Les troubles schizophréniques apparaissent le plus souvent à l'adolescence. Ils peuvent se manifester par une bouffée délirante aigue ou bien un trouble dépressif. Ils peuvent aussi apparaître à la suite de prise de drogues hallucinogènes par l'adolescent.
La schizophrénie n'a pas de cause unique connue. Comme beaucoup d'autres affections psychiques, elle semble due à un ensemble de facteurs qui interagissent. La vulnérabilité à cette pathologie serait transmise génétiquement.
La maladie touche les femmes comme les hommes mais selon les chiffres de l'OMS, ces derniers sont plus touchés, 12 millions d'hommes sont atteints de schizophrénie dans le monde, pour 9 millions de femmes. La schizophrénie serait également plus précoce chez l'homme.
Dans la majorité des cas, il existe des signes avant-coureurs que le psychiatre saurait facilement reconnaître, mais que la médecine générale, l'entourage et à fortiori le malade, ne détectent pas.
Le sujet répond le plus souvent favorablement aux traitements antipsychotiques. La schizophrénie catatonique : cette forme de schizophrénie est la plus grave et le traitement est difficile.
Schizophrénie. La schizophrénie touche environ 24 millions de personnes – soit une sur 300 – dans le monde (1). Les personnes qui en sont atteintes ont une espérance de vie de 10 à 20 ans inférieure à celle de la population générale (4).
Les effets de ce traitement se maintiennent au cours des années. Parfois, on observe une amélioration après l'âge de 40 ans qui permet de diminuer le traitement, voire de le supprimer progressivement. Sans traitement, la maladie s'aggrave souvent.
Non à la solitude en cas de schizophrénie !
Il est très important de ne pas s'isoler, de ne pas rester seul, malgré la difficulté qu'entraîne cette maladie au quotidien. Premièrement, pour son bien-être personnel, et puis parce que la solitude et le repli sur soi peuvent entraîner des angoisses, des agitations.
Érès): "En psychiatrie, le soliloque, c'est-à-dire le discours qu'une personne seule se tient à elle-même, est l'un des premiers signes diagnostiques isolés de la schizophrénie ou de certaines formes de psychose. Il est donc très associé dans l'imaginaire à la folie."
Il n'y a pas de facteurs de risques clairement établis pour la schizophrénie. L'on peut cependant noter qu'un facteur héréditaire, avec présence d'une maladie mentale chez un proche, est retrouvé dans près de la moitié des cas.
Il existe des facteurs de bon pronostic, comme le fait de bénéficier d'une prise en charge rapide dès les premiers troubles psychotiques, d'être dans un environnement familial et social favorable, d'avoir une bonne conscience de sa maladie (« mindfullness ») et de participer activement au traitement avec les médecins.
La grossesse ou la maternité chez les femmes atteintes de schizophrénie ne sont plus exceptionnelles. Le psychiatre est de plus en plus fréquemment confronté à la situation de la femme schizophrène exprimant, de façon parfois déroutante, un désir d'enfant.
La schizophrénie est un trouble mental sévère et chronique, dans le groupe des troubles psychotiques. Il apparaît généralement au début de l'âge adulte (entre environ 15 et 30 ans).
L'approche émotionnelle du dialogue ouvert. Pour les thérapeutes finlandais du dialogue ouvert, la cause sous-jacente de ces symptômes et de ces maladies réside dans la vie émotionnelle de la personne affectée. Des non-dits liés à des événements traumatiques sont la racine de la psychose.
La polydipsie très fréquente chez les sujets schizophrènes induit une hyponatrémie et, à terme, une intoxication par l'eau. L'espérance de vie dans un tel contexte est réduite de 68 à 59 ans.
Dans ce contexte, le programme de soutien à l'emploi de type « IPS » apparait comme la méthode la plus efficace à l'échelle internationale pour aider les personnes qui doivent composer avec la schizophrénie, à trouver et à conserver un emploi compétitif.
Les neuroleptiques améliorent l'évolution de la schizophrénie de manière favorable. Le traitement prévient également les rechutes et doit donc être pris en continu. Le contrôle de la maladie passe par l'observance du traitement.
Il faut noter toutefois que la majorité des patients avec dépression ou schizophrénie ont une altération modérée à sévère de leur aptitude à la conduite à la sortie de l'hôpital psychiatrique. De même en psychiatrie ambulatoire, la plupart de ces patients, dont des chauffeurs professionnels, conduisent quotidiennement.
Mais que se passe-t-il dans la tête d'un schizophrène ? La schizophrénie entraîne un décrochage avec la réalité. Les pensées des schizophrènes deviennent déformées et étranges. Dans les cas graves, ils peuvent avoir des hallucinations, c'est-à-dire qu'ils entendent des voix.
L'incurie : Le syndrome de Diogène se définit aussi par l'absence de soins et la négligence de soit même. En effet, l'individu atteint ne ressentira pas la nécessité de prendre soin de son être, tant en matière d'hygiène que de présentation. Il n'éprouvera par ailleurs, ni gêne ni honte quant à son état.
Les personnes schizophrènes entendent des voix qui leur donnent des ordres, les critquent ou les insultent. Ces voix intérieures sont souvent mal supportées par les personnes qui en sont victimes. Entendre parler alors que personne ne s'exprime autour de soi est une expérience extrêmement dérangeante.
Les symptômes les plus connus sont le repli sur soi, l'incapacité d'agir, les sautes d'humeur, un comportement désorganisé, des problèmes de concentration, des mouvements répétitifs, des difficultés à tenir une conversation.
Le trouble explosif intermittent (TEI) est un trouble comportemental caractérisé par des expressions extrêmes de colère, souvent au point de violence, disproportionnées par rapport à la situation qui survient (voir aussi à la définition de Seb Bouyer).
La recherche suggère que certaines pathologies psychiques comme la schizophrénie ou l'anxiété sont en partie d'origine génétique. La probabilité de développer ces troubles augmenterait si un parent au premier ou deuxième degré (le père ou la mère, l'oncle ou la tante, par exemple) en souffre.