratiquée.
Avec son interdiction, c'est un des derniers bastions de l'animal divertissement qui disparaît. »
Chacun des affrontements de vingt minutes se découpe en trois tercios : le « tercio de piques » le « tercio de banderilles » le « tercio de muleta », ou faena.
Si l'un des matadors se présente pour la première fois dans une arène, il défilera alors la montera à la main. Viennent ensuite leurs cuadrillas composées des peones et des picadors positionnés également par ancienneté. Le paseo se termine avec les areneros et l'arrastre.
La corrida classique est souvent qualifiée de sport, mais n'est pas considérée comme telle ni par ses acteurs ni par ses spectateurs. Si la plupart des rencontres sportives font passer la victoire avant la technique, cette dernière est l'essence même du spectacle dans la corrida moderne.
La corrida portugaise, comme celle qui est programmée dans les arènes Palavasiennes, a deux particularités de taille, elle se fait sans picador et sans mise à mort du taureau.
Dans la tradition taurine, le taureau gracié est considéré comme particulièrement volontaire, et pourrait lui-même transmettre son courage à sa progéniture. Après la bataille, le brave Cazatodes a donc la mission de concevoir de nouveaux petits toros, eux-aussi destinés aux corridas.
Traditionnellement, le rose est associé à la bonne chance et le jaune à la mauvaise chance.
Après la corrida, le corps du taureau est parfois mutilé lorsqu'on lui coupe une oreille pour que celle-ci constitue un trophée. Le torero garde parfois deux oreilles, un pied ou la queue du taureau qu'il a tué. À certains endroits, comme le Portugal par exemple, les taureaux ne sont pas tués dans les arènes.
José María Manzanares, le « torero des toreros »
Les taureaux de la Feria biterroise sont en effet revendus après la corrida. Boucheries et grandes enseignes commercialisent cette viande, en dépit parfois de la pression des anti-corridas (Lire Midi Libre du 10 août 2014).
Après l'avoir fait charger deux ou trois fois un leurre fait de toile, Francisco Romero estoque le taureau à l'aide de son épée a recibir. Par la suite, il recommence dans d'autres arènes et devient un véritable professionnel. Francisco Romero est généralement considéré comme « l'inventeur » de la corrida moderne.
La pique a pour but de démontrer la bravoure du taureau (ou son absence de bravoure), de réduire sa force, le calmer et l'amener à baisser sa tête pour permettre le bon déroulement du troisième tercio. La bravoure du taureau se révèle en fonction de la manière dont il charge le picador.
Taureau (du 20 avril au 20 mai)
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