De nombreux facteurs et maladies peuvent être la cause d'asthénie : Il y a en premier lieu le manque de sommeil ou la mauvaise qualité du sommeil qui peuvent être liés à des pathologies du sommeil comme le syndrome d'apnée du sommeil, mais aussi des troubles hormonaux tels que les troubles de la thyroïde.
On parle alors d'ivresse du sommeil, ou "sleep drunkenness" selon les scientifiques anglophones. "Ce comportement relève lui d'une pathologie rare - l'hypersomnie idiopathique - qui ne concerne que 1% de la population et dont on ne sait pas encore expliquer les causes" précise le chercheur.
maladies infectieuses chroniques (VIH, hépatite B, hépatite C…) ; maladies endocriniennes (diabète de type 2, problème de thyroïde…) ; carences en fer (anémie) ; pathologies chroniques (bronchopneumopathie chronique, maladie rénale…)
La plupart du temps, la fatigue n'est que passagère. Tout rentre dans l'ordre après une bonne nuit de sommeil ou quelques jours de congés. Mais "si la fatigue ne cède pas après un week-end de repos et perdure plus de 15 jours sans cause particulière, il faut consulter un médecin", estime le Dr Cozon.
La fatigue est le symptôme le plus fréquent chez les personnes atteintes de cancer. C'est également l'effet secondaire le plus courant du traitement du cancer. La fatigue est un manque d'énergie, une lassitude ou un épuisement généralisés.
Les vitamines B, C et D sont réputées comme étant des vitamines «anti-fatigue » efficaces. Des cures de zinc ou de magnésium peuvent également être utiles en cas d'insuffisance, mais vous devez d'abord consulter votre médecin afin de faire le bilan.
Il existe également des médicaments de phytothérapie contenant des extraits de plantes riches en caféine, telles que le caféier, le kola, le guarana, le maté ou le thé vert, ainsi que des extraits de ginseng. Le ginseng est traditionnellement utilisé en médecine chinoise pour lutter contre le stress et la fatigue.
La fatigue liée au cancer est beaucoup plus importante. Cette sensation d'épuisement, non liée à un effort particulier, voire d'affaiblissement général de l'organisme (asthénie) n'est pas comparable aux ressentis d'une fatigue "normale". Elle perdure même après une nuit de sommeil.
Si cet interrogatoire et l'auscultation ne peuvent expliquer l'origine de votre fatigue, votre médecin pourra vous prescrire un bilan biologique comprenant en général : une numération formule sanguine (NFS) à la recherche d'une anémie (diminution du taux d'hémoglobine dans le sang) ou d'une éventuelle infection.
des signes propres à l'anémie : pâleur, fatigue, essoufflement à l'effort, maux de tête, sensation de "tête qui tourne", vertiges, étourdissements, faiblesse en se levant d'une chaise ; des signes caractéristiques du manque de fer : peau et cheveux secs, ongles cassants.
Une baisse d'énergie, soudaine ou progressive, peut avoir des causes très variées. Elles peuvent être internes, externes, relatives à l'hygiène de vie ou à votre mode de vie. Notre alimentation influe beaucoup sur notre état de fatigue, et sur notre vitalité !
Une sensation de ne pas être là, des maux de tête récurrents, des douleurs articulaires, une fatigue permanente, des émotions qui s'emballent, des tremblements, une sensation de froid, une incapacité à prendre des décisions.
Il est, en outre, conseillé de ne pas se rendormir, même 10 minutes. « On se prive alors du cortisol que l'organisme a sécrété naturellement pour le premier éveil, et le second sera plus pénible », avertit la Dre Royant-Parola.
L'hypersomnie idiopathique
Elle est caractérisée par une somnolence diurne excessive constante entrecoupée de siestes peu reposantes et accompagnée d'un sommeil nocturne de durée normale ou accrue mais non reposant.
L'importance du dépistage reste primordiale. En effet, plus un cancer est diagnostiqué tôt, plus il a de chance d'être guéri. La prise de sang est l'un des examens qui aident à diagnostiquer un cancer. Si aujourd'hui elle ne permet pas de le diagnostiquer à elle seule, ça sera sûrement le cas d'ici quelques années.
Dès lors, son diagnostic ne se fonde que sur des critères cliniques : une fatigue handicapante, des malaises qui surviennent environ 12 heures après un effort, un sommeil non réparateur et des difficultés cognitives.
Le coût en lui-même est relativement faible et se situe entre 17 et 25 €. Cela dépend de la nature et du nombre d'analyses demandées. Une fois encore, si vous souhaitez ne pas régler votre prise de sang, orientez-vous d'abord vers un médecin pour recevoir une ordonnance.
en première intention, un scanner (ou tomodensitométrie - TDM). Il est efficace pour repérer 80 % des tumeurs. Le scanner permet de confirmer ou non la présence d'une tumeur et, le cas échéant, de préciser sa position et sa taille. Le scanner permet d'obtenir des images du cerveau grâce à des rayons X.
Il pratiquera un examen clinique, vous demandera un bilan sanguin et les examens d'imagerie en fonction de vos symptômes. Puis, il vous orientera vers un spécialiste selon les résultats. Le diagnostic de certitude de cancer repose sur le prélèvement d'un fragment de la tumeur (biopsie).
Ce sentiment de non-repos peut être dû au stress, au surmenage au travail, à des activités de loisirs trop intenses ou même, à une alimentation déséquilibrée ou insuffisante. Pour savoir d'où vient cette fatigue, il est nécessaire d'analyser les changements qui ont pu se produire récemment dans votre vie.
Traitements de la fatigue chronique
Il n'existe aucun traitement pour soigner la maladie. Le seul moyen est de soulager les symptômes. Les soins sont multidisciplinaires. Traiter les douleurs et les céphalées par la prise d'anti-inflammatoires non-stéroïdiens ou d'antalgiques (ibuprofène, paracétamol, aspirine…).
Si aucune cause n'est trouvée, le médecin traitant peut adresser ses patients à un rhumatologue, un neurologue selon le type de douleurs dont se plaint la personne ou à un médecin interniste pour la fatigue. Il existe en France une quinzaine de spécialistes du syndrome de fatigue chronique.