La manie du rangement peut être une tentative de mettre ses biens à l'abri. Très souvent, ce besoin quasi vital renvoie à des souvenirs de manque. » La pathologie commence quand le rangement devient une fin en soi.
Le plus souvent, le maniaque se concentre sur la propreté, le rangement et le nettoyage de lui-même et de son environnement. Il développe ainsi un comportement compulsif et obsessionnel (TOC) qui peut avoir des conséquences négatives sur lui et son entourage.
Ranger nous permet d'éclaircir notre territoire, notre environnement. On remet tout à plat et on est prêt à partir pour un nouvel élan, de nouveaux projets. A l'inverse, pourquoi le désordre nous donne-t-il une mauvaise image de nous-même ? Patrick Estrade : Je crois que le désordre est le lieu du sous territoire.
Traitements du trouble maniaque
Le plus connu est le lithium. Chez les personnes bipolaires, il permet aussi de soigner et de prévenir les épisodes dépressifs.
Dans le TOC, les préoccupations en fait de propreté peuvent devenir si envahissantes que la personne peut en arriver à : Éviter de toucher des membres de sa famille par peur de la contamination. Se laver les mains à répétition au point où elles se gercent et elles saignent.
L'anxiété est une émotion désagréable qui combine des symptômes physiques (le cœur bat vite et fort, la respiration semble difficile, présence de sueurs, tremblements, étourdissements ou de mains moites, corps crispé, muscles tendus) et des pensées anxieuses (inquiétudes, ruminations, obsessions, doutes, craintes).
Maladie mentale qui suscite chez l'individu une excitation du système psychomoteur. Un état maniaque se décèle au travers de plusieurs symptômes. Ces derniers varient d'une personne à l'autre. Une personne faisant preuve d'hyperactivité soudaine peut être considérée comme maniaque.
Un épisode maniaque est principalement caractérisé par : → une élévation de l'humeur, une agitation psychomotrice, des idées de grandeur, des insomnies ; → des critères de durée (plus d'une semaine) et un retentissement fonctionnel majeur.
Le maniaque est méthodique, bien réfléchi, et s'il peut optimiser l'espace autour de lui tout en rangeant c'est encore mieux. C'est comme un réflexe. Ça arrive plusieurs fois dans la journée, ça se transforme presque en tic : il faut aussi ranger le smartphone.
Ce n'est pas un hasard si les désordonnés le sont souvent depuis l'adolescence : l'âge des rebellions, du refus des consignes et surtout des tâtonnements pour trouver – et imposer – une façon d'être bien à soi, qui ne soit pas dictée par les parents ou la société.
La personnalité psychorigide peut être aidée par des thérapies brèves (hypnose, thérapies cognitivo-comportementales, EMDR-eye movement desensitization and reproches sing- ou désensibilisation et retraitement par les mouvements oculaires, thérapies corporelles...).
Votre adolescent se cherche, il a besoin de moments de solitude dans un univers à lui. Ne pas ranger sa chambre est pour lui un moyen de délimiter son territoire et de dire à ses parents "n'entrez pas". Un peu de désordre paraît donc normal, ne lui imposez pas trop d'ordre, surtout de façon radicale et sans concession.
« Il y a, dans la rigidité intellectuelle, quelque chose du rangement maniaque, où chaque objet doit demeurer à sa place sans bouger d'un millimètre, et qui est également le symptôme d'un besoin de se protéger de l'inconnu », poursuit Olivier Douville.
Le Trouble obsessionnel-compulsif (TOC) est probablement le trouble anxieux le plus grave et le plus perturbant pour la vie de la personne et de son entourage. La personne souffre d'obsessions récurrentes générant une très forte anxiété.
Les troubles bipolaires débutent le plus souvent à l'adolescence entre 15 et 19 ans soit par un épisode dépressif soit par un épisode maniaque. Dans les deux cas, l'entourage observe un changement brutal de l'état psychique de l'adolescent.
Chez les personnes malades, l'humeur évolue typiquement selon deux phases (d'où le terme "bipolaire"), qui surviennent en alternance : épisode(s) maniaque(s) ou hypomaniaque(s) (exaltation de l'humeur, agitation psychomotrice) et épisode(s) dépressif(s) avec des intervalles de rémission.
Qu'est-ce qu'une dépression bipolaire ? La dépression bipolaire, est la phase de dépression qui survient chez une personne souffrant de trouble bipolaire. "Le trouble bipolaire se caractérise par une alternance de phases dépressives et d'excitation.
Une personne présentant un trouble bipolaire vit ses émotions avec une intensité démesurée et elle a parfois du mal à les maîtriser. Par exemple, la personne peut vivre les événements de sa vie quotidienne avec une profonde tristesse ou un sentiment de bonheur extrême.
Comment savoir qu'une personne est bipolaire : les signes
Ceux d'une phase maniaque sont notamment l'euphorie, l'exaltation de l'humeur, l'excitation psychomotrice ( projets multiples, désinhibition, présentation extravagante, flux de paroles (logorrhée), fuite des idées, insomnie sans sentiment de fatigue, etc.).
Les symptômes du trouble bipolaire sont sévères et différents des hauts et des bas normaux que tout le monde traverse de temps en temps. Parfois appelés maladie maniaco-dépressive, les symptômes des troubles bipolaires impliquent généralement l'alternance de cycles de dépression extrême et d'exaltation ou de manie.”
On l'appelle burn out, ou syndrome d'épuisement professionnel. Peut-être parce que cette pathologie est multiforme. Grosse fatigue physique, émotionnelle, voire intellectuelle, elle peut cumuler les trois maux et avoir des conséquences parfois graves.
Fréquemment la crise d'angoisse ou crise de panique est associée à d'autres problèmes psychologiques : un syndrome de dépression, des phobies (phobie sociale, agoraphobie ou phobie des transports…)