Par son fonctionnement, la barrière de corail arrête la houle venant du large. Ainsi, elle protège le littoral de l'érosion causée par les vagues, notamment lors des passages de cyclones (fréquents dans ces zones tropicales) ou de petits tsunamis.
Les attaques en série de requins sont très rares, surtout près de la grande barrière de corail, une zone réputée tranquille.
La Grande barrière de corail joue un rôle prépondérant dans la protection des récifs coralliens et dans la préservation de nombreuses espèces, notamment en cas d'ouragans ou tempêtes.
Ils forment une barrière naturelle entre l'océan et les côtes, qui permet de réduire l'érosion des côtes et diminuer les conséquences des catastrophes naturelles, telle que les tsunamis. Les récifs coralliens sont une source de revenus importante pour les pays d'accueil car ils attirent de nombreux touristes.
Menacée par le changement climatique
La grande barrière est affectée par le changement climatique – « sa plus grave menace » -, mais aussi la pollution des eaux et les activités humaines.
Source de revenus et de nourriture, protection des côtes contre la houle et les tempêtes, source de substances actives utiles dans les biotechnologies… Lorsqu'ils sont en bonne santé, les récifs coralliens fournissent de nombreux services et contribuent au développement économique local.
Coraux et vie marine
La Grande Barrière de corail abrite plus de 1500 espèces de poissons, 134 espèces de requins et de raies, plus de 30 espèces de mammifères marins et 6 parmi les 7 espèces de tortues marines. Mais ce n'est pas tout; le récif lui-même compte 411 espèces de magnifiques coraux durs!
Grande barrière de corail : une ceinture marine de prestige
Située dans l'océan Pacifique, la Grande barrière de corail australienne est le plus grand système corallien et la plus grande structure vivante de la planète. Inscrite au Patrimoine mondial de l'Unesco, elle est l'une des sept merveilles naturelles du monde.
Il y a aussi le bétonnage de l'île, qui empêche l'infiltration dans le sol de l'eau douce, laquelle ruisselle donc jusqu'à la mer et diminue la salinité de l'eau, fournissant aux requins-bouledogues les eaux saumâtres qu'ils affectionnent particulièrement.
2019, dernière attaque réunionnaise
Cette attaque, fut la 24e sur l'île depuis le début de la crise requin, la 11e mortelle.
Il n'existe qu'une brève synthèse, rédigée par un spécialiste réunionnais, et qui indique 7 attaques à Maurice entre 1975 et 1999. Elle montre que les victimes sont essentiellement des pêcheurs, tel qu'un chasseur sous-marin dévoré par un requin bouledogue dans l'est (Belle Mare), le 29 janvier 1999.
Pourquoi les coraux disparaissent-ils ? Les récifs coralliens ont deux problématiques. Il y a d'une part les destructions locales, telles que le tourisme de masse, la pêche, la surpêche, les techniques de pêche destructrices, les constructions d'hôtels sur les côtes et la pollution locale.
Le corail est apparu il y a environ 500 millions d'années. L'homme préhistorique est apparu il y a 4 millions d'années. C'est l'un des plus anciens animaux qui existe. Les colonies de corail peuvent vivre plusieurs centaines ou plusieurs milliers d'années.
Certains chercheurs proposent d'installer des abris flottants pour protéger les coraux de la lumière du soleil qui accentue les épisodes de blanchiment, tandis que d'autres préféreraient pomper l'eau des profondeurs de l'océan pour rafraîchir l'habitat en péril.
Le corail produit du calcaire dans son squelette externe avec l'aide des zooxanthelles. Pour te donner une idée, les craies sont faites de calcaire. Ensuite, tout ce calcaire et quelques animaux et végétaux s'accumulent pour former les récifs coralliens. Lorsqu'un récif meurt, un autre récif vivant se forme par-dessus.
On trouve donc beaucoup de coraux dans les eaux tropicales, à faible profondeur. Mais il y a aussi des coraux d'eaux froides qu'on trouve à des très grandes profondeurs, et les coraux précieux qu'on trouve en Méditerranée et au Japon à des profondeurs un peu plus importantes.
La pêche au cyanure, la pêche à la dynamite ou à l'explosif et la pêche Muroami (qui consiste à frappe le corail à coups de bâton) contribuent à la destruction des coraux. Le chalutage en eau profonde est l'une des menaces qui pèse le plus lourdement sur les récifs d'eau froide.
Plur. : des coraux.
Souvent appelés végétaux des mers, les coraux sont pourtant bel et bien des animaux, des polypes, pourvus d'un squelette calcaire. Ils vivent en symbiose avec une algue, la zooxanthelle, qui lui apporte énergie et nutriments. Les coraux sont de la même famille que les méduses.
Dans les océans, au ras de l'eau, vit un minuscule animal en forme de tube, le corail. Les coraux se groupent par milliers et leurs squelettes durs forment peu à peu un mur. À l'est de l'Australie, dans l'océan Pacifique, ce mur est immense, deux fois plus long que la France !
Familial, paradisiaque et sécurisé, le lagon de La Réunion s'étend sur 12 km le long du littoral ouest de l'île de l'Hermitage à Saint-Leu. Il est protégé par un immense récif corallien qui constitue une barrière naturelle contre les assauts de l'océan Indien.
Avec ses 2 300 kilomètres de long, la Grande Barrière de Corail est le plus grand récif corallien de la planète.
Les coraux vivent en symbiose avec une algue microscopique unicellulaire : zooxanthelle et forment un des écosystèmes les plus menacés de la planète. Ce biotope unique pourrait bien être à l'origine de bouleversements environnementaux importants pour les générations futures.